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jeudi 31 mai 2007

Blasé

"Comment que chuis trop blasééééé sa mère!"
Bernard Pivot, la seule dictée où il n'a eu que 19/20

Je suis blasé.

Je pense que ça va passer, que cette impression s'atténuera progressivement quand je reverrai mes amis, quand j'aurais fait ma virée à Avignon (j'emmerde solennellement ceux qui disent en Avignon) quand j'aurais trouvé du taf, enfin tout ça quoi... Quand j'aurais retrouvé ma motivation.

Mais là je suis blasé d'avoir quitté Metz "pour de vrai", avec genre 0,5% de chance d'y retourner l'an prochain. Je suis blasé que mon aventure lorraine se termine par un échec sentimental violent et irrémédiable. Je suis blasé d'avoir passé un an là-bas, peut-être pour rien vu ma motivation défaillante pour trouver un stage cette année, alors que j'aurais pu construire autre chose à Lille, avec la motivation d'y rester l'an prochain, avec l'espoir de me trouver quelqu'un, bref... J'ai perdu un an, mais d'une certaine manière je n'arrive pas à le regretter. Je suis blasé que ça n'ait pas marché avec T. (si j'avais été plus lucide je l'aurais su dès août dernier, mais l'espoir est une maladie infectieuse), je suis blasé de m'être fait des potes que je ne reverrai peut-être plus, je suis blasé de revenir ici et de me retrouver tout seul devant mon ordi en attendant que mes potes soient disponibles...

J'ai envie de parler, de m'affaler chez quelqu'un pour bavarder sur mes histoires de coeur en ayant la certitude d'être écouté, de boire un verre entre potes... J'ai envie d'avoir des sous, d'avoir un stage, de partir en Bretagne cet été, en vacances ou en stage... J'ai envie d'autre chose. J'ai envie de gens qui n'ont pas honte de m'enlacer.

Je sais pas, ça doit être le contrecoup du voyage. Mais je me sens blasé, dégoûté, mal dans ma peau et un chouia déprimé. J'ai besoin de vie autour de moi. Je vais aller demander à ma frangine si le narguilé manqué d'hier tient toujours... non faut qu'elle bosse. Pffff...

Alone again, actually.

A part ça, y'a pas de cerises cette année, je suis deg.

mercredi 30 mai 2007

Retour aux sources chaudes

"Meow?"
Léa, qui n'a pas l'air de m'avoir reconnu

Et voilà... Revenu dans le Sud.

Petit récapitulatif, histoire de bien me souvenir que c'est pourri de déménager.

Alors... Hier soir, après avoir lavé, empaqueté, briqué, ficelé, rincé et blindé respectivement l'appart, mes affaires, les toilettes, le matelas de secours (qui n'a servi que deux fois dans l'année), l'évier et la Mounemobile©, je n'ai pu trouver le sommeil, Morphée me faisant toujours la gueule à cause des deux beignes (pourtant bien méritées) de la semaine dernière. Résultat, j'ai glandouillé sur l'ordi jusqu'à 23h, je me suis allongé pour stresser en me disant que j'y arriverais jamais (à finir le ménage ET à faire rentrer toutes mes petites affaires dans la voiture), je me suis tourné et retourné dans mon appart étrangement vide pendant une heure ou deux (le temps que Morphée cesse de bouder), et je me suis réveillé à 4h en plein stress (quel sale rancunier ce Morphée). J'ai sommeillé vaguement jusqu'à 5h30 (j'ai avancé mon réveil), puis debout, chargement de la Mounemobile©, ménage, lessivage des sols, paré pour l'état des lieux...

...et en fait non. La femme de ménage affectée à l'état des lieux m'a refilé des produits qui déchirent leurs races aux pingouins, et le calcaire récalcitrant a agonisé sous mes pshiitt sadiques et efficaces. Donc finalement, le temps de boucler l'état des lieux, de rendre les clés et d'avoir une pensée émue pour cette ville que je n'habiterais peut-être plus jamais, je suis parti à 9h du mat. Avec grosso (varan de ko)modo 3 heures de sommeil, une voiture pleine comme un oeuf et 800 bornes à m'enfiler.

Pour me donner du courage, je me suis acheté une bouteille de Cherry Coke (alors oui je sais c'est maaaal c'est sucré/américain/transgénique/fabriqué avec des cerveaux de petits Coréens/testé sur des lapins blancs de Boisjoli (ou l'inverse), n'empêche que j'avais besoin de caféine pour tenir la route, alors hein, bon, quoi, merde!) et des nounours en guimauve/chocolat (je saaaaiiiis c'est mal/sucré/mauvais pour la santé/fait avec les restes de Cannelle). Et hop, on the road again.

Ce que j'ai retenu de ces 8 heures de voyage, c'est:

- Les insectes qui éclatent sur le pare-brise, ça fait des jolies couleurs quand on les étale avec les essuie-glace, avec l'idée candide et naïve que le produit lave-glace lave les glaces.
- Les conducteurs des camions qui doublent d'autres camions alors qu'ils roulent à peine plus vite sont un motif suffisant pour rétablir la peine de mort en France.
- Il y a une ville qui s'appelle Dieulefit, et franchement je trouve qu'il y en a qui n'ont honte de rien.
- Ma voiture consomme un plein en 450 kilomètres.
- Il existe une faille spatio-temporelle aux environs de Lyon, où on trouve à 20 km de distance un panneau qui indique la même distance de Lyon.
- Quand on arrive sur les Autoroutes du Sud de la France, ça se voit tout de suite: les voitures accélèrent toutes de 20km/h.

Ah, et aussi les tickets d'autoroute qui disparaissent par sorcellerie automobile dans les tréfonds du vide-poche, c'est hyper fourbe. Heureusement je suis souple (...disons au moins de l'avant-bras gauche).

Et puis sous mes coups répétés dans mes rollers pour pouvoir passer les vitesses sans me faire embêter par les roulettes, mon cadre en verre a explosé en morceaux, et évidemment je me suis épluché le doigts.

Mais sinon j'ai survécu, je n'ai tué personne (à part les insectes suicidaires et le hérisson-mais-il-était-déjà-mort) et ma voiture n'est pas plus cabossée que d'habitude.

Ma mère et ma soeur ont grave halluciné (ouahaha je cause en jeune) en me voyant sortir tout ça de ma petite voiture, je pense que j'ai un bel avenir dans la prestidigitation ("Et maaaiiiintenaaaaant, l'homme (hum) qui faisait sortir l'arche de Noé d'une boîte à oeufs!!") .

Et me revoilà, revenu dans le Sud, planté devant l'ordi tandis que la mise à jour de mon antivirus s'archarne avec un sadisme tout informatique sur un malheureux fichier sensé contenir un virus... Ceux qui connaissent Avast!, ça fait "Ouiiiiin ouiiiiiinn (je fais super bien la sirène)(de pompiers)(je précise pour les blaireaux qui fantasment déjà sur moi avec des coquillages sur les tétons) Attention-vous-avez-un-virus-sur-votre-ordinateur", avec une voix si expressive qu'elle ferait facilement passer Juliette (de Roméo et Juliette) pour une plante en pot.

Ah, sinon, ma chatte a pondu deux boules de poils (communément appelés "chatons"), des amateurs d'élevage félin ou de nourriture exotique?

A part ça, la piscine est rempliiiiie, home sweeeeeet home.

mardi 29 mai 2007

Grand ménage de printemps

"C'est la dernière fois que je ramasse vos caleçons crades sous vos plumards! J'en ai marre, je veux le droit de vote!"
Blanche-Neige, douce utopiste de l'époque.

Aujourd'hui, c'est le dernier jour que je passe à Metz. Et je suis en train de faire le ménage.

Attention, le ménage d'un appart qu'on rend est très différent du ménage que l'on fait quand sa nana débarque ou qu'on en a marre de renifler de la poussière. Le ménage de fin de location est au ménage traditionnel ce que Godzilla est à Garulfo (si vous ne savez pas qui est Garulfo, je vous méprise).

Il y a même une feuille de route pour nous expliquer tout bien ce qu'on doit laver. J'ai l'impression que je n'en verrai jamais la fin: le frigo, les fenêtres, les plinthes, les étagères, les placards, la tuyauterie, la douche, les sols, les murs... Sans compter que je dois empaqueter mes dernières affaires et leur trouver une petite place dans le capharnaüm de la Mounemobile©.

Après cette éprouvante journée, dodo, réveil à 6h, état des lieux à 8h et décollage pour le Sud dans la foulée.

Bon, là, pause détente Daria-pique-nique. Enfin si je trouve encore des épisodes que je n'ai pas vus sur le net.

A part ça, vivement... euh... dans plusieurs années, tiens, qu'on soit débarrassés.

dimanche 27 mai 2007

Lâchez tout!

"C'est le genre de préservatif que je pourrais retrouver entre mes chaussures."
S., à peu près


D'avance, pardon pour le manque de structure de ce billet. Je viens de vivre un week end riche en événements et je compte utiliser le présent blog pour graver mes souvenirs. Vu mon état de fatigue, il se peut que la chronologie soit assez peu respectée.

Vendredi, après quatre heures de trajet en plein soleil sur l'autoroute séparant Metz de Paris (en comptant les 10 minutes de pause repas et les traditionnelles 40 minutes de visite impromptue de la banlieue parisienne dues à mon sens de l'orientation comparable à celui d'une fougère), je suis arrivé chez ma tante. Tel l'amorphe moyen, je lis des BD pendant qu'ils sont tous partis bosser puis m'endors sur le canapé. Le soir, après un repas fort sympathique en famille accompagné de glace à la fraise maison (niam, est-il besoin de le préciser?), je relis six ou sept albums de Tintin (toute ma jeunesse) avant de sombrer dans le sommeil du juste.

Le lendemain, tout s'enchaîne: lever à 7h, RER, métro, TGV, et me voici dans la ville qui accueillera peut-être mon auguste présence l'an prochain: Lille. Comme on peut s'en douter, S., étant dotée de deux chromosomes X, est fort logiquement à la bourre. Bon. Elle finit par me bondir dessus dans le dos, et nous voilà partis dans le métro lillois qui, à mon humble avis, sent fort mauvais. Après quelques courses, je retrouve le quartier de S., les plantes injustement qualifiées de "mauvaises herbes" qui jaillissent un peu partout dans les fissures des trottoirs, les bâtiments de brique rouge et le sympathique foutoir de l'appart de S.

A peine installé que c'est le départ: pique nique improvisé dans un super parc de Lille (même si le fond sonore ressemble curieusement au son des voitures qui passent à train d'enfer sur l'autoroute à 10m de là), où je discours avec force enthousiasme de la beauté des épaules dénudées chez les femmes. Et j'assume. Après avoir profité du grand air, S., qui doit bosser son mémoire, me catapulte pour un cours de cuisine asiatique chez la Poulette, chargée de me baby-sitter l'après-midi. Retour pour les courses, donc. Nous discutons de mon statut d'esclave attaché à sa personne qui pousse d'une manière on ne peut plus sexy le chariot des courses, ainsi que des multiples sortes de riz qui fleurissent sur les rayons de Champion.

Retour en cuisine, je dépiaute les crevettes sans même faire une seule blague scabreuse (serais-je en train de m'assagir?) pendant que la Poulette prépare l'huile, le riz, tout ça... Nous faisons frire les beignets de crevette, puis après pas mal d'expériences infructueuses ardamment commentées d'un ton d'experts qui nous vaudra de la part de S., arrivée entretemps, de franches railleries, nous finissons par nous en sortir dans la confection de chips de crevette. Ensuite c'est la pause du marmiton, à part découper quelques lanières de poulet je n'en rame plus une, et je laisse la Poulette achever son repas oriental avec la dextérité qui la caractérise.

Vient enfin le moment de la dégustation, et le verdict est unanime: vivement qu'on légalise le mariage homo, qu'on puisse décréter la Poulette bonne à marier. Après ça, nous profitons sans vergogne des déboires sentimentaux de notre hôtesse pour la faire sortir, alors qu'elle était fatiguééééée et qu'elle bossait le lendemain. De toutes façons c'était écrit dans les biscuits chinois, qu'elle devait repousser ses limites, alors hein, c'était le destin!

Après une préchauffe à la vodka pomme qui laisse S. un poil plus imbibée que nous, direction la Tchouka, une boîte gay fort sympathique avec de la musique pourrie. S., déterminée à trouver à la Poulette une nouvelle conquête, râle contre les camionneuses qu'il y a "même au bar" (c'est dire! ...moi non plus j'ai pas compris), danse avec entrain et grimaces et disparaît sporadiquement dans la foule pour surgir deux minutes plus tard dans notre dos. De mon côté je passe mon temps à danser vaguement, à compter les mains au panier que je subis sans parvenir à déterminer d'où elles viennent et à enlacer la Poulette, en partie pour la convaincre de rester encore un peu.

Mais la fatigue nous abat, et nous ressortons 1h30 plus tard. Après avoir raccompagné la Poulette, retour vers l'appart de S. où nous sombrons dans un sommeil vaguement alcoolisé de douze heures d'affilée, à peine perturbé par les orgasmes à répétition de la voisine du dessus de S. D'ailleurs, à moitié endormis, nous avons disserté sur la possibilité qu'elle ait changé de partenaire, la gamme de cris employée étant selon elle très différente ("d'habitude elle le fait pas ça de crier en étouffé, comme si elle bouffait l'oreiller"). Entre les grincements et les orgasmes, on n'a pas eu grand chose à faire pour imaginer le rythme des divertissements qui se déroulaient au-dessus.

Bref, nous nous réveillons complètement dans les vapes à 16h, vaguement décidés à profiter quand même un peu de la journée. Après une pizza trop cuite, nous partons nous ballader. Joie: un parc zoologique, où je m'éclate vraiment en observant les réactions de dégoût des simples mortels devant de magnifiques chauve-souris ou de splendides serpents. Après cela, bar ("coca pour tout le monde!"), petites courses, kebab et retour chez S. avec 3 bouteilles de sangria pour la soirée et une de coca pour nous permettre de la passer, la soirée. Ensuite la Poulette débarque avec R., un pote à elle fort sympathique, et ma plaquette de chocolat que j'ai gagnée en pariant pour le régime sans elle au début de l'année. Après quelques verres, direction un festival avec des groupes de musiciens babacool accordéon-clarinette-violon and co, rebaptisé pour l'occasion le Régal Pour Les Yeux. Le premier moment depuis très longtemps où j'ai été plutôt satisfait d'être célibataire (je doute qu'une hypothétique nana ait apprécié de me voir me décrocher le cou toute la soirée pour capter le regard de telle ou telle jolie brune)(d'ailleurs j'ai pas réussi). La musique était vachement bien aussi, l'ambiance très bonne, on a bien dansé, bien rigolé, entre les slows langoureux avec la Poulette et les danses à l'arrache avec S. et R. (qui cherchait son copain des yeux en mode périscope toute la soirée), c'était bien marrant. Ensuite la Poulette est partie, après que je lui aie lu les lignes de la main avec ma grande pratique de la chiromancie ("mais SI c'est normal que la ligne du calcaire soit couplée avec celle du céleri en branche!"), puis le festival s'est terminé officiellement. Officieusement, on a passé encore une heure et demie dans la rue à écouter les clarinettistes amateurs jouer.

Finalement, retour chez S., dodo profond, interlude musical avec les orgasmes de la voisine, et réveil à midi. Après quelques heures chez la Poulette (où on a pu discuter de son toyz)(non ce n'est PAS sexuel) et où on a établi que manger du beurre dont la date de péremption était dépassée depuis 2 mois n'était pas forcément une bonne chose pour le bon goût du plat en question. Après quelques gros câlins avec la Poulette, nous établissons l'étrange tendance qu'ont les gens qu'on enlace à osciller bêtement de gauche à droite, et nous supposons qu'il s'agit d'un réflexe parental destiné à bercer une personne appréciée et à protéger pour la rassurer. Notre théorie est par ailleurs immédiatement détruite par S. qui, elle, ne bouge pas quand on l'enlace, sauf si l'autre bouge.

Après cela, retour à la gare, départ de Lille, retour à Paris, deux heures à poireauter dans la gare jusqu'à ce que V., ma pote québécoise, ne m'appelle pour me dire que finalement, elle n'avait pas assez dormi pour pouvoir sortir. Tant pis, je suis un peu déçu mais bon... D'ailleurs, fait étrange, je n'ai presque pas remarqué son fort accent qui, deux ans auparavant, me forçait à la faire répéter les choses plusieurs fois pour que je les comprenne: serais-je habitué à l'accent caribou?

Et me voilà, de retour à Paris, en train de comater en finissant de tapoter ce billet. Je crois que je vais aller me coucher, moi... Demain, c'est le retour sur Metz, et d'ici quelques jours, le grand déménagement... Vamos.

A part ça, les babacool sont de gauche, ça s'est entendu quand les accordénonistes ont joué "Hexagone"...

jeudi 24 mai 2007

On the road again!

"Les voyages forment la jeunesse. Sauf le camping, qui la déforme."
Paul-Loup Sulitzer





Allez, c'est parti, en route pour le grand voyage! Ce matin (à savoir dès que j'ai fini ce billet, ce qui devrait achever de décoller mes paupières ensommeillées), je charge la Mounemobile© d'un gros tas de cartons et de meubles que je vais débarrasser de mon appart (j'ai d'ailleurs vaincu en deux rounds mon meuble de salle de bain récalcitrant au démontage, qui m'a agressé à coup de poussière cachée quand j'ai entrepris de le retourner et de l'abattre violemment au sol par une clé au bras de Brwönsky-Kurwictz)(non regarder le catch ça m'arrange pas), je prends le volant avec un courage indéfectible et je me lance en pleine chaleur estivale sur les routes qui mènent de la Cité des Canards (ça c'est Metz, si si, y'a même des canards qui viennent dire bonjour à la fac) à notre joyeuse capitale, la Cité des Pigeons. Le tout afin de déposer mes affaires trop encombrantes pour les descendre dans le Sud, chez ma tante adorée (c'est elle qui m'a fait rencontrer Cali, c'est trop la classe)(je vous demande pas d'approuver).

Le lendemain, c'est le départ pour Lille, en train cette fois-ci (d'ailleurs mon portable vient de me rappeler en fronçant les sourcils que je dois passer chercher mes billets à la gare de Metz). Depuis le temps que S. et la Poulette pleuraient et suppliaient que je leur accorde le privilège de ma sublime présence, j'ai fini par me laisser convaincre de venir leur offrir la joie de me côtoyer. Je suis trop bon.

Non en fait elles ont insisté pour que je revienne à Lille, mais ces deux fourbes comptent se renvoyer la balle l'une l'autre... Quand S. me foutra dehors pour bosser, la Poulette prendra le relais pour me supporter, et vice-versa. M'en fous d'abord, j'aurais enfin mon chocolat (eh non Poulette j'ai pas oublié).

Ensuite retour sur Paris, récupération de la Mounemobile©, une dernière soirée sur Paris avec une amie québécoise que je n'ai pas revu depuis deux ans, et c'est reparti...

Voilà voilà, petites vacances de quatre jours, je devrais rentrer sur Metz lundi, soyez sages...

Ensuite mardi finition du déménagement, et je décolle tôt le matin mercredi. Normalement. Si tout se passe bien. Et si rien de fondamental n'a changé dans ma vie, justifiant le fait que je doive rester encore un peu en Lorraine. Qui sait? Oui je sais, l'espoir: *BLAM BLAM!* Satisfait?

A part ça, il fait une chaleur à crever dans cet appart, vivement que je me casse tiens.

PS: le blog de Magrat a planté, la nouvelle adresse est à présent accessible.

mardi 22 mai 2007

Guide vacances

"Vamos a la playa!"
Franco

Ce soir, voici un module universitaire pour passer d'excellentes vacances dans le Sud de la France, de manière à vous intégrer dans le paysage, sans ressembler à ces horribles touristes parisiens que l'on peut repérer à cent mètres à leur teint crayeux et leur accent pointu. Ce programme a pour but d'éduquer le touriste non-Sudiste moyen afin qu'il ne s'attire pas le mépris des gens du (grand?) cru par son inculture dégradante et son ignorance dangereuse ayant toutes les chances de heurter la sensibilité des autochtones.

Module 1: Géographie
- Spatialisation révisée de la France (Les trois régions françaises: Marseille, Aix-en-Provence, Paris): 30 heures
- Pourquoi au-delà d'Avignon, c'est Paris : analyse sociologique d'un fait logique et établi. Etudes sur le terrain: à Lyon, ça cause pointu. 30 heures.
- La Provence, c'est le plus beau pays du monde. D'ailleurs c'est le seul qui vaut le coup. Réussir à s'en convaincre et à persuader. Travaux pratiques : stages d'endurance à la peinture de Cézanne. 30 heures (voire plus pour les gens qui ont vraiment du goût).

Module 2: Conduite
- Acheter une voiture dans le Sud coûte cher, et pour avoir la climatisation il faut rogner sur une autre option. En général, les clignotants. De toutes façons le Sudiste sait où il va. 30 heures.
- Conduite marseillaise: apprendre à passer quand le bonhomme devient rouge, et pas quand le feu devient vert. Travaux pratiques, 10 heures.
- Conduite marseillaise: les limitations de vitesse, c'est pour les Parisiens. Travaux pratiques, 10 heures.
- Conduite marseillaise: les priorités à droite, ça dépend dans quel sens on arrive, ça change tout le temps. Dans le doute, on passe. Travaux pratiques, 10 heures.

Module 3 : Vie sociale
- L'accent marseillais est un art complexe, l'imiter revient à insulter l'âme de Marseille et tous ses habitants. Autant vous suicider tout de suite si vous comptiez vous y essayer sans entraînement intensif. 45 heures.
- L'accent marseillais est un accent de pèquenaud à Aix, où la langue principale est l'Aixois. Apprendre à passer d'un accent à l'autre et distinguer les zones géographiques où les utiliser. 30 heures.
- L'OM est une divinité. Ne pas dire "allez l'OM" au moins une fois par jour de manière audible par des gens du Sud est un blasphème et une hérésie. 30 heures.
- Pagnol est une autre divinité, plus axée vieux. Chaque bâtiment de Marseille doit vous faire dire "tiens, ça me rappelle un peu Pagnol!". 50 heures.
- Les vieux ont toujours raison. On admet ce principe pour la bonne raison qu'ils ont un accent trop prononcé et une dentition pas assez complète pour pouvoir les comprendre tout à fait. 30 heures.

Module 4 : Ecologie
- Survivre aux cigales sans passer l'été à cogner sur les troncs. 50 heures.
- Le pastis est une boisson rigoureusement naturelle qui vient de chez nous. Respect de l'anis. 20 heures.
- Le cannabis n'est pas une substance naturelle qui vient de chez nous. Mais ça emmerde les flics. Respect du cannabis. 20 heures.
- Les moustiques sont des vampires, mais vous ne risquez pas de devenir un vampire. Savoir se recouvrir de lavande et de citronnelle tous les soirs. 20 heures.
- NON les cagoles et les kékés ne mordent pas. Vous pouvez même les nourrir, à condition que la cacahuète soit assaisonnée d'une dose raisonnable de cyanure. 20 heures, travaux pratiques.

Module 5 : Vie pratique
- Justifer le fait de prendre des photographies souvenirs par des "ça me rappelle mon enfance!" avec l'accent étudié dans le module 3. 20 heures.
- La pétanque est un art et un sport auquel on s'adonne avec enthousiasme. 40 heures.
- La statue de Cézanne à Aix est hideuse et représente un gribouillard incompétent, mais il est né par chez nous alors c'est un dieu sur terre. Vénération du barbu: 30 heures.

Avec ça, vous passerez facilement pour des Sudistes pur souche adaptés à leur environnement. En cas de suspicion, offrez du pastis.

A part ça, ce soir, c'est riz au lait, niam!

lundi 21 mai 2007

Les oubliés

"Salut mémé c'est moi! Où es-tu? Oh la vache ça pue le mort chez toi! Mémé! Ouhou! Mémé! Mémé? ...Mémé?"
Anonyme


Je viens de retrouver deux oubliés, un qui s'était planqué dans l'entrée et un autre sur la penderie... Sont-ils fourbes ces dessins tiens. Hop, voilà du rab:

Lui c'est la première chose que les gens voyaient en entrant chez moi, la devise de mon appart. Le choix des couleurs est mauvais, j'aurais du lui faire au moins le chapeau rouge, histoire d'avoir un Red Cap (un lutin maléfique pour les incultes)... J'ai voulu jouer sur deux tons de bleu et ça donne pas super, mais j'aime bien le dessin quand même.



Et ça c'est mon personnage préféré, que j'aurais griffonné dans les marges de mes cours si je ne les prenais pas sur ordinateur. Autour vous avez un échantillon de ma super écriture de pirate/elfe/gothique/drogué, selon comment on voit les choses. Ca peut être les quatre à la fois. La chanson c'est Mad World, j'en parlerai sans doute un jour ou l'autre dans une explication de paroles...
.

A part ça, non je n'ai pas oublié, non je ne suis pas passé à autre chose, non mon amour pour T. ne s'est pas brusquement évaporé, et non je ne pense pas que "ce n'est pas si grave que ça". Je n'éprouve juste plus le besoin d'en parler. C'est juste pour info, il y en a plusieurs qui se posent la question apparemment.

Gribouillages

"Je ne dessine pas, je m'exprime.
- Alors je vais te prendre un rendez-vous chez l'ortophoniste d'urgence."
Picasso et sa mère.

Aujourd'hui je dénude mes murs (faute de mieux... hum). Eh oui, le déménagement approche. J'ai décroché toutes mes citations, mes affiches, et aussi mes dessins. Alors comme promis, voilà mes oeuvres...

Pour info, je n'ai pas grand chose à carrer des notions de copyright, donc si un esprit supérieur parvient à voir le talent présent dans ces gribouillages et souhaite les utiliser à des buts privés, qu'il le fasse, rien à carrer. Dans le cas d'utilisation dans un site pédophile néo-nazi islamiste nihiliste, toutefois, j'apprécierais un petit mail pour ne pas avoir l'air con si des flics débarquent chez moi au milieu de la nuit.


Je commence par un de ceux que j'aime le moins, le gobelin sur le lézard. Je le trouve trop simple, pas assez travaillé tant sur le trait que sur la couleur, mais bon... J'avais envie de dessiner ça, et je l'ai gardé malgré le résultat assez médiocre.


Lui c'est un de ceux que j'adore, un lutin sur un oiseau chanteur. La grosse erreur du dessin est l'aile droite du volatile... Où est-elle rattachée? Bref, j'ai découvert cette malformation alaire à la fin du coloriage, donc trop tard pour corriger. Mais j'aime bien ce dessin quand même.

Là encore, ce n'est pas du grand art, mais j'avais très envie de dessiner des spirales, alors je me suis attelé à ce maître des vents. Le dessin est simple, la couleur simpliste, mais je me suis bien amusé à le faire.

Ma mandragore, qui a pris une teinte étrangement bleutée alors que normalement elle est plus ocre que ça...


Une fée ménestral, je suis particulièrement fier de l'effet de lumière sur le chapeau.


Une assassin avec plein de bras, la tête est un peu grosse mais bon... J'aime quand même bien les bijoux tout partout.

Mon préféré sans contestation, le gobelin et la fée dans un combat épique... C'est le seul où il n'y ait pas de grosse erreur.

Là, j'avais décidé de dessiner ma fée personnelle. Etrangement, elle rassemble beaucoup de caractéristiques d'une personne en particulier... Ce dessin lui était d'ailleurs destiné, mais je n'ai pas eu l'occasion de le décrocher de mon mur pour le lui donner.


Un forgeron Nain.


Un garde fée (me suis gourré dans le remplissage des rayures, c'est pour ça qu'elle semblent déséquilibrées, il a fallu que je raccommode).

Ma série des Quatre éléments: la Sylphide...

...la Salamandre...

...et l'Ondin. Manque le Gnome, je sais. Toujours eu la flemme de le faire.

Un Nain sur son dodo de voyage (je suis super fier des couleurs du piaf).

Et je finis par la superstar de mon mur, qui attirait invariablement des commentaires du genre "ooooh j'adooore ta sorcière!". C'est vrai qu'elle a une bonne gueule.
.
Tenez pendant qu'on y est, je précise une chose que tout le monde me demandait régulièrement en rentrant chez moi: NON je n'ai pas copié ces dessins, et OUI j'en suis l'inventeur et l'auteur original. Voilà.
.
A part ça, j'ai soif.

Overbooking du chaos de la mort

"Ni Dieu, ni maître, ni lessivage des sols: jamais vous ne verrez à genoux!"
Le Chevalier Noir, juste avant de perdre ses lunettes dans l'herbe.

Je sors d'un rêve fort étrange, comme à peu près l'intégralité des rêves que je fais. Une histoire de cantinière fourbe qui me vole un morceau de mon sandwich au poulet pendant la pause repas d'une expédition secrète au fin fond de la forêt amazonienne, histoire de vaincre des méchantes bestioles pleines de dents qui menacent le monde. Et puis, alors que je la poursuis avec la ferme intention de la tuer pour sa traîtrise infâme (apparemment le poulet a une forte valeur monétaire ou symbolique, allez savoir), la cantinière dévoile son vrai visage, qui est celui de la bestiole précitée, tout comme le cuisinier et la plupart des membres de l'expédition.

Je suis successivement un jeune garçon débrouillard, un aventurier quadragénaire blasé et une petite fille chelou avec des pouvoirs mystiques (seulement trois rôles cette nuit, ma maladie se calme)(c'est le Coefficient de Moune: plus je suis malade, plus mes rêves me font prendre des rôles différents). Et je finis par m'enfuir (enfin, les trois finissent pas s'enfuir) quand le cuisinier se met à rugir bizarrement et à nous projeter dessus une enveloppe kraft façon cat's eyes, qui traverse le canapé (ce qu'un canapé fout dans un campement d'expédition en Amazonie, je ne le sais point). Malheureusement le réveil intervient ici, je ne saurais jamais comment nos héros finissent par vaincre les bestioles baveuses pouletophiles de l'espace lançeuses d'enveloppe kraft. C'est une grande perte.

Bon, sinon j'ai plein de trucs à faire aujourd'hui, maintenant que je suis réveillé et plus trop malade. Overbooké moi, j'aurais même pas le temps d'écrire mes histoires je sens.

J'ai des CV et des lettres de motivation à faire, histoire de voir si je peux me trouver un stage en août ou juillet (en Bretagne par exemple, comme ça je fais d'une pierre deux coups).

Il faut que je fasse ma vaisselle.

Je dois demander par mail à mon prof de phytosociologie (La sociologie est l'étude scientifique des interactions sociales humaines et de ce qu'elles produisent: les idéologies, les croyances, les filiations, les communautés, les sociétés, les cultures, les habitudes, les traditions, etc. La phytosociologie n'a rien à voir) pour avoir des lettres d'appréciation par des profs, pour les inscriptions à Toulouse.

Je dois voir quand ont lieu les inscriptions pour Metz.

Je vais aller faire des courses pour acheter du riz et du curry pour mon estomac encore fort fragile.

Je dois commencer à décrocher mes dessins des murs (si j'ai le temps je les scannerai en même temps) et remballer mes affaires.

Et... en fait c'est tout. Mais c'est long tout ça, en particulier les CV et lettres de motiv, même si j'envoie quasiment toujours les mêmes.

A part ça, le smecta c'est vraiment pas bon, mais c'est efficace: j'en ai pris trois et je suis passé de l'évanouissement chronique à l'absence totale de symptômes.

dimanche 20 mai 2007

Malade

"Maladie (nf): développement d'une population de bactéries, virus ou champignons au sein de l'organisme d'un animal eucaryote, altérant ses fonctions vitales et lui donnant une gueule de déterré. Chez les individus de sexe mâle, un autre symptôme est le fait qu'ils sont persuadés qu'ils vont en mourir, histoire d'attirer la compassion des femelles."
Encyclopaedia Multiversalis Alien

"Lavettes!"
Note dans la marge

Bon, le verdict est tombé: entérite sévère d'origine virale. Maladie contagieuse, diète absolue, repos et médicaments. Médicaments que je ne peux pas aller chercher parce que trop malade, donc A.-la-Ptite, en plein déménagement, devrait trouver cinq minutes pour y aller... J'espère.

Je suis tombé dans les pommes pour la troisième fois de ma vie tout à l'heure. Je déteste ça. Et évidemment en tombant je me suis défoncé le crâne, l'épaule et le genou contre le lit. Du bol dans mon malheur, je pense, ça aurait pu être pire (heureusement que mes coussins étaient en foutoir et ont amorti la chute).

Bref, voilà, malade, défoncé, à la diète et tout seul, j'adore l'ambiance post-exams de Metz tiens...

A part ça, j'ai chaud... et puis froid aussi.

Insomnie

"L'ordi allumé,
Les traits tirés,
La lune ricane"
Moi, d'humeur haïkuenne



Hier, j'ai été malade. Après mon long billet sur la soirée de désintégration, j'ai eu un violent coup de mou, et je me suis retrouvé à dormir par intermittence pendant tout l'après-midi. Le crâne en feu, les yeux flous et un mal de ventre tenace... Au début je pensais que ce n'était que le contrecoup de l'alcool ingurgité hier et du manque de sommeil. Mais en fait non. J'ai de plus en plus mal à la gorge, ma tête ne guérit pas malgré le repos et les cachets (je n'en ai jamais autant bouffé qu'hier) et mes rêves sont encore plus étranges que d'habitude.

Je connais mon corps, et je sais que quand je rêve que je suis plusieurs personnes à la fois en passant à chaque seconde de l'une à l'autre, quand j'ai besoin de toucher mon visage pour être bien certain que je suis tout seul dans mon lit, je sais que je suis malade. Alors voilà, je suis le seul blaireau capable de tomber malade le soir de la fin des exams.

En plus j'étais invité à deux soirées, A.-la-Ptite et Y.-Jésus-est-parmi-nous m'ont appelé coup sur coup pour sortir. Et je n'ai pu que répondre misérablement que ce soir je guérissais. Alors que la Ptite voulait me présenter pleeeiiin de jolies jeunes filles fichtrement déçues que je ne vienne pas (d'après elle), et chez Jésus la fête semblait déjà à son comble.

J'ai tout essayé pour me remettre d'aplomb, sans résultat: la soupe aux asperges m'a fait bouillir, l'ouverture de la fenêtre frissonner, l'Histoire Sans Fin m'a gavé (la preuve que je suis malade, d'habitude je peux le regarder facile deux fois de suite), la sieste m'a laissé plus mort que vif et l'écriture n'a pas réussi à m'aérer l'esprit.

Et comme évidemment j'ai trop dormi aujourd'hui, je me retrouve les yeux grands ouverts à 2h du matin, après avoir largement fait mes 7 heures de sommeil nécessaires à mon bon fonctionnement. J'ai voulu écrire un peu, mais j'ai encore trop mal à la tête pour avancer mes histoires... J'espère que demain ça ira mieux, j'ai tellement attendu d'avoir le temps d'écrire... Donc résultat, en surfant pour découvrir une image pour illustrer l'insomnie, j'ai découvert le blog de Paprika. C'est étrange parce que ce n'est pas du tout le style de dessin que j'affectionne (trop réaliste à mon goût), pourtant je m'y suis laissé prendre et j'ai lu la quasi-totalité des pages.

J'ai bon espoir d'aller mieux rapidement, demain soir je suis re-invité chez la Ptite et je compte bien y aller, cette fois, filles ou pas, m'en fous: il en va de mon honneur. La maladie ne m'a jamais fait plier plus de deux jours de suite, c'est pas à l'orée du mois de juin que ça va commencer! Mes idées commencent à s'éclaircir un peu, et la fatigue "naturelle" (et pas l'abrutissement lié à la maladie) se fait un peu sentir. Encore une petite heure et j'irais dormir "en vrai".

PS: y'a le concert de Gorillaz sur la 6 en ce moment, et plein de clips! Finalement c'est cool les insomnies...
PPS: et y'a des dauphins sur la 1!! C'est décidé, j'arrête de dormir la nuit.

A part ça, j'ai envie d'avoir une femme dans mes bras.

samedi 19 mai 2007

Liberté, mélancolie et gueule de bois

"Alcool (nm): mot qui désigne une catégorie de boissons contenant une dose variable de poison lent, ayant pour principaux effets après ingestion la perte d'inhibitions (blagues salaces, câlins à tout le monde, envie de virer ses fringues sans complexe), la connerie (rire aux blagues salaces, cris à la "jvais mouriiiiiiir", pas être foutu de voir quand une nana s'intéresse à soi et finir avec une autre), l'envie de vomir et un mal de crâne puissant et persistant au réveil. Exemple: les étudiants boivent de l'alcool, et ça se voit."
Encyclopaedia Multiversalis Alien.

"Quels cons, mais quels cons!!"
Note dans la marge


Je n'arrive plus à dormir, pour cause de pieuvre incandescente enserrant ma pauvre cervelle dans ses cruels pseudopodes. Je me suis couché à 5h du matin, après une "soirée de désintégration" mémorable.

Le début de soirée commençait fort: comme ceux qui parviennent à traduire le mounique archaïque des steppes ont pu le comprendre, à 17h30 on entamait déjà la vodka pour fêter l'anniversaire de B. Résultat: casquette de plomb à 19h, quand mes invités (ils étaient 8, j'ai jamais eu autant de monde chez moi!) sont partis. Et j'étais attendu à 20h30 pour la soirée officielle chez P.-aux-gros-seins (la plupart des gens avec qui je traîne ont eu des surnoms hier soir, je crois que je suis le seul à les avoir tous retenus)(ou alors je les invente). Donc, plein comme une huître, je décide de m'étendre histoire de récupérer un brin (parce que les vodkas orange étaient fichtrement serrées, même B. a moins bien résisté que moi et est allé s'effondrer dans les toilettes, blanc-jaune comme une merde de crémier. Bon il avait fumé aussi, alors que pour moi fumer c'est le mal).

Réveil brusque à 20h45, meeeeerde quel con il aurait été intelligent de mettre un réveil avant de s'allonger. Malheureusement, intelligence et éthanol ne font pas bon ménage, donc résultat me voilà à la bourre. Bon... prenons ça avec philosophie:
- Pour une fois que c'est moi
- Je vais enfin savoir ce que c'est de se faire attendre comme une nana
- Et puis d'abord, hein, bon, merde, non mais sans blague!

Fort de ces trois arguments indestructibles, me voilà parti vers ma voiture. Ca tangue plutôt pas mal, mais je connais ma résistance à l'alcool (j'ai eu l'occasion de faire pleeeeiiiin d'expériences cette année) et quand je suis dans cet état, je suis capable de conduire tout à fait prudemment. La preuve: j'étais tellement attentif que j'ai freiné avec des réflexes que je ne me connaissais pas quand un connard de sa mère de merde de la putain de bordel de sa race maudite a déboîté brusquement de derrière un bus. Trop fort moi.

Ensuite, après avoir garé ma voiture, je m'interroge... J'y suis pourtant allé deux fois déjà, mais... Bordel c'est par où, la maison de P.-aux-gros-seins?? Alors j'appelle C.-la-Franc-comtoise, qui m'explique obligeamment comment me rendre à la soirée. Et aussi étrange que ça puisse paraître, j'y arrive du premier coup.

A l'étage, l'ambiance est à son paroxysme: la télé n'est pas allumée. Si, c'est un critère: ma dernière soirée là-bas s'était achevée sur des sketches de Gad Elmaleh et avait, de l'avis de tous, tourné à la soirée chiaaaaante. Ben là non. Je crois même que c'était la première fois que je voyais des bières chez elle. Bon c'est Y.-Jésus-est-parmi-nous qui les avait ramenés, mais même. D'ailleurs c'est marrant de le voir bourré lui, on dirait vraiment un Jésus homosexuel et alcoolique en pleine crise de foi ("Allez viens mon champion!", "NON bordel vous partez pas vous êtes des gens trop bien!!"), alors qu'il n'est ni l'un ni l'autre. C'est tordant mais je ne respecte plus la trâme chronologique de ma brillante histoire, donc reprenons.

Je passe donc le début de soirée jusqu'à minuit chez P.-aux-gros-seins, à essayer le foulard de A.-la-blonde et m'en faire une cravate, jouer avec le clébard qui porte une culotte taille trois ans ("non mais elle a ses règles tu comprends..." "...ah ouais, je comprends... grave même... hum..."), à piquer des fous-rires avec C.-la-paysanne sur l'incapacité d'A.-la-blonde à s'asseoir sur un canapé sans faire tout bouger et renverser les boissons que C.-la-paysanne tenait en main, consoler A.-la-blonde qui, légèrement imbibée, l'a presque mal pris, jouer à Roméo et Juliette en bas de l'appart (quand on en a eu marre on est allés promener le clébard dans la rue) avec C.-la-Naine, à bavarder sérieusement avec C.-la-ptite-punk (surnom que je suis le seul à utiliser, y'a un copyright dessus!) de comment-ça-va-toi, à essayer de dresser le chien de P.-aux-gros-seins à "choper les couilles" en balade avec S.-l'acteur-porno, J.-à-vélo, M.-fils-de-flic et P.-aux-gros-seins, en rencontrant au passage des gens super cool qui nous ont souhaité de bonnes vacances, bref, c'était bien marrant.

Ensuite décollage pour la "vraie" soirée, au bord de la Seille, dehors, avec tout l'amphi et plus encore. On tourne, on va voir tout le monde, je passe 20 minutes à discuter avec une jolie blonde que je n'ai jamais osé aborder sérieusement (je sais: "le naaaaaze"), je bavarde avec plein de gens de sujets aussi divers que la capacité à faire la fête des gens du Sud ou le fait que le cocktail de C.-la-Naine est immonde (même si on en a tous bu au moins deux fois), j'observe les effets de la nouvelle technique de guitare-au-couteau de A.-Cactus, je retrouve A.-la-Ptite, la troisième de notre dream team, je bavarde avec plein de gens à qui je n'ai pas adressé un mot de l'année (et je le regrette maintenant, ils sont tous cool en fait dans cet amphi), bref, soirée de désintégration fort réussie.

Et puis vient le moment des adieux. Mélancolie, tout le monde au bord des larmes (et oui, la sélection en M2 ne nous permettra pas de tous nous retrouver). A.-la-Ptite fond en larmes parce que sa coloc, C.-la-ptite-punk, s'en va au Bénin dans deux jours et malgré le fait qu'elle nous ait dit toute l'année qu'elle ne la supportait plus, comme tout le monde s'en doutait, elle a en fait un coeur gros comme ça et l'aimait beaucoup. Tout le monde se tombe dans les bras... Je passe de longues minutes enlacé avec ma ptite punk qui me fait des compliments qu'on ne m'a jamais dits, ému aux larmes j'arrive à peine à articuler que moi aussi, je suis heureux de l'avoir rencontrée. On fait des blagues sur le fait qu'on va aller buter les profs s'ils ne nous prennent pas tous en M2, mais le coeur n'y est pas. Je prends A.-la-blonde dans mes bras, et C.-la-paysanne (alors qu'elle DETESTE les câlins), et même C.-la-Naine, qui m'a toujours trouvé trop "tactile" (oui les gens du nord ont plus de mal à se montrer leur affection en se tombant dans les bras), me saute dans les bras. Comme d'hab, les copains respectifs de ces demoiselles (pour ceux qui sont présents) me foudroient gentiment du regard, en connaissant cependant parfaitement mon rôle, toujours le même: le "mec génial qui rendra la fille avec qui il sortira hyper heureuse", celui dont on s'étonne qu'il soit célibataire "avec toutes ces qualités, enfin!" mais avec qui on ne serait jamais sorti soi-même. Ca peut pas vraiment s'expliquer, mais j'ai fini par me faire à ce rôle: l'épaule pour les filles et même les mecs, tout le monde m'adore et trouve scandaleux que je sois trop courge pour me trouver une nana géniale, mais aucune fille ne sortirait avec moi malgré ma prétendue génialitude. Je suis habitué, donc tout va bien. C'est même agréable d'être une personne qui compte, sans autre idée derrière. Mais bon... je suis trop doué en amitié pour m'en sortir en amour, en fait, j'ai mal réparti mes talents...

Y.-Jésus-est-parmi-nous, rond comme une queue de pelle, nous retient ("Ah NON je suis PAS D'ACCORD vous restez ICI!!"), mais on finit par décoller au fur et à mesure. Pendant le chemin de retour je sens poindre puis couler des larmes de tristesse, bordel heureusement que je suis tout seul...

Et voilà, vu que je n'ai pas trop bu je peux reprendre le volant, je rentre chez moi, me deshabille et m'écroule sur mon lit. Le réveil est rude: j'ai perdu mon amour, et je ne verrai plus nombre de mes potes, si ce n'est tous si je ne suis pas pris en M2 ici. Et en plus cette connasse de pieuvre s'éclate à me broyer les neurones à coup de tentacules.

La vie est ainsi faite, soyons philosophes... Et puis il reste le net.

A part ça, c'est la libération, je vais pouvoir écriiiiiire, ahaha!!!

vendredi 18 mai 2007

Finito

"Sale pochtron!"
Moi, à moi.

Il est 19h37. Et j'ai déjà deux verres de vodka dans le museau. A dire vrai, deux tasses de vodka. J'ai invité des gens chez moi, et avec A. et B., on a commencé fort: vodka orange. Ce qui, dans notre langage si particulier, signifie 1/2 vodka, 1/2 orange. Donc je suis légèrement HS, là. Ne vous étonnez pas des lettres en trop ou des fautes de frappe, c'est normaaaaal.

J'ai fini mes partiels, je m'en suis à peu près sorti ce matin, et j'ai réussi à mon avis tranquille cet aprem. Et voilà. Fin du jeu, je ne suis plus qu'un pauvre gars qui va se bourrer la gueule soir avec ses potes.

Et le pire c'est que j'ai dans la tête "Dragostea din tei". L'amour sous les tilleuls, ouais... Remarque moi l'arbre je m'en fous, tant qu'il y a de quoi faire. Oui quand je bois j'ai des tendances paillardes, et j'assume. Je suis célibataire depuis plus d'un an, il paraît, il est quand même temps que je me conduise en tant que tel: comme un gros lourd obsédé par le cul et aussi subtil qu'un enclume au musée du cristal.

Bref, je vais m'allonger parce que ça devient grave là...

A part ça, c'est la QUILLE!!!

Dernière ligne droite

"La dernière fois que j'ai passé des examens, j'ai échoué. Et pourtant c'était des tests médicaux."
François Mitterrand

Voilà, aujourd'hui c'est mon dernier jour à Metz en tant qu'étudiant en écologie. Après ce soir, je redeviens un simple mortel qui s'extirpe avec bonheur du système éducatif de l'enseignement supérieur. Après ce soir, je redeviens un être humain tout bête, un parmi tant d'autres.

Avant ça, j'ai deux examens. Le premier je l'ai révisé hier, j'ai encore un peu de mal à comprendre de quoi ça parle ces conneries. Des milieux aquatiques, certes, mais à part comprendre que le brochet était un chasseur à l'affût et qu'il préférait les milieux avec plein de plantes pour pouvoir se cacher... Non j'exagère. J'ai aussi appris qu'une source d'eau dans un marécage était une source hélocrène. Ca me fait une belle jambe, mais je le sais. Enfin bon, ce partiel là, je le sens mal. Et puis cet aprem, je vais pouvoir parler de réchauffement climatique, de changements globaux et de plantes invasives, donc je crois que je devrais m'en sortir en me souvenant de quelques articles traînant sur ce blog. Mais on ne sait jamais, vu que c'est une matière d'apparence facile je sens bien le coup en traître des profs...

Ensuite c'est la quille. Ensuite j'offre son canard en plastique à B., qui ne peut même pas rester pour la fête-murge du soir parce que sa soeur convole en justes noces le lendemain, et pourtant c'est son anniversaire... Ah, la famille... Ensuite je lui bourre la gueule pour qu'il passe un super voyage, mouahaha. Et ensuite... on partira avec A., amputés d'un morceau de notre trio de la mort qui tue, se pochtronner la courge dans l'appart d'une pote de fac, devenu vide et accessible parce qu'elle a plaqué son mec. D'ailleurs entre parenthèses il y a eu beaucoup de ruptures ces derniers temps, est-ce un effet de mode, une envie de se libérer avant les aventures d'un soir en été?

Et puis la semaine prochaine je remballe la marchandise, j'empaquète mes affaires (me faut des cartoooons!), et je pars amener les plus grosses (télé, micro-ondes, meubles, aspirateur...) chez ma tante à Paris... De là, je m'offre un week end de la Pentecôte à Lille pour aller voir S., la Poulette et peut-être ma cousine si elle est dans le coin. Puis retour à Paris le dimanche pour passer boire un verre avec une amie québécoise de passage à Paris. Ensuite retour à Metz, et si rien de nouveau à ce moment là (oui j'ai toujours de l'espoir, mais j'assume), je mets le reste de mes caisses dans ma voiture, et direction le grand sud, la piscine, les potes, les chats et l'absence totale de prise de tête.

Quel programme mes amis...

A part ça, faut que je relise ces histoires de production individuelle des poissons... Argh.

jeudi 17 mai 2007

Réchauffement climatique: ce qu'il faut savoir

"Le réchauffement climatique est au port du bikini ce que l'alcool est aux moches : ça aide."
Pedro Almodovar
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J'en parle depuis le tout début de ce blog comme d'une catastrophe de folie du chaos de la mort, mais sans jamais expliquer pourquoi. Alors ce coup-ci, c'est décidé: je me fends d'un article sur le réchauffement climatique pas piqué des vertes et des pas mûres, histoire de rabattre leur caquet une bonne fois pour toutes aux sceptiques et aux ahuris qui croient que c'est un processus naturel.
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Le réchauffement climatique fait d'abord courir un grand risque à la biodiversité de notre planète. La hausse des température va détruire certains habitats d'espèces qui ne peuvent supporter qu'une certaine gamme de températures (espèces sténothermes), et va considérablement modifier le milieu : la fonte de la calotte glaciaire arctique, par exemple, met gravement en danger des espèces comme l'ours blanc, dont on considère que la phase critique d'extinction démarrera en 2012.
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D'abord, précisons les choses: oui, un réchauffement climatique est, tout comme une phase de glaciation, quelque chose de naturel qui est déjà arrivé bien des fois et arrivera encore pas mal de fois à notre planète. Tout cela dépend d'un tas de données astrophysiques de distance au soleil, de cycles réguliers, tout ça, enfin des trucs que je ne maîtrise pas du tout. Mais les grandes perturbations de températures qui ont foutu le bordel sur la planète, ça a existé, c'est naturel.
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De même, notre planète a déjà connu cinq crises au niveau de la biodiversité, qui ont considérablement réduit le nombre d'espèces animales et végétales à la surface de la planète. La cause n'a pas toujours été une modification du climat, selon certains scientifiques: la théorie dont on nous parlait quand on était petits à propos de la météorite géante qui a percuté la Terre et a entraîné la disparition des dinosaures semble prête à être validée.
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Bref, le réchauffement climatique et l'érosion de la biodiversité sont des processus naturels. Le truc c'est que ces événements laissaient largement le temps aux espèces qui ne supportaient qu'une marge de température réduite de s'adapter aux modifications de leur habitat. Et les plus fortes s'adaptaient toujours et survivaient, c'est la sélection naturelle.
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Alors on se demandera, que fait-on d'autre que faire nous-même la sélection naturelle? C'est l'homme qui modifie son environnement, les autres espèces n'ont qu'à s'adapter ou disparaître: nous ne sommes qu'un vecteur de la sélection naturelle. Outre le débat sur le droit de l'humanité à décider du destin des autres espèces, il y a un autre problème. La sélection naturelle se fait, au mieux, en quelques milliers d'années. Or le réchauffement climatique actuel se fait à une vitesse totalement inconnue des écosystèmes terrestres. Voyons le graphique suivant:

La zone orange foncé est la mesure des températures faites par carottes de sols. La zone orange clair, ce sont les températures mesurées actuellement. La zone verte, les différents modèles mathématiques, plus ou moins pessimistes, qui évaluent la hausse future des températures si on continue comme ça.
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Comme je l'ai dit, la hausse des températures modifie considérablement les habitats, et la rapidité du phénomène ne laisse pas le temps aux espèces de s'y adapter. D'où disparitions en chaînes ces dernières années d'espèces dont le maintien reposait sur une courbe de température à peu près stable ou sur un habitat non modifié. Un petit exemple qui vous dira peut-être quelque chose: la grande barrière de corail, un écosystème marin immense et d'une richesse floro-faunistique incomparable. Le petit point blanc vers le milieu à droite, c'est un hélicoptère, histoire que vous visualisiez l'échelle.

La plupart des coraux n'apprécient pas du tout les variations de température. Ils ont alors tendance à blanchir, puis à mourir. On considère que 95% de la Grande Barrière de Corail sera détruite dans les 50 ans à venir.




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Parlons à présent de la hausse du niveau des mers. Souvent prise pour une vaste blague, cet événement sera pourtant responsable de grandes pertes humaines et matérielles. L'idée reçue est que la fonte des glaciers flottants, des icebergs, va faire monter la mer. Or, si l'ensemble des icebergs fondaient (ce qui serait un rude coup parce qu'on risque d'avoir besoin d'énormément d'eau douce d'ici peu de temps, vu notre rythme de croissance), ça ne ferait, au mieux, qu'élever le niveau de la mer d'un ou deux millimètres. Le problème c'est que les glaciers qui sont menacés, ce sont ceux qui sont sur la terre ferme, au Groenland par exemple. Eux peuvent hausser le niveau des océans de plusieurs dizaines de centimètres, ce qui réduira entre autres les territoires du Bangladesh (11% des terres émergées!), de la Floride et des Pays-Bas, situés sous le niveau de la mer.
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Le réchauffement climatique a également une autre influence, plus difficile à cerner: il met gravement en danger l'effet de serre de la planète. Les GES (Gaz à Effet de Serre) sont des gaz qui absorbent les rayonnements solaires et augmentent le pouvoir réchauffant de ces rayons. Sans ces gaz, la température moyenne de la Terre tournerait autour de -18°C (15°C de moyenne en réalité). Ils sont composés, entre autres, de vapeur d'eau, de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et d'ozone (O3). Ces gaz peuvent être relâchés de manière naturelle mais ponctuelles, comme lors des éruptions volcaniques, ou artificielle, par l'industrie et les transports humains. Une part respectable des dégagements de méthane provient également de la digestion des ruminants (gaz intestinaux).
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C'est de méthane que nous allons parler. Enormément de méthane est contenu dans le permafrost, le sol qui reste toujours gelé aux pôles. La hausse des températures fera fondre les glaces qui retiennent ces gaz, ce qui libèrera une quantité phénoménale de CH4, qui s'éparpillera alors dans l'atmosphère et augmentera encore l'effet de serre.
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Tout ça ressemble à un scénario catastrophe, pas vrai? Et pourtant, ce n'est pas un film: c'est la réalité.

Voilà ce qu'il en est.
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Alors, il y en a encore qui prennent les écolos pour de dangereux fanatiques rêveurs qui fument des géraniums et ne pensent qu'aux oiseaux et aux petites fleurs? Qui sont les rêveurs, maintenant? Qui ne veut pas voir la réalité en face? Qui se voile le museau? Qui est égoïste et dangereux, maintenant? Qui se persuade que ce qu'il a en face de lui n'existe pas? Vous, ou nous?
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A part ça, l'humanité me déprime tiens...

mercredi 16 mai 2007

6 matières sur 8, dernière ligne droite!

"Si Jésus marchait sur l'eau, alors il était hydrophobe, un peu comme l'huile. Donc il ne devait pas se laver souvent. Dans ces conditions, je comprends qu'on l'ait crucifié plutôt que donné à bouffer aux lions du cirque..."
Albert Einstein

Je suis encore vivant. Mais alors de justesse. Deux examens en moins, et pas les moins pire.

D'abord, génétique des populations et évolution... l'examen que je craignais le plus s'est en fait révélé plutôt accessible, ou alors je suis devenu supérieurement intelligent pendant la nuit.

Et ensuite, cartographie, ce qui m'a convaincu que la nuit n'avait en rien fait grossir mon cortex. La bûche. Quatre profs pour une seule matière, quatre sujets avec des questions aussi simple que "quelle est la différence entre RTF et NG93 qui sont tous deux utilisés par l'IGN?" Moi ça ne me parle pas ça, à part "IGN" je savais même pas de quoi il parlait le monsieur. Alors j'ai répondu aux questions d'analyse de carte, pondu des trucs que je ne pensais même pas savoir sur un des quatre sujets avec une chance sur deux que ça tombe faux, jeté trois mots sur les deux derniers, et hop, j'ai battu mon record de temps passé en partiel: 48 minutes! Le record précédent était l'examen d'économie de première année, où j'étais resté 1h, comme la majorité de ma promo de l'époque (faut dire, un QCM de 20 questions en 2h...). Premier sorti, et de loin. M'en fous d'abord, je me vengerai en critiquant allègrement leur enseignement de la cartographie sur le papier de commentaires du Master. Yerk yerk yerk.

Donc après ce lamentable échec qui ne rattrapera certainement pas la maigre performance pratique d'hier (mais je compte quand même dépasser les 7/20 au final), je suis allé acheter le cadeau d'anniversaire de B. Et je lui ai trouvé un super canard de bain qui fait "coin coin"!!

Et après courses, bavardage avec des gens qui sont venus taper l'incruste chez moi, et là je bosse. Je sais, là maintenant on ne dirait pas. Mais même si j'ai un jour de libre demain, vu que je suis sérieux, je travaille quand même cet aprem. Mais pas ce soir. Ce soir, y'a Friends, Kaamelott et les Experts. Soirée glandage devant la télé, et j'assume. Fallait pas m'en offrir une.

A part ça, j'ai mal à la tête. Cachet, et retour au turbin.

mardi 15 mai 2007

Le sage a dit...

Ce soir, pas de citation en début de billet. Et pour cause: je vais en mettre plein, et des vraies cette fois, avec des vrais gens qui les ont prononcées.

En fait j'ai l'habitude, depuis que je prends mes cours directement sur ordinateur, de noter les phrases choc des profs ou des étudiants, et de les mettre en citation juste sous le titre du cours. En révisant, je me suis rendu compte que j'en avais quelques unes de pas mal, alors je vous fais partager...

"Pioupioupiou fait l'oiseau"
B., lassé par le cours de droit

"Mettez des capotes."
B. toujours

"Colin Clarck, optimiste (et con), ne craint pas la croissance démographique, considérant que la planète est vaste et largement inexploitée. Il suggère même de vivre sur l’eau tellement qu’il est niais, stupide, idiot, débile, ahuri, crétin, pathétique, pitoyable, à jeter dans l’espace."
Moi qui m'éloigne légèrement de l'objectivité qui me caractérise en prenant un cours.

"Des beaux peuvent donner des enfants laids et des laids des beaux, comme quoi il y a une certaine justice."
Ma prof de génétique

"Une tortue c’est con, on peut rien en faire. Et mettre une tortue que vous connaissez dans les toilettes ça le fait pas… et puis ça risque de boucher les toilettes."
Mon prof de changements globaux qui parle des tortues de Floride invasives.

"Plus on dort, plus on arrive à réviser."
Loi du sommeil de C.

"Plus on boit, plus on vomit."
Loi de A.

"Plus je bois, plus j’embrasse."
Loi de C.

Ces trois lois sont explicables par le fait que le prof de cartographie venait de nous dicter la loi de Moore: "les performances des processeurs [informatiques] doubleraient depuis 1965 tous les douze mois". Les nanas derrière moi ont trouvé que c'était facile ce genre de règle, et on inventé les leurs.

Voilà voilà... A part ça, je retourne réviser... Demain s'il n'y a pas de billet c'est que je me suis éventré avec une fourche.

On vA tOuS moURiiiiiR!!!

"Non mais vous allez pouvoir vous rattraper sur l'exam théorique de demain"
Mon prof de carto, ce grand humoriste...

La journée avait pourtant bien commencé. Je me suis réveillé à l'heure, les cours ingurgités la veille me bourdonnaient encore dans la tête, à l'aise... Je suis arrivé en partiel, no souçaï, la patate, j'ai réussi à peu près sans contestation possible, ouéééé, hop retour à l'appart pour manger.

Et là, c'est l'aternance des catastrophes et des coups de bols.

- Argh, j'ai presque plus rien dans mon frigo.
- Haha, il reste du panaché!!
- ...où ai-je pu foutre ce décapsuleur?
- Allez, pizza du Liddl pas cuite, pas grave c'est bon!
- ...ah oui merde c'est vrai y'a plus Malcolm le midi, à la place y'a Evelyne Thomas avec 130 kilos en plus.
- J'ai 5 heures pour réviser mon exam pratique de carto cet aprem!
- ...j'y comprends rien, On vA tOuS moURiiiiiR!!!
- Je réussis à maîtriser Mapinfo
- Oui mais si ça se trouve je vais tomber sur ArcGis
- Pas grave j'y arrive aussi
- AAAARGH NOOOOOON BORDEL PAS UN ACOUPHENE!! PAS MAINTENANT!!

(Info: un acouphène c'est un son qu'on entend dans une oreille ou une autre, mais qui en fait n'existe pas vraiment. Ca peut aller du son du rasoir électrique à un moteur d'avion. Chez moi ça se traduit par un sifflement irritant et continu, une sorte de bourdonnement comme s'il y avait un magnétoscope allumé dans mon oreille gauche, qui fait le même bruit de machine électronique qui tourne.)

- Bon si je mets de la musique je l'entends plus.
- OUI MAIS J'ARRIVE PLUS A TRAVAILLER MAINTENANT!!!
- De toutes façons avec un acouphène j'y arrive pas non plus.
- S. m'envoie une adresse d'un site supercool qui me permet de redécouvrir un dessin/montage qui compte beaucoup pour moi. Tenez d'ailleurs le voilà.

Seuls les initiés comprendront.

- Bon il est 16h allons-y! J'ai une heure d'avance, à l'aise!
- RHAAAAA bordel d'embouteillages de merde!! On vA tOuS moURiiiiiR!!!
- J'arrive quand même avec 15 minutes d'avance. En plus je croise la jolie voisine de B. sur le parking.
- Tous mes potes stressent. On vA tOuS moURiiiiiR!!!
- J'essaie de rassurer mes potes.
- En fait je préfère être solidaire avec eux. On vA tOuS moURiiiiiR!!!
- Les gens du groupe d'avant nous racontent des horreurs. Mais nous on n'y croit même pas d'abord!
- ... en fait si. On vA tOuS moURiiiiiR!!!
- Le prof ouvre la salle, et nous fait piocher un petit papier. YEEEEES MapInfo!! En plus à côté de C. (encore une autre, celle qui m'a appris la chouquette et le "rideau coincé dans la fenêtre").
- Je comprends rien au sujet.
- C. non plus.
- Ah elle a compris, elle m'explique comment on sélectionne les autoroutes!!
- Le prof nous regarde bizarrement.
- En échange j'essaie de lui expliquer comment on superpose les couches.
- Le prof nous dit de nous taire.
- On se planque derrière nos écrans.
- Le prof nous stresse, "reste 5 minutes": NAAAAAN j'ai à peine commencé!
- Fin du temps réglementaire, j'ai récupéré les données, je les ai coloriées comme il fallait, mais j'ai pas eu le temps de mettre les étiquettes et la mise en page. 5 minutes de plus et je finissais!!
- Oui mais personne n'a fini, donc on espère vaguement que les profs vont homogénéiser le truc sans compter la mise en page qu'on n'avait pas le temps de faire.
- Pendant qu'il corrige le prof me demande simplement comment j'ai sélectionné les données, et constate qu'il n'y a pas de mise en page. Comme chez tout le monde. Prions.
- Le prof nous fait une charmante plaisanterie, il nous dit qu'on se rattrapera demain. C'est vrai, je n'ai que 400 pages de poly à apprendre par coeur pour demain, facile.
- Je dois raccompagner deux gars chez eux, parce qu'ils habitent aussi au CROUS. L'un des deux est le parasite de service qui me fait attendre pour aller acheter des clopes (je suis trop gentil) et me demande s'il peut passer ce soir pour que je lui montre mon cours, parce que j'ai eu la bêtise de parler d'un élément qu'il n'avait pas révisé.
- Je me mets à penser des trucs méchants, parce que ce mec m'énerve. Heureusement, l'autre gars lui explique un truc vite fait, qui n'a rien à voir mais ils semblent tous les deux penser que c'est de ça que je parlais. Soulagé, je fais l'associal et je ne conteste pas.
- Home again, ordi, génétique des pops, mal de tête et retour d'acouphène, mais ça va, c'est l'heure de Friends, alors pause.

A part ça, vivement vendredi...

lundi 14 mai 2007

Mémoire

"Se souvenir des morts, c'est retarder l'instant de leur disparition. Pour moi c'est trop tard."
L'homme invisible


Il y a 21 ans, 4 mois, 2 semaines et quelques jours disparaissait assassinée par des braconniers Dian Fossey, zoologiste américaine spécialisée dans la recherche sur les gorilles et engagée au niveau mondial pour leur protection. En partie grâce à son action, l'espèce des gorilles a atteint les 380 individus, contre moins de 250 de son vivant. Elle est certainement la première à avoir développé un contact spontané entre un humain et un gorille, trois ans après avoir monté son camp au Rwanda, parmi une de leurs population.

Ce n'est pas un anniversaire. Les gorilles n'ont pas subitement disparu. La guerre civile n'a pas éclaté au Rwanda. Mais souvenez-vous d'elle quand même. Souvenez-vous de ce que c'est de risquer sa vie et de la perdre pour l'existence de créatures non-humaines, pour sauvegarder la diversité d'une planète que l'espèce humaine met à mal, de se battre contre sa propre espèce parce que sa propre espèce a tort. Souvenez-vous de Dian Fossey.

A part ça, rien.

Semaine qui tue

"Les examens sont aux étudiants ce que la tachycardie est à un cardiaque."
Bill Murray

Cette semaine, c'est exams. Dernière semaine passée à la fac, ensuite je plie les gaules et je m'en retourne chez moi. D'ici deux semaines maximum, j'aurais quitté cette jolie région qui a perdu son principal intérêt. Pour revenir l'an prochain, qui sait? Mais j'en doute: je ne pense pas franchir les sélections du M2. Alors l'an prochain, c'est Toulouse en M2, ou Lille en M1. Fin du beau rêve, achèvement de la chevauchée romantique du héros qui franchit tous les obstacles pour se rapprocher de sa dame. L'an prochain, tout s'achève...

Mais avant ça, trois jours de partiels. Que j'ai la plus grande difficulté à réviser. Après tout, pourquoi je voudrais tant passer en M2 ici? Leur formation n'est pas meilleure qu'ailleurs... Bien sûr, j'ai mes potes, mon quotidien, la ville que je commence à connaître et apprécier... Mais le grand romantique que je suis a du mal à songer à rester aussi proche du "tombeau" de son amour déchu.

Par principe, pourtant, je révise. Parce que mon premier semestre n'a pas été aussi catastrophique que je le pensais, parce que j'ai payé de ma poche, ainsi que mes parents, ma vie à Metz, et que le minimum que je puisse faire pour rentabiliser le voyage, c'est assurer mon année, au moins.

Alors voilà, demain, après demain et vendredi, partiels. Cinq matières réparties en 6 examens. On va voir ce que je sais...

Mardi: Ecologie du paysage et des communautés. C'est la matière que je révise aujourd'hui, à fond pour réussir demain et me mettre en confiance pour la suite.
TP de Cartographie l'après-midi, je révise demain en priant pour m'en sortir.

Mercredi: Génétique des populations. Je devrais sauver les meubles grâce au formulaire qu'on a le droit d'avoir.
Cartographie théorique: je vais m'effondrer lamentablement, les cours sont incompréhensibles et c'est la seule matière que j'ai séchée pendant le semestre. En outre je compte réviser entre 12h et 14h seulement, et prier pour que la partie pratique rattrape cet échec cuisant.

Jeudi: ferié, révision des deux matières du vendredi

Vendredi: Hydroécologie, bien compliquée comme matière, je risque fort de me planter, et Biodiversité et Changements Globaux, la matière que je préfère (celle où on parle du réchauffement climatique, des espèces invasives et tout ça), où je devrais m'en sortir.

Bref, ça va être chaud tout ça... Ah et puis je dois imprimer le rapport de spatialisation fait avec l'autre courge... Youhou...

A part ça, j'en ai un peu marre là, vivement le Sud, ou alors un miracle...

dimanche 13 mai 2007

Ecoeurement

"Avec Grégory, on voulait trouver un vaccin contre le SIDA et rendre son indépendance au Tibet".
Karine Ferri
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Je vais sans doute me montrer cruel dans ce billet, mais j'assume totalement. Je viens d'entendre, une fois de trop, une pub pour un magazine pipol vantant la présence dans ses pages d'une interview choc de Karine Ferri, l'ex-fiancée de feu Grégory Lemarchal, disant qu'ils voulaient un enfant.
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Je hais, je déteste, j'exècre, je vomis, je conchie les titres des magazines pipol à propos de la mort du jeune Grégory de la Starac et les révélations de sa pétasse. Je ne vais pas y aller par quatre chemins: je trouve parfaitement répugnant de donner des interviews autour des révélations choc sur ses projets avec lui, sur le fait qu'elle se sent mal ou qu'elle voulait un enfant avec lui. Cette nana jette la mémoire de sa relation en pâture à des feuilles de choux avides de sensationnalisme, histoire de tirer deux larmes de compassion à la ménagère de plus de 40 ans quand elle va chez le coiffeur, et si j'en avais la possibilité, je lui mettrais mon poing dans la gueule.
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Cette histoire m'horripile au plus haut point. Je me serais cru capable de raisonner, argumenter et défendre mon point de vue, mais je suis tellement sur les nerfs que j'ai l'impression que ça coule de source. Comment peut-on donner une interview à propos de la mort de quelqu'un qu'on a aimé sans se jeter dans la Seine dans la minute qui suit, mort de honte? Comment peut-on être aussi irrespectueux envers la mémoire, l'intimité de son couple, et envers sa famille et ses amis qui voient les éléments secrets de sa vie dévoilés au grand jour par une connasse manucurée avide de jouer l'intéressante? Remarque sa famille ne vaut pas mieux, sa soeur et ses parents ont aussi accordé des interviews je crois...
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Je vais tempérer, je n'ai pas grand chose à carrer de ce Grégory, je ne l'estime pas en tant que chanteur, je ne l'ai jamais écouté et si je l'avais rencontré dans la rue je ne pense pas que j'aurais accroché. Mais en tant qu'être humain décédé, je trouve que sa mémoire a droit à un peu plus de respect, et qu'on devrait abattre les charognards qui s'acharnent sur son cadavre. Ce garçon est mort, vous ne voulez pas lui foutre la paix, au lieu de tirer le maximum de papier sur des secrets que cette pouffiasse devrait garder précieusement pour elle seule?
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Alors bien sûr, peut-être que c'est un moyen pour elle d'extérioriser sa douleur, de parler à tout le monde, de partager pour que le monde entier connaisse l'intensité de son amour. Peut-être que je n'ai pas grand chose à dire, vu que moi aussi j'étale mes pensées et mes sentiments sur un blog accessible à tous. Mais je pense qu'il y a une différence de taille: je ne parle que de ma vie, pas de celle des autres. En outre si elle a vraiment besoin d'en parler, qu'elle aille voir un psy, ou ses amis. Ils sont là pour ça.
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Donc voilà, ras-le-bol de ce genre de conneries, j'ai toujours execré mes magazines pipol et profondément méprisé ceux qui prennent du plaisir à les lire au lieu de s'occuper de leurs affaires, mais jusque là je ne disais rien. Chacun fait ce qu'il veut, après tout tant qu'on ne me force pas à lire ou en parler... Mais là, ça m'énerve trop. Mort à ces magazines de merde, foutez la paix aux "stars", et trouvez des sujets autrement plus passionnants que les histoires de cul des célébrités!
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A part ça, va falloir que je me calme, j'ai les mains qui tremblent...

Les questionnaires pourris

"Pardon, c'est pour un sondage... Que pensez-vous de...
- Meurs, sale questionneur! Que Dieu prenne en pitié ton âme meurtrie!"
*BLAM BLAM*
Moi, dans un mauvais jour.

Tout le monde connaît ça, les questionnaires qui circulent sur le web et veulent savoir le nombre de vos chagrins d'amour, si vous aimez le saucisson ou si vous avez une chanson préférée quand vous faites l'amour... Personnellement, en général je m'éclate à y répondre, souvent des conneries par ailleurs. C'est un bon exercice d'humour et d'autodérision. Je viens d'en retrouver un (déjà reçu entre quatre et six fois) auquel je n'ai pas répondu... Alors allons-y.

1. Quelle heure est-il ?
13h42 (pour ceux qui ne comprendraient pas la finalité du truc, à la fin du questionnaire on demande l'heure aussi, histoire d'évaluer le temps de réflexion employé pour répondre à toutes ces questions).

2. Prénom : très beau.

3. Ton anniversaire : une fois par an.

4. Signe zodiacal : sushis

5. Age : encore jeune et fringant

6. Tatouage , piercing?
Ca arrive.

7. As-tu déjà été amoureux (se) ?
Ca arrive aussi.

8. As-tu déjà aimé jusqu'au point de pleurer ?
Quand on aime quelqu'un, on ne pleure pas. C'est quand l'autre ne nous aime pas qu'on pleure.

9. Pepsi ou Coca ?
Le coca ça détartre mieux les chiottes.

10. Café ou thé ?
Grasse mat'.

11. Tasse ou bol?
Celui qui est propre.

12. Numéro préféré : n'importe lequel, mais avec plein de zéros derrière, sur un chèque à mon nom.

13. Type de musique préférée : celle écrite avec des notes.

14. Fleur : avec des pétales.

15. Sujet de conversation détesté : n'importe lequel si le type en face a une haleine de phoque.

16. Disney ou Warner ?
Non, un petit resto plutôt...

17. Fast food préféré : "démolition prochaine par arrêté préfectoral"

18. Un problème :
Soit une baignoire de capacité 200L, un robinet d'eau chaude qui coule à raison de 6L par minute et un robinet d'eau froide qui coule à raison de 5,5 litres par minutes, et le bouchon ouvert qui laisse échapper 8,5 litres par minutes.
a. En combien de temps la baignoire sera-t-elle pleine?
b. Quelle torture préconiseriez-vous pour punir le blaireau qui gaspille ainsi l'eau qui est un bien précieux?

19. Couleur préférée : octarine

20. Comment te vois-tu dans l'avenir : plus vieux, puis mort.

21. Des animaux à la maison : blattes, cafards, rats, araignées et bactéries, et dans l'attente d'un gros mammifère femelle apte à faire la vaisselle et le ménage (ou "copine").

22. Lequel de tes amis vit le plus loin :
Xorhcks'thiiend35'nfi8 O'jshç"937Kr, de Beltégeuse, mais je ne le connais pas encore.

23. Qui sera le plus rapide à répondre à ton mail ?
En général c'est ceux à qui je l'envoie.

24. Qui sera le plus long?
Aucune idée, je n'ai jamais vu mes potes nus.

25. Que changerais-tu dans ta vie?
Un bébé, si j'en avais... Si on le change pas ça sent mauvais.

26. Tu as un ordi à la maison ?
Il préfère qu'on dise qu'il habite chez nous.

27. CD préféré : quand ça fait des arc-en-ciel sur la face arrière.

28. La première chose à laquelle tu penses quand tu te réveilles :
- situation 1: au milieu de la nuit. Réponse: pipi.
- situation 2: suite au hurlement du réveil matin. Réponse: bordel 'chier grmf.
- situation 3: dans un lit avec une autre personne. Réponse: il/elle peut pas se faire enlever les amygdales/me rendre un peu de couverture/arrêter de parler en dormant??
- Variante: mais c'est qui ça??

29. Comment vois-tu l'Amour ?
Flou, mais c'est parce que j'ai pas mis mes lunettes.

30. Quelque chose que tu as toujours avec toi et que tu n'as jamais quitté:
Mes organes internes.

31. Qu'y a t-il sous ton lit ?
Nina, 6 ans, du sang, et une faune bactérienne et insectoïde assez développée, mais chut, elle dort.

32. Ecris quelque chose à la personne qui t'a envoyé ce mail : quelque chose.

33. Nomme la personne qui ne te répondra pas : Gandhi, parce qu'il est mort. De toutes façons je ne comprends pas l'hindi.

34. Celle dont tu es sûre qu'elle te répondra : aucune de mes connaissances ne répond à coup sûr quand je l'appelle.

35. Qui aimerais-tu voir répondre ? Dolorès O'Riordan et Spiderman, mais on ne peut pas tout avoir.

36. Que dirais-tu à quelqu'un en particulier mais que tu n'oses pas dire : Monsieur Sarkozy, vous êtes une petite saloperie pénible, irascible, snob et répugnante, et vous devriez de ce pas rejoindre la faune zooplanctonique dont vous n'êtes qu'une excroissance évolutionniste mal foutue ; en outre je me permets de vous pisser à la raie.

37. Timide ou extraverti : tout dépend si c'est un tapis ou un lit.

38. Ton surnom : Moune, ou votre altesse pour les nouveaux venus.

39. Langues parlées : langue de bois. Et cunnilingus aussi, mais je ne suis pas certain que ce soit le sens de la question.

40. Un mot que tu aimes dire : "Zygluchomen". Et j'assume.

41. Un coucou à quelqu'un en particulier : pourquoi j'enverrais un pauvre oiseau à quelqu'un en particulier?

42. Tu aimerais qu'on t'offre des fleurs à ton anniversaire ?
Ca dépend. Elles chantent?

43. Qu'est-ce que tu voudrais pour ton anniversaire ?
Des pouvoirs magiques, un cheval avec des ailes et un chat qui parle. J'attends toujours.

45. Lieu favori : dans ma tête.

46. Citation favorite : "D'accord, ça me dirait bien qu'on se revoie" - une nana canon

47. Lèche-vitrine ou lèche écran : je sais tenir ma langue.

48. Heure de fin : 13h42 (car j'ai arrêté le temps, hahahaha!)

A part ça, qu'est-ce qu'on s'éclate pas vrai?