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samedi 29 septembre 2007

Moune et les folles soirées lilloises

"Soirée (nf): 1. Période comprise entre la journée et la nuit. 2. Manière d'occuper cette période en se pochtronnant la gueule en compagnie d'autres tarés et de perdre ses inhibitions en disant ou faisant des choses dont on a honte plus tard."
Encyclopaedia Multiversalis Alien

"Tas de décadents!"
Note dans la marge

Ces derniers temps, j'ai un peu correspondu au cliché de l'étudiant moyen qui passe ses nuits un verre à la main en se montrant encore plus con qu'à l'accoutumée, déjà que les jeunes c'est pas malin, ah je vous jure, votons Sarko tiens, il y en aura moins dans nos rues. Bon.

Jeudi, soirée chez la Poulette, où tout le monde ramène une bouteille d'alcool, mais personne ne pense à prendre de quoi le diluer, cet alcool. Autant dire que le whisky et la vodka sont restés sagement dans leurs bouteilles. Mais il restait quand même les gin fizz de la Poulette, qu'elle fait super bien (je ne fais que répéter parce qu'avant les siens je n'avais jamais goûté, mais comme ils étaient bons je suppose qu'elle les fait bien), et le Mélange Démoniaque de L., celui qui m'a arraché la tête à l'anniversaire de S. l'an dernier, une mixture chelou avec de la limonade, de la grenadine et de la vodka (je crois), où on a l'impression de boire du diabolo, un verre, deux verres, par terre.

J'ai rencontré nombre des amis de la Poulette, et je pense que ça a bien accroché. Le fait qu'on se casse la gueule les uns sur les autres en jouant au jeu à la con, là, celui avec les ronds rouges, verts, bleus et jaunes où on doit poser les pieds et les mains (edit: le Twister!!); et le fait que j'aie été désigné comme juge impartial pour déterminer quelle fille avait les lèvres les plus douces (est-il besoin de préciser que j'ai été enchanté de l'honneur qui m'avait été fait?) ont certainement aidé. Quelques répliques qui me sont restées:

"Une fille c'est comme un rhinocéros, c'est marrant cinq minutes, mais après tu ferais rien avec."
"Euh, tu me dragues là non?
- Hein?
- Ah désolée je croyais.
- ...ok."

Bref, très bonne soirée, on a fini à 4 heures du mat à arpenter les rues de Lille (plus de métro, évidemment), avec la pauvre M. qui avait l'orteil cassé et qui galérait à mettre un pied devant l'autre. Est-il besoin de dire que j'avais cours le lendemain?

Et hier soir, c'était parti pour la soirée tranquille, je suis allé faire un tour à la Nuit de la Science, où il avait entre autres une conférence sur l'Antarctique, avec un "ârtiste" qui a récolté le musc du manchot empereur qui contribuera à créer son parfum des 6 continents. Quand on voit ce que ça sent, on prie pour que les odeurs des cinq autres continents soient comprises entre l'orchidée et la cannelle, parce que sinon il y aura un nouveau paragraphe à rajouter dans la Convention de Genève concernant les armes chimiques.

Il y avait aussi quelques ateliers sympa, comme des démonstrations de capteurs infrarouge (se voir avec les joues rouge couperose et les cheveux violet flashy mode 70's, c'est flippant) ou de sonde échographique (le mec a mis environ 10 minutes à trouver mon coeur, tout le monde pensait que j'étais un alien ou que je sortais d'une relation délicate)(l'une des deux propositions est vraie, mais je ne dirai pas laquelle)(sinon le Grand Züg*%lbz pourrait me sucrer ma prime si je dévoilais ma couverture).

Y. (un des Onze) m'a rejoint, on a fait un test à la con sur les sciences en se moquant de ceux qui n'arrivaient pas à répondre aux questions super faciles pour nous (genre la longueur d'un brin d'ADN), et on s'est assis devant l'écran en ricanant mesquinement du 8/10 du couple d'avant. Fin du test: 7/10. La honte intégrale. Mais on l'a bien vécu.

On a ensuite décidé de sortir, parce qu'un vendredi soir c'était indécent de rester enfermé. On a tenté d'appeler C., qui était chez M., pour les faire sortir. Dialogue:

"Salut, ça te dit de sortir, chuis avec Y.? (je précise bien pour que ça ne fasse pas traquenard foireux)
- Euh... chuis chez M., attends...
*bruits de conversations*
- Euh nan ce soir je vais pas sortir, désolée, mais merci de proposer.
- Ah ok... Bon tant pis."

On l'a eu un peu en travers de la gorge avec Y., genre les soirées privées, déjà les petits groupes qui se forment, tout ça... Ou alors on est des boulets et à Wimereux elles n'avaient pas d'autre choix que de nous supporter, et maintenant elles trouvent des excuses pour nous éjecter. Possible aussi. Enfin bon, ça ne nous a pas empêchés de visiter deux bars, un latino où j'ai été initié au daiquiri (sa mère en string dans le Mordor comment c'est trop bon!) puis, après avoir hésité devant le pub écossais (il y avait des gens qui regardaient le rugby en beuglant dedans) on a finalement atterri à la Baignoire, où on a squatté dans le décor kitsch en diable, mauve et fluo partout, en se racontant nos vies devant des pintes de Leffe pression, qui ressemblaient fichtrement au Saint Graal.

Après s'être gentiment faits virer à 1h30 parce que ça fermait, on a bavardé sur la Place de la Rep (ça y est je parle en djeunz lillois) jusqu'à quasiment 3h, c'était bien cool, et on a conclu qu'on n'a vraiment pas besoin des nanas pour passer une bonne soirée. Mais quand même, hein, ça fait mal au... Bref.

Enfin bon, j'ai enfin l'impression de vivre pleinement ma jeunesse en ce moment, celle que j'aurais du vivre entre 16 et 20 ans, avec bamboche, alcool et compagnie, le vrai cliché de l'étudiant. C'est agréable, comme sensation, mais j'ai vraiment l'impression de ne plus avoir l'âge pour ça.

Ce soir, j'enchaîne sur une soirée chez ma cousine qui est enfin revenue de Thaïlande. Heureux de la revoir, évidemment. En plus je pense que ça va être assez soft comme soirée, ça me reposera un peu. Aujourd'hui, c'est glandage. Demain, c'est dossier océano.

A part ça, la Poulette a un nouveau chat, il faut que je voie ça.

jeudi 27 septembre 2007

Moune s'en va-t-en guerre (mironton mironton... bref.)

"Les étudiants et les phoques ont ceci en commun qu'ils font tout leur possible pour dépenser le moins d'énergie possible à d'autres tâches que la nutrition, la sieste ou la reproduction."
Charles Darwin, études naturalistes

Avant de commencer, un petit écart hors-sujet, sur la publicité de Toscani contre l'anorexie. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vue:

Le milieu de la mode s'engage pour la première fois contre l'anorexie, ce qui est une bonne chose de mon point de vue: on cessera peut-être enfin de considérer cette maladie comme une obsession de midinette de vouloir garder un corps mince et svelte. Le danger, cependant, est que la publicité fonctionne sur les classes les plus débiles de la société italienne comme elle l'aurait fait si elle avait montré une bimbo manucurée à la taille de guèpe anémique: "je veux être comme elle". Il paraît que c'est la grande peur des Italiens, que les gamines ne voient pas l'ironie et le cynisme du truc.

A présent, changement total de sujet, on va parler de la Haine Ordinaire. Vous savez, celle qui fait dire "putains de moustiques", "connasse de prof" et autres "mort aux flics"?

Personnellement, il n'y a pas beaucoup de castes de personnes que j'ai définitivement du mal à encadrer. Pourtant, dans le lot, on retrouve les psys, les videurs de boîtes de nuit et les secrétaires de fac. Autant pour d'autres catégories de personnes, je suis capable de me dire qu'il ne faut pas tous les mettre dans le même panier, que dans le tas il y en a des biens qui savent faire leur travail, comme les chasseurs (si, y'en a des bien! 'sont toujours cons de chasser, mais ils aident aussi à la protection de la nature, alors on prend ce qu'on a). Mais alors ces trois-là, non, jamais, même pas en rêve, faut tous les brûler!

Aujourd'hui ma foudre va tomber sur... (roulements de tambour) les secrétaires de fac.

J'ai toujours refusé de croire au "cliché du fonctionnaire", qui a des horaires démentielles et est payé plus que le SMIC, qui n'en rame pas une et qui passe son temps en pause café. Ma famille est en grande partie constituée de profs, et s'ils ne bossaient pas ça se saurait. Mais il y a d'autres catégories de fonctionnaires, et pour eux, le cliché, il fonctionne. Je serais presque d'accord avec la volonté de Sarko de ne pas remplacer 11.000 fonctionnaires, si dans le tas il n'y avait pas 9.000 profs.

Les secrétaires de fac, disais-je, sont à l'humanité ce qu'un dipneuste est à une grenouille : le chaînon manquant de l'évolution. Entre les rats et les singes, pas entre les singes et les humains. Et je suis encore méchant envers les rongeurs.

Non contente d'être agréables comme des punaises dans un pantalon et compétentes comme un manchot empereur à l'ONU, elles ont bel et bien des horaires indécentes (je cite: "ouverture des bureaux: 9h-11h30 et 14h-17h", ce qui fait un nombre d'heures quotidien de 5h30, sans compter qu'elles ne travaillent pas le samedi) et l'action la plus technique qu'elles sont aptes à effectuer constitue à placer une pièce dans une machine à café.

Pourquoi suis-je si agressif envers cette caste, vous demandez-vous? Tout simple: pour leur monstrueuse arrogance. Elles ne bossent que 5h30 par jour, elles pourraient au moins apprendre à être agréables non? Eh bien non. Quand on OSE les déranger pendant leurs discussions avec leurs collègues, elles tirent la gueule et soupirent sans cesse. Elles prennent de haut, disent "vous avez bien compris?" avec la tête de celle qui pense qu'on n'a rien capté mais tant pis...

Un exemple? Un exemple.

Je téléphone à la fac de Metz pour demander mon transfert de dossier. Je tombe sur une nana qui soupire tout le temps, aimable comme un chien affamé, qui commence par un "vous n'avez pas trouvé ça sur le site?" Non connasse, si je l'avais trouvé je ne me ferais pas chier à appeler une créature simesque à qui on a donné du travail par pur sadisme envers les étudiants. "Non, j'ai pas trouvé." "Ah. Pfff. Bon, vous étiez en quoi?" "Master environnement. M1". "M1 EA" "Oui c'est ça." Bravo tu connais les six masters de la fac par coeur. "Votre nom?" "A.... T...." "Vous habitez où?" "13 boulevard J...." "D'accord, 3 square J..." "Euh non, 13... Treize... Et boulevard, pas square..." "D'accord, 13 square J..." "Non mais... bon tant pis. Sinon c'est 59000 à Lille." "D'accord. Et votre faculté d'accueil?" "Ben c'est la cité scientifique, faut marquer ça sur l'enveloppe, bâtiment A3..." "Non mais le nom de la rue." "Y'a pas de nom de rue, c'est "cité scientifique", et vous précisez seulement bâtiment A3." "D'accord. C'est où?" "Villeneuve d'Ascq? A-S-C..." "Je SAIS, je connais!" Oh pardon connasse, je ne savais pas que tu avais passé ton diplôme de branleuse là-bas. Et puis si tu connais tu devrais savoir qu'il n'y a pas de nom de rue à la cité scientifique. "Et sinon c'est quoi le nom de la rue." "Il n'y en a PAS, vous marquez bâtiment A3 et..." "D'accord, c'est compris, on s'en occupe." "Ah sinon faut que je vous dise que c'est ur..." *clic* "...gent. Connasse!!!"

Donc voilà, mon transfert de dossier doit arriver aujourd'hui dernier carat, parce mon inscription a lieu demain. Alors comme je suis un stressé de la vie et que je suis un peu masochiste sur les bords, j'envoie un mail à une autre secrétaire de la fac de Metz, histoire de savoir où j'aurais bien pu le trouver, ce putain de transfert de dossier, sur le site.

Réponse:

"bonjour,
Afin de pouvoir envoyer avec mail dans le bon service, merci de nous préciser dans quel cycle et quelle filière vous souhaitez vous inscrire ! Car ce sera plus facile pour un transfert de dossier
Cordialement"

Genre prends-moi pour un con. Je te demande comment je peux le trouver sur le site, ce document, et tu veux m'orienter sur un service. En plus en te foutant de ma gueule, genre "non mais faut me dire où vous voulez allez, enfin, lol, mdr, comme si on le savait nous, ah ces étudiants, ils comprennent vraiment rien..."

Ca m'énerve. Je tente une dernière approche et je leur explique tout bien ma situation. Ensuite je les égorge avec leurs ouvre-lettres.

A part ça, chuis malade. Pouleeeeette viens me faire un grog!

lundi 24 septembre 2007

Youhou, encore un test pourri!

"Bonzour tas de miséreux, ze vous méprise, savez-vous? Petite Merde, va me chercher oune salade!"
Dracula

Si vous ne pigez pas un broc de la citation de ce soir, c'est normal. En fait ça fait un moment que j'attends d'avoir l'occasion de vous parler du blog de Petite Merde, découvert grâce à l'Autre Hystérique Là. Petite Merde, c'est une secrétaire qui a une patience d'ange, un humour dévastateur et une patronne complètement jetée. Elle raconte ses journées, les coups vaches et les mésaventures que lui fait subir sa tyrannique patronne, toujours avec dérision et finesse, bref, un grand blog comme je les aime.

Maintenant que je lui ai bien fait de la pub pour compenser le fait que je lui chourre un questionnaire réalisé par Mojita, sa co-bloggeuse, passons aux choses sérieuses. Avec la Poulette, comme le savent ceux qui suivent un peu, on a répertorié (enfin surtout elle) l'ensemble des questions connes qu'on pose ordinairement sur les questionnaires débiles qui circulent sur le net. Non pas dans le but ultime d'avoir toujours sous la main des réponses toutes préparées à ces crétineries (on en improvise de nouvelles à chaque fois), non, pour un but encore plus grand: aucun. Ca, c'est la classe.

Bref, voilà, cinq nouvelles questions volées à Mojita et adaptées à tous par votre serviteur.

1- Qu'est ce que ça t'apporte réellement de blogguer ?

Plein de trucs. L'occasion de montrer à des gens ce que je sais faire en dessin ou en écriture. L'occasion de raconter ma vie au quotidien, de graver mes souvenirs et en même temps de pouvoir les partager avec les gens. L'occasion de pouvoir discuter directement de choses que j'ai déjà racontées sur mon blog, sans avoir besoin de les expliquer à dix personnes différentes. L'occasion de me faire connaître par des gens, sans pour autant les forcer à m'écouter: c'est eux qui choisissent s'ils veulent me connaître mieux en me lisant, ou pas, ce n'est pas moi qui viens leur parler, je mets seulement une partie de ma vie à leur disposition ; ça conforte mon caractère de timide qui déteste s'imposer aux gens. L'occasion de pouvoir rencontrer des gens intéressants, d'échanger des idées, des questionnaires alakon(TM), des chaînes débiles. L'occasion de ne pas perdre le contact avec des gens qui me lisent (même s'ils ne commentent pas, ces fourbes). L'occasion de m'amuser, surtout, de laisser sortir mes idées et de pouvoir les montrer tout de suite à des gens. Je n'aurais jamais cru que je deviendrais un addicted, un geek ridicule qui se dit à chaque moment marrant ou intéressant de sa journée "tiens, et si je le mettais dans mon blog?" comme dans les caricatures... il semble que ce soit trop tard, le mal est fait.

2. Que faudrait-il pour que tu arrêtes ce que tu fais dans la vie?

Pour que j'arrête l'écologie, il faudrait qu'il ne reste plus rien à sauver. Autant dire que ce n'est pas demain la veille. Ou alors que je me trouve un boulot de conteur, et encore, même ça, c'est pas certain.

Ajout suite à la réponse de la Poulette: non, même l'amour ne m'empêcherait pas de tout faire pour sauver le monde. Je pense être capable de faire passer ma planète avant un déchaînement hormonal, et de toutes façons une nana qui m'empêche de faire de l'écologie n'est pas une nana pour moi. Et toc.

3. Raconte ta plus grosse cuite!

Bon là c'est facile, tout le monde la connaît. Une soirée chez T. (non, l'autre), fin bourré à 23h, crise de larmes parce qu'un pote avait défoncé le nez d'un autre pote et que je me sentais responsable (allez comprendre...), démolissage en règle des chiottes de T. par un coup de chasse d'eau par trop vigoureux, vomi (mais pas trop quand même), bad trip, "j'vais mouriiiiiir!" tonitrué pendant quelques heures, heures mises à profit par ma Puce pour me taper dessus pour que j'arrête (elle stressait en fait) et par mes potes pour me tatouer des "on t'aime Moumoune" ou "Moumoune superstar" sur le ventre. Je vous raconte pas ma tête au réveil.

4. Raconte quelque chose que j'ignore sur toi !

J'ai appris que j'étais de groupe A+ et non O+ (comme marqué sur mon carnet de santé) il y a seulement deux ans, pour mon premier don du sang (oui je sais vous espériez un truc crade... Et ben non, je ne vous raconterai pas que j'ai un membre d'airain aux proportions éléphantesques, comme ASP Explorer. Et pourtant j'en ai un plus gros que lui. Alala, que je suis modeste quand même...)

5. C'est pour quand le marmot?

Quand les conditions optimales seront réunies. A savoir:
- Avec la femme idéale
- Quand j'aurais trouvé un prénom qui déchire sa race aux pingouins
- Quand j'aurais fait deux fois le tour du monde
- Quand mon instinct paternel sera plus développé que celui d'un champignon (malgré les dires grotesques de la Poulette qui certifie que je serais un papa poule)
- Quand ma mère sera à la retraite et ma soeur devenue instit, que je puisse m'en débarrasser chez elles pour les six premières années de sa vie.
- Quand j'aurais moins honte du monde dans lequel le bestiau pourrait naître
- Quand j'en aurais envie, non mais sans blague, c'est pas un peu fini de me stresser avec ça non??

A part ça, la lessive au lavabo, c'est pénible.

Accidentally in love, le club

"Le plus beau sentiment du monde, c'est l'a...
*clic*
- Euh...
- Vas-y, dis-le, fils de pute, dis-le, si tu veux vraiment que je t'explose la tête comme un melon trop mûr!!"
Richard Gere et Moune, dialogues



Avec la Poulette, on est des handicapés sentimentaux, mais on s'assume. On a monté un club. Ca s'appelle Accidentally in love. Du même nom que la chanson, qui est également notre hymne. Et comme ça fait longtemps que je n'ai pas fait de paroles, c'est le moment de le faire (oui oui d'accord, après je vais m'occuper de mes rapports d'océano, promis!)
.
So she said what's the problem baby
What's the problem I don't know
Well maybe I'm in love (love)
Think about it every time
I think about it
Can't stop thinking 'bout it

Alors elle dit quel est le problème bébé
Quel est le problème j'en sais rien
Peut-être bien que je suis amoureux
'Pense à ça tout le temps
Je pense à ça
Je ne peux pas arrêter de penser à ça

Ce qui traduit fort bien la tendance de ce sentiment à monopoliser les neurones de ceux qui pensent le ressentir, ainsi que sa fourberie puisque, comme dit plus haut, il n'est pas facile d'être certain de sa présence ou de son absence. Saloperie va.

How much longer will it take to cure this
Just to cure it cause I can't ignore it if it's love (love)
Makes me wanna turn around and face me but I don't know nothing 'bout love

Combien de temps est-ce que ça prendra pour guérir ça
Simplement pour soigner ça parce que je ne peux pas l'ignorer si c'est l'amour
Ca me donne envie de tourner autour et de faire face, mais je ne connais rien à l'amour

Saloperie de sentiment, qu'est-ce que je disais? Comment transformer un mec normal en engrenage ambulant centré sur son analyse interne? Comment le rendre irascible, bête, méchant, inapte à se concentrer sur quoi que ce soit d'autre que sa petite personne? Facile. Faites-le tomber amoureux, mais sans le lui dire.
.
Come on, come on
Turn a little faster
Come on, come on
The world will follow after
Come on, come on
Cause everybody's after love
.
Allez viens, viens
Tourne un peu plus vite
Allez viens, viens
Le monde suivra plus tard
Allez viens, viens
Parce que tout le monde cherche l'amour

Je ne vois vraiment pas de quoi être fier.

So I said I'm a snowball running
Running down into the spring that's coming all this love
Melting under blue skies
Belting out sunlight
Shimmering love
.
Alors je dis que je suis une boule de neige courant
Roulant à travers le printemps qui vient de cet amour
Fondant sous les cieux bleus
Chantant à pleins poumons sous le soleil
Cet amour chatoyant

Ca a un peu les mêmes effets que certaines drogues dures, vous ne trouvez pas?

Well baby I surrender
To the strawberry ice cream
Never ever end of all this love
Well I didn't mean to do it
But there's no escaping your love
.
Hé bien bébé je me rends
A la glace à la fraise
Il n'y a jamais jamais de fin à cet amour
Je ne voulais pas faire ça
Mais il n'y a pas de porte de secours à ton amour

Là, je me dis 1. tain ça arrache le cerveau de tomber amoureux et 2. vivement que je reprenne les cours d'anglais finalement, ça urge.
.

These lines of lightning
Mean we're never alone,
Never alone, no, no
.
Ces lignes de lumières
Signifient que nous ne sommes jamais seuls
Jamais seuls, non, non

Je vois des gens qui sont morts.

Come on, Come on
Move a little closer
Come on, Come on
I want to hear you whisper
Come on, Come on
Settle down inside my love
.
Allez viens, viens
Bouge un peu plus près
Allez viens, viens
Je veux t'entendre chuchoter
Allez viens, viens
Installe-toi dans mon amour

Il y a quand même mieux pour demander à une fille de vivre avec soi.

Come on, come on
Jump a little higher
Come on, come on
If you feel a little lighter
Come on, come on
We were once
Upon a time in love
.
Allez viens, viens
Saute un peu plus haut
Allez viens, viens
Si tu te sens un peu plus légère
Allez viens, viens
Nous étions il était une fois l'amour

Allez viens Rufus, viens! Saute! Va chercher la baballe! Rapporte! Brave bête...

We're accidentally in love
Accidentally in love [x7]
.
Nous sommes accidentellement amoureux
Accidentellement amoureux [7 fois]

C'est ça, c'est par accident que tu t'es retrouvé dans elle quand ta copine rentrait à la maison...

Accidentally
I'm In Love, I'm in Love,
I'm in Love, I'm in Love,
I'm in Love, I'm in Love,
Accidentally [x2]
.
Par accident
Je suis amoureux, je suis amoureux,
Je suis amoureux, je suis amoureux,
Je suis amoureux, je suis amoureux,
Par accident [2 fois]

Ca rend légèrement gâteux l'amour non? Au bout d'une fois on avait compris...

Come on, come on
Spin a little tighter
Come on, come on
And the world's a little brighter
Come on, come on
Just get yourself inside her
.
Allez viens, viens
Tourne un peu plus serré
Allez viens, viens
Et le monde est un peu plus brillant
Allez viens, viens
Mets-toi juste à l'intérieur d'elle

Qu'est-ce que je disais... Sale pervers!



Love ...I'm in love
.
Amoureux... Je suis amoureux

On le saura...

Je sais, je suis un peu acide là. Ma maman me disait toujours "si tu n'aimes pas, n'en dégoûte pas les autres". Oui mais là, il se trouve que j'adore cette chanson. Alors je ne vois vraiment pas pourquoi je n'en dégoûterais pas les autres.

A part ça, direction l'océano... Mais d'abord, deux cachets, ça va aller, on respire...

dimanche 23 septembre 2007

Elfe noire

"..."
Le Mime Marceau, mort ou vivant



Un petit dessin vite fait, made in la station d'océanologie (et oui, je n'ai pas fait que des fêtes et des expériences). Ca se remarque au logo et à la marque bleue sur la feuille: je n'avais que mon bloc notes à disposition.

A part ça, je m'en vais de ce pas me pochtronner au grog chez la Poulette.

Fiche biologique

"Bzzzz!"
Iz'zzs, tentant de se défendre lors de son procès, avant d'être condamné à mort et exécuté à coups de mains sur la tronche par votre serviteur

Je viens d'éclater la gueule à mon quatrième moustique de la soirée. Ce qui fait beaucoup trop. Au moins quatre de trop. Et comme je m'ennuie et que vous n'avez de toutes façons rien de mieux à faire que de me lire, je me lance.

Aujourd'hui, les enfants, je vais vous parler avec la subtilité et l'objectivité qui me caractérisent d'une espèce fort intéressante dans la nature en général: le moustique.

Le moustique (Mousticus laputaindetaracemauditesamère de son nom scientifique) est une vilaine bébête toute en pattes et en ailes, à l'aspect aussi engageant que Mike Tyson dans une ruelle sombre et le visage frotté à l'acide sulfurique. Aussi fourbe et mesquin que, au hasard, une femme, il n'hésite pas à débarquer au milieu de la nuit pour coller son corps froid au vôtre pour se repaître de votre chaleur. Mais là où l'on ne parle qu'au sens figuré pour la femelle Homo sapiens, qui vient seulement réclamer un peu d'attention de votre part et qui aime fort légitimement se lover contre votre corps de rêve luisant de sueur, ce qui fait qu'en général on lui pardonne; le sens propre est l'apanage du moustique.

Car non content de ne pas faire partie des bébêtes un minimum un peu sympa, comme le papillon ou l'abeille-qui-fait-du-miel, le moustique assume sa cuistrerie au point de tirer sa subsistance des veines des malheureux fous qui osent se dresser sur son chemin, tel un vampire venu du ciel. Et une fois accompli son immonde forfait (qui ne laisse, au début, aucune trace et aucune douleur mais qui commence à gratter sa race pile quand on l'entend s'éloigner), il n'hésite pas à se jeter sur vous pour vous vrombir sauvagement dans l'oreille son "viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" aussi perçant que Sheila pendant ses règles.

Le moustique appartient au groupe des diptères, ce qui, vous le sauriez si vous aviez suivi vos cours de latin et de grec au lieu de forniquer fébrilement dans les champs à l'époque des premiers émois hormonaux, signifie qu'il a deux ailes. Là, pauvres incultes ignorant tout du merveilleux monde des loupes binoculaires et des guides entomologiques que vous êtes, vous vous dites "pff, et alors, ils ont tous deux ailes les insectes, c'est con comme nom!" Et moi de me foutre sans vergogne de votre gueule. Puis, quand je vous aurais suffisamment raillé, je vous expliquerais donc que tous les insectes (du moins les ailés) ont quatre ailes, sauf les diptères, qui ont deux ailes relictuelles (des moignons quoi) leur servant de balancier. Aha, ça vous la coupe hein?

Les Diptères comportent deux grands groupes: les moustiques et les mouches. On remarque facilement que ce qui relie phylogénétiquement le groupe, bien plus que la présence des deux ailes, est bien entendu la capacité innée à transformer un homme calme, posé et zen comme Gandhi, en fauve furieux assoiffé de sang et sautillant en tapant dans ses mains en l'air et en jurant. Cela est du à la présence du gène Xaz45B, qui code pour la chiantise absolue. Certaines femmes Homo sapiens le possèdent également, mais en général, après une ou deux tartes dans la gueule, on finit par réussir à l'inhiber un peu chez elles.

Les mouches ayant au moins la décence d'être utiles aux écosystèmes en servant de pollinisateurs, concentrons-nous sur les moustiques, qui en plus d'être moches, chiants et fourbes, se révèlent comme incroyablement inutiles. Ils ne servent à rien. A part à transmettre le paludisme et filer des crises de nerfs aux braves gens qui essaient de trouver le sommeil après une semaine éprouvante. A part à une chose: le moustique peut servir de nourriture aux oiseaux.

Ce qui me pose un grave dilemme: pour me débarrasser de cette ignoble saloperie vrombissante, il me faut tolérer la présence de boules de plumes citadines, bêtes et moches communément appelées pigeons (Pigeonnus Degueulassus). Au moins les pigeons ne rentrent pas dans ma chambre...

A part ça, vais me coucher, et demain sera la première fois en sept jours que je me lève après 8 heures. YATAAAA!!!

samedi 22 septembre 2007

Comment dire... Pfouh!

"J'adore agrandir le cercle de mes amis!
- M'approche pas, sale pervers!"
Dialogue à Wimereux

Ah mes amis, que de choses à raconter! Je rentre tout juste de la station marine, et autant je suis content de pouvoir enfin dormir plus de trois heures cette nuit, autant je suis parfaitement dégoûté que ce soit déjà terminé. Les gens, profs comme étudiants, étaient géniaux, et j'ai adoré l'ambiance colonie de vacances pour adultes. Ce qui fait qu'à la fin, j'ai un peu le même genre de coup de blues coutumier à ce genre d'expérience, en moins prononcé quand même, parce que les étudiants et les profs, je les retrouve lundi.

Commençons par le commencement. Je suis donc parti dimanche après-midi rejoindre les deux filles de ma promo que j'avais rencontrées à ma réunion de pré-rentrée, et une autre made in Comores. Crevé pour cause de nuit passée en poulailler avec une personne que je ne nommerai pas par pure charité, je me suis lamentablement enfoncé dans le sommeil.

En arrivant, personne pour nous accueillir: c'est le week-end, la station est fermée, le dortoir est fléché, débrouillez-vous. Bon. On n'est pas non plus des débiles, on monte les marches, on s'installe (premiers arrivés, premiers servis: je monopolise le box en face de la salle de bain avec la douche, et les trois filles se jettent sur le seul box n'ayant aucun lit superposé, qui deviendra par la suite le salon du soir où on se retrouvait pour bavarder de tout et de rien.

Deux autres filles arrivent quelques temps après nous, que nous retrouvons pour manger après avoir bravé le vent glacé et aussi violent qu'un rugbyman qui... euh... qu'un rugbyman. On bavarde, on fait connaissance, on mange nos pâtes à emporter, nos pizzas et nos sandwiches, c'est sympa, tout ça...

On fait également connaissance du Blaireau. Un thésard, qu'un autre stagiaire qui s'est avéré être le pote d'une des nanas venues avec moi (dur de suivre non?) déteste farouchement, qui est déjà marié (avec une nana qui "suinte la graisse par tous les pores de sa peau" selon un mec de la promo), qui en a "jusque là" des déchets, euh-steuplé, t'vois, parce que enfin quoi, les petits stagiaires de M1 ils font quand même chier de mettre leurs emballages vides dans NOTRE poubelle, ces nazes, enfin merde, est-ce qu'on chie dans leurs cahiers nous? Enfin vous voyez le genre... J'ajoute à cela qu'il suit les matches de rugby avec l'enthousiasme d'un yorkshire en rut et l'intellect d'une poule écrasée par une déchiqueteuse, comme il nous l'a démontré lors du premier soir en parlant tout seul, tel un bon gros crétin de supporter, en conseillant "du soutien, du soutien!" à l'équipe et en demandant à tel ou tel joueur de profiter de la brèche qu'il voyait très bien, lui, de haut et à la télé, enfin merde, sont vraiment mauvais ces rugbymen enfin, pas foutus de visualiser instantanément l'intégralité du terrain, la répartition des joueurs et leurs mouvements potentiels pendant qu'ils jouent!

Sans oublier qu'il a accompli cette fervente démonstration de patriotisme sportif en faisant du yoga chelou et des étirements sur une couverture, alors qu'on utilisait sagement les chaises...

Bon, là, il y en a qui se disent "mais il aime le rubgy maintenant, lui? Il regarde les matchs?" Eh bien non. Il se trouve que je n'ai pas encore succombé à la trépanation des masses par le sport collectif. Mais comme je suis un sale fourbe félon et servile, histoire de m'intégrer, le premier soir, j'ai regardé la première mi-temps. Je n'ai pas compris le quart des règles, juste qu'on avait le droit de se mettre sur la gueule pour poser une baballe dans l'herbe, et qu'une fois que c'était fait, on devait transformer l'essai en shootant dedans, la baballe devant passer entre les deux poteaux. Mais tout le monde avait l'air de trouver ce troupeau informe de boeufs en t-shirts moulants fichtrement techniques, donc je n'ai rien dit.

Je ne vais pas raconter en détail mes journées, je vais donc seulement bavarder de ce qui m'a marqué.

D'abord, les gens. A onze, je me disais, il va y en avoir qui vont se mettre sur la gueule, c'est obligé. La promiscuité six jours? Il va y avoir des morts. Et bien non. Les dix étaient parfaitement géniaux. Certains plus que d'autres, certes, mais chacun ses goûts après tout. Aucune prise de tête, aucun litige, aucun problème, tout le monde en bande, tout le monde soudé, le pieds. Il y avait évidemment des affinités plus importantes entre certains, mais ça n'a pas mis en péril la cohésion globale du groupe. Pour ma part j'ai eu l'impression de m'entendre bien avec tout le monde, et plus particulièrement les deux seuls autres mecs et trois filles plus que géniales. La raison de la "séparation" étant nos manières respectives de passer nos soirées.

Second point, donc, les soirées. Ca commençait fort, le deuxième soir on était déjà allés acheter de l'alcool (ou peut-être le troisième, chais plus). Dans l'ensemble, après le match de rugby de dimanche soir, mes soirées se sont composées de beuveries, de cap's, de fumage de clopes dehors (je ne fume toujours pas, mais eux si)(enfin la plupart), de loups garous, de parties de cartes (trou du cul et tarot)(oui j'ai (enfin) appris le tarot) et de fous rires généralisés. Tous les soirs, jamais couchés avant 2h du mat (on se levait entre 6h30 et 7h30 tous les matins), aucune engueulade, aucune prise de tête, bref, le pied. J'ai adoré. Je reviendrai plus tard sur THE soirée d'hier soir, qui mérite de finir cet article.

Troisième point, les amours. Je suis tombé amoureux trois fois en une semaine.

La première, c'était de la mer. J'ai toujours aimé les mers nordiques (contrairement au vilain lac salé que constitue la Méditerranée), mais là c'est vraiment de l'amour fou. L'eau grise, verte ou bleue, le vent, les dunes, les marées, le ressac, la mélodie des cables sur les mâts des bateaux (on dirait les mobiles indiens en bambou), les galets, l'odeur de varech, les algues... J'ai adoré tout ce qu'on a fait, même les manips en labo, mais ce que j'ai vraiment... merde y'a pas de mot mieux qu'adorer... enfin voilà, c'est le bateau. Le bateau de la station était, paraît-il, pas du tout stable. On était deux sur les onze à ne pas avoir été malades. J'ai le pied marin!! Grande nouvelle, parce que je n'étais plus monté sur un bateau depuis un bail... Bon, la seule conséquence était que je bossais tout le temps pour faire les manips, pendant que les autres faisaient de leur mieux pour garder le contrôle de leur estomac. Il y avait aussi les sorties, les algues, les plages, que des trucs géniaux...

Enfin voilà, je ne suis pas encore certain que l'océanologie soit ma voie (j'ai une peur panique de la plongée sous-marine et je n'aime pas les poissons, les coquillages et les vers, et je ne suis pas certain que mon intérêt pour les mammifères marins et les algues suffise), mais en tout cas, la mer, si. Je songe même de plus en plus sérieusement (déjà!) à m'orienter sur le master pro de conservation du littoral proposé dans ma fac, et il est établi que si j'habite en France, ce sera au bord de la Manche ou de l'Atlantique, et de préférence en Bretagne, le tout dans un port.

Mon deuxième amour, partagé avec les Onze de Wimereux (le nouveau nom de notre petit groupe), c'était la cuisine. La cuisinière chargée de préparer le repas était un cordon bleu de première. Rien que repenser à sa quiche lorraine, à sa tarte au chocolat et à la crème ou à ses crèpes au jambon, ça me fait saliver. Le résultat négatif est que les Onze doivent commencer un régime dès demain pour retrouver leur poids normal, et ce pour les six ans à venir. J'en profite pour parler de Trente Millions d'Amis, qu'on huait dès qu'on voyait le générique et qui nous a fait passer de bons moments à table (entre le chien qui a sauvé Marseille d'une bombe (qui était un "désagrément" pour l'une des nanas du quartier), le clébard qui monte aux arbres ou le marathon avec un chien attaché à la taille pour courir à son niveau...), sans pour autant éteindre la télé.

Et mon troisième amour, quand même, est une nana, l'une des Onze. Des fois qu'elle ou qu'un autre passe par ici, je vais m'abstenir de trop en raconter, d'autant que je ne suis même pas certain de ce que je pense, veux ou ressens, et que ce que je prends pour un potentiel début de grand amour va peut-être (même certainement vues mes aptitudes à me comporter comme le dernier des abrutis devant une nana qui me plaît) se casser la gueule en vitesse. Je ne suis sorti avec personne et je doute qu'elle sache qu'elle me plaît, et dans un sens, tant mieux. J'ai besoin de temps avant de savoir si j'ai vraiment l'envie et la capacité de retomber amoureux, et si j'ai acquis celle de pouvoir rendre une fille heureuse. Bref, j'arrête d'en parler, ça va me stresser cette histoire, je ne sais même pas si ce n'est pas qu'un intérêt passager qui va s'éteindre aussi vite qu'il a atteint la croissance exponentielle...

Ah la la mes amis, que d'émotions...

Ah oui, et puis il y a la soirée. Celle de la fin, la toute dernière avant le grand départ, avant le dernier jour. En fait on passait d'ordinaire les soirées séparés en deux groupes: cinq nanas et un stagiaire de la station dans le dortoir à bavarder (moi et une des nanas de l'autre groupe y participions de temps en temps); et les deux autres mecs et deux nanas en bas, avec moi et l'autre fille, à jouer aux cartes ou au cap's et à picoler comme des perdus. Vendredi soir, on a tordu le cou à cette ségrégation qui n'existait en fait pas réellement (elles avaient juste la flemme de descendre pour nous voir jouer aux cartes et nous de monter jouer en haut), et on a fait une putain de soirée tous ensemble, avec cap's généralisé mode règles barbares (à savoir "règle 1: tirez à vue" et "règle 2: tous les coups sont permis!"), balade sur la digue et pochtronnage en règle, et surtout, après des heures de délires en tous genres à la fin desquels on s'est retrouvés à quatre survivants, deux filles et deux mecs, le bain de minuit. A quatre heures du mat. En sous-vêtements. Torchés comme des Polonais. Sous la pluie et le vent. Dans une eau à quinze degrés. Avec des cours à 8h30 le lendemain. Ben on y est allés, et c'était plus que cool. Le grand souvenir de Wimereux. Avec la douche consécutive, quasiment les quatre ensemble (non, il n'y a eu aucun débordement, même bourrés on sait (à peu près) se tenir), au cours de laquelle on m'a chourré toutes mes fringues et où j'ai du aller fermer la porte vêtu comme une sculpture de héros grec avant de retrouver mes effets dans les toilettes d'à côté. Après quoi, discussion en sous-vêtements à trois sur le palier. Très drôle aussi.

C'est marrant, parce que je suis normalement d'une pudeur absolue, et j'avoue que je suis moi-même étonné d'être resté sous le regard d'un mec et d'une fille en boxer, d'avoir osé me déshabiller devant eux pour aller me baigner, d'accepter que l'eau fasse pointer visiblement ce qu'il ne faut pas et rétrécir très visiblement ce qu'il ne faut surtout pas, d'être sorti nu comme un ver de la douche avec la possibilité d'être vu par une nana et la certitude d'être vu par un mec, et d'avoir également osé des vannes comme tirer le rideau derrière lequel une des nanas prenait sa douche (je n'ai malheureusement rien vu, rhaaa, d'ailleurs).

Enfin voilà, il doit y avoir des milliers d'autres anecdotes que j'ai oubliées et qui me reviendront peut-être plus tard (ou peut-être pas, d'ailleurs), m'enfin... Je crois que j'ai dit tout ce que j'avais envie de dire. J'en rajouterai peut-être plus tard, pour bien fixer mes souvenirs.

Annexe: j'ai envoyé un soir un texto vide à la Poulette. Pas fait exprès. Elle m'a renvoyé
"tu m'as envoyé un texto où y'avait rien de marqué". Ce à quoi j'ai répondu:
"pardon... c parce que g la tete vide. Jt'aime poulette. Chuis bourré t'as deviné ?"

Je suis étrangement spirituel quand je suis bourré... Je vais peut-être m'imbiber plus souvent.

A part ça... 'tain, vivement janvier qu'on recommence la même chose, en module "océanologie biologique!"

dimanche 16 septembre 2007

Océanologie

"Heureux est celui qui est content, car alors il est joyeux."
Lao-Tseu

Bon, c'est pas tout ça, mais moi, j'me barre. Hé oui, à peine revenu sur la Toile, je la quitte à nouveau. Direction le grand Nord, la station marine de Wimereux, l'observation des bébêtes, des algues et des phoques, le bateau, le labo et la promiscuité avec huit de mes condisciples avec lesquels je vais vivre pendant six jours. En espérant que ma tendance naturelle à me comporter comme un ours neurasthénique ne m'empêche pas de m'intégrer.

En attendant que la Poulette prenne sa douche (et chez moi, ça peut prendre du temps)(ma douche est un prototype de la NASA, je ne vous l'avais pas dit?), je tapote un petit billet pour les quelques gens qui auraient l'idée saugrenue de revenir voir ce blog délaissé presque trois semaines entières.

Remarque, mes statistiques sont brutalement remontées depuis hier, passant des huit ou neuf visites quotidiennes de paumés ou de fans acharnés, à plus de quarante-cinq pour la journée de samedi. C'est la classe.

Comme vous pouvez le constater, je n'ai rien à dire, rien à faire, rien à raconter aujourd'hui. C'est ce qu'on appelle typiquement parler pour ne rien dire. Je m'arrête donc là, avant que ne vienne à l'esprit de quelqu'un de m'attaquer pour foutage de gueule des honnêtes gens qui viennent là puiser réconfort et sagesse chaque jour, parce qu'aujourd'hui, j'ai vraiment rien à dire.

A part ça, bonne semaine les gens! (et soyez moins radins en commentaires, j'aurais ainsi moins l'impression d'avoir l'écho du Grand Canyon qui me répond quand je parle).

Le retardataire

"Ulgµ$kr öla;m bu!"
Le Grand gl%ö de Nürggl*ubz



Un roi nain
.
A part ça, je cherche un truc méchant à dire sur la Poulette qui vient de me traiter de pouilleux du fond du coeur, mais je ne trouve pas. Fichtre.

samedi 15 septembre 2007

Vive les Bleurgh!

"Je mets le rugby et le foot dans le même sac... si possible lesté, et au fond d'un lac."
Moune, définitivement anti-bleu

Tous derrière les Bleus, ouais... Si possible avec un flingue et un silencieux, qu'ils ne sachent pas d'où ça vient, au cas où je me louperais... C'est que c'est dangereux, un boeuf charolais blessé.

Comme on s'en doute, je n'aime pas le rugby et je honnis fermement la coupe du monde actuelle. Maintenant qu'on a lamentablement perdu au foot pour la deuxième fois depuis 1998, ça fait plus très sérieux de considérer la baballe ronde comme la grande passion du français moyen. Alors on s'emballe soudain pour une pléthore de taureaux survitaminés qui se chargent les uns les autres pour la virile possession d'une calebasse ovoïde, on commente les essais plutôt que les buts, on fantasme sur les beaux rugbymen qui sont dorénavant bien plus sexy que ces tapettes de footeux qui ne sont pas foutus de gagner un accessoire de vaisselle plus d'une fois par siècle, on ressort les chips, la bière, le maquillage bleublanrouge et les petits drapeaux, et c'est reparti pour un tour.

Tous derrière les Bleus, ouais... Ca vaut toujours mieux que devant: au moins, on ne voit pas leurs visages congestionnés par la réflexion intensive quand on leur demande leur prénom.

En rugby, je suis un néophyte qui s'assume. Le tournoi des trois, six, neuf, onze trois quarts ou cent-quatorze nations, pour moi c'est du pareil au même: c'est un tas de parpaings géants avec des jambes qui se mettent sur la gueule pour poser la baballe dans l'herbe. Au lieu d'être onze, ils sont quinze, au lieu d'être arabes, ils sont bourguignons, et l'Ennemi n'est plus le Brésil mais la Nouvelle Zélande. Ah, et le ballon est ovale. A part ça, il y a toujours des blaireaux qui se peinturlurent, qui gueulent alors que les honnêtes gens essaient de dormir dès que les maquignons ont marqué un essai, qui donnent du klaxon et de la voix quand leur équipe a mis plus de fois la baballe par terre que ceux d'en face, bref, toujours autant de putains de supporters animés de bons sentiments bien patriotiques qui sont fiers de leur pays et de ses athlètes. Les mêmes andouilles qui restent au chaud pendant les manifs, par contre. Sortir dans la rue parce qu'un boeuf a marqué à la télé, d'accord. Sortir parce qu'un ministre sucre les emplois des profs pour ses gosses, pas fou non? Au contraire, on gueule contre les étudiants dans les rues, contre ceux qui font du bruit après 22h en semaine, contre les grévistes qui empêchent de circuler, mais alors pour hurler sa joie de supporter décérébré et klaxonner comme un perdu au milieu de gens civilisés qui n'en ont rien à carrer jusqu'à des heures indécentes, là toute de suite, y'a du monde.

Tous derrière les Bleus, ouais... Si on pousse assez fort, ils s'envoleront peut-être. Loin.

Mais il n'y a pas que les Bleus, au rugby. Non, la grande différence avec le foot, c'est qu'on n'a pas de "connards de Brésiliens" ou de "saloperies de Ritals". On a les All Black. Les Dieux des Îles. Ceux qui ont des tatouages partout et font des danses maori pour effrayer leurs ennemis. Eux, ils suscitent l'admiration et le respect. Eux, ils ont la grande classe. Pour susciter l'admiration, il ne sert à rien de donner sa vie pour une grande cause comme Dian Fossey ou d'essayer d'utiliser sa popularité pour sonner l'alarme, comme Al Gore. Non, il suffit de danser comme un guerrier des îles en faisant des grimaces, avant d'aller se mettre sur la gueule avec les Bleus, les Verts ou les Rouges. C'est tout simple, la passion des foules. Il suffit d'un peu d'exotisme et de spectacle. Al Gore en vahiné, avec pagne et collier de fleurs: là, tout le monde saurait qui c'est et ce qu'il raconte.

Tous derrière les Bleus... Une fois de plus, je ne me vois pas derrière. Ni devant, ni à côté. Je me vois au-dessus, très au-dessus...

A part ça, je suis un sale intolérant, et je m'assume carrément.

Petit dessin

"La peinture, c'est comme la confiture, mais en moins bon."
George W. Bush



Une fée.





A part ça, j'en ai deux autres en attente, mais il y en a un que j'ai la flemme d'encrer, et l'autre que la Poulette doit terminer de colorier, un jour.

Retour

"Je cherche un homme... Ah, c'est déjà pris? Qui? Diogène? Ah... Bon, ben je cherche une femme alors. Hein? Qui ça? Meetic? Tain mais c'est tout pris!!"
Le philosophe cynique du XXIe siècle qui galère

Enfin, chers fidèles, j'ai à nouveau accès au net! Je vais pouvoir à nouveau vous abreuver de ma grande sagesse, de mon expérience et... ouais enfin les conneries habituelles quoi.

Je rentre à peine, je pue la clope, je ne suis pas lavé, j'ai des cernes et les yeux tous collés, bref, sexy en diable, comme d'habitude. Mais comme je suis un mec super cool, je passe quand même vous raconter ma soirée avant. Non non, n'insistez pas, ça me fait plaisir.

Hier, normalement, je devais rester chez moi jusqu'à minuit, pour attendre K., ma voisine chinoise, afin qu'elle me file le code du wifi. Mais j'ai reçu un message de la Poulette, m'invitant à une soirée des plus alléchantes: gâteau au chocolat, hydromel (bon, du Melmor, ok) et de nouvelles connaissances. Donc j'ai glissé ma participation aux frais d'internet et un petit mot sous la porte de K., et direction les folles soirées lilloises.

Le métro était la foire aux numéros, c'était assez flippant... Pink dans les oreilles, je ne me rends compte que tardivement que la dame assise au fond du wagon chante à tue tête la musique qui passe sur son baladeur. J'échange une série de regards compatissants avec une nana en face de moi, quand soudain entre le numéro 2: un grand mec, genre cadre-supérieur-à-cravate, mais avec la chemise ouverte, le débardeur blanc noué au-dessus du nombril et le torse recouvert de poils noirs. Il s'assoit près de la nana, va pour la draguer et lui adresse quelques mots que je ne comprends pas, le baladeur étant toujours sur mes oreilles (hors de question que mes tympans rejoignent le monde réel tant que je peux l'éviter). Puis il sort, deux stations plus loin. Je lance un "bonne soirée quand même!" à la nana en sortant (je me retiens de me mettre à brailler comme un poulet pour lui faire le coup du "jamais deux sans trois"), et je me dirige chez la Poulette.

En attendant ses mystérieuses invitées (deux nanas qu'elle a rencontrées sur internet quelques jours auparavant), concours de vannes (que je gagne de loin, quoi qu'elle en dise!)(genre: "dans ma grande mansuétude..." "woah, un mot de quatre syllabes...") et bavardages en tous genres. Puis arrivée de C. et L., qui se révèlent être adorables, très drôles et fichtrement sympathiques. Mais lesbiennes, évidemment, alala, quel gâchis mes amis... Enfin, pas pour tout le monde... (je n'ajoute rien de plus, on ne sait jamais, le jour où elles tombent sur ce blog...). Pendant que je me coltine le ménage (les dernières tâches de diabolo-orgeat dans la cuisine) et la cuisine du gâteau, on discute, on s'amuse, on plaisante, on boit de l'hydromel, bref, très bonne soirée... Un petit dialogue entre moi et C. que je tiens à retranscrire:

C., catégorique : Les mecs c'est tous des pervers!
Moune, outragé : Hé, non, c'est pas vrai!
(regard entendu)
M. rendant les armes : Bon ok, mais au moins autant que les filles! C'est juste qu'elles le montrent moins...
(regard appuyé vers la Poulette, qui proteste mais personne n'y croit)
C., catégorique derechef: De toutes façons, les mecs veulent juste une nana pour le ménage, la lessive, la vaisselle et tout!
M., outragé derechef : Ah non, carrément pas! Regarde, c'est moi qui fais la cuisine, le ménage et tout!
C., inquisitrice : Pourquoi tu veux une nana alors?
M., véhément: Ben pas pour ça! Enfin, pourquoi tu aimes les filles toi?
C., l'évidence même: Parce que j'aime bien avoir quelqu'un qui fait le ménage et la lessive pour moi!
(rires)
C., qui ne renonce pas: Et toi alors?
M., soudain sérieux et désespérément romantique: Ben je sais pas, une relation de confiance, tomber amoureux, former un couple uni, un plus un égalent deux, tout ça...
(regards attendris et diverses moqueries des nanas présentes)

La conversation dévie, mais s'achève quand même dans l'intimité entre moi et C., en bas des escaliers avant de monter rejoindre les deux autres dans la chambre:

C.: Pour répondre à ta question...
M.: Pourquoi tu aimes les filles?
C.: Ouais... Parce que la testostérone, ben...
M.: Ca pue.
C.: Ouais.
M.: Bien d'accord.

Enfin bref, soirée fort sympathique, mon gâteau était réussi, c'était super... L. et C. finissent par partir après un récital de synthé organisé par la Poulette (qui n'a même pas chanté A Thousand Miles, on était déçus déçus...), et le vieux couple des gallinacés se retrouve enfin seul pour de folles aventures. Qui se réduisent à un aller simple pour le lit assez rapidement, d'ailleurs.

Ce matin, réveil très mouvementé: d'abord une gamine qui se met à pleurer après son père dans la courée. Moi, en train de me réveiller, pense que c'est ma gamine qui me cherche: gros stress. Ca tourne vachement, en ce moment, les questions de paternité dans ma tête... Mais quand je vois l'état du monde à l'heure actuelle, je pense que j'aurais bien trop honte d'avoir des enfants pour les laisser avec tout ça...

J'ai fait un petit discours à la Poulette hier, qui lui a plombé le moral mais dans un sens tant mieux... Pour sauver le monde, il faut d'abord se rendre compte qu'il va très mal. Je lui ai parlé des maisons des Esquimaux et des Inuits qui se détachent des glaciers et tombent dans la mers, des villages dévastés, des ours polaires qui, ça y est c'est officiel, viennent d'entrer en phase critique d'extinction, des grenouilles qui pondent dans des flaques plutôt que dans les cours d'eau trop pollués, de la hausse du niveau des mers qui va engloutir le Bangladesh, des tsunamis, du climat qui se détraque, des lions qui ne parviennent plus à maintenir une population stable, des problèmes avec les blaireaux qui refusent de voir construire des champs d'éoliennes pour une simple question d'esthétique et qui de fait augmentent notre dépendance au nucléaire, de l'épuisement des ressources fossiles, de la pêche à la baleine qui devrait bientôt reprendre, de l'intérêt qu'on doit porter aux techniques de dessalage de l'eau de mer, des carburants écologiques du Brésil qui nécessitent qu'on découpe la forêt amazonienne pour planter les végétaux nécessaires à leur élaboration, des poissons qui sont en voie de disparition générale... Bref, de l'impasse de la Terre.

Et je n'ai pas parlé de la désertification, de la barrière de corail ou de la cinquantaine d'espèces qui disparaissent chaque année.

(Avouez, ça vous manquait mes coups de gueule écolos?)

Bilan: elle a quand même dit qu'elle mangerait moins de saumon. Et venant de la Poulette, c'est un très bel effort.

Enfin bref, pour toutes ces raisons, je crois que j'ai intérêt à trouver une nana qui ait bigrement confiance en l'être humain ou au contraire qui me convainque qu'on peut se battre contre lui pour me reproduire... Sinon, pas de gosses, et tant pis pour les envie de pouponner de ma génitrice.

A part ça, j'ai aussi appris comment était fichu un préservatif féminin. Et définitivement, je ne serai jamais assez macho pour exiger d'une nana qu'elle mette cette horreur. Beurk.

jeudi 13 septembre 2007

Passage éclair

"Alors Jésus marcha sur l'eau. Et mon Dunmer mage lvl 36 fit la même chose avec un vieux sort d'altération, et dit que si c'est sur des conneries pareilles qu'on fonde des religions c'est vraiment n'importe quoi."
L'évangile selon le joueur de Morrowind

Petit billet rapide, encore une fois pour raconter ma vie (je sais, je ne mets plus trop de billets à vocation écologique ou coup-de-gueule-istique ou Karine-Ferristique, désolé, ça reviendra quand j'aurais accès au net chez moi). Rien de bien nouveau depuis les derniers billets, ceci dit.

D'abord, ma voisine chinoise (j'avais promis quelque part que j'en parlerai) n'a plus trop peur de moi, on a discuté pour l'accès au net, j'ai attendu toute une journée sa pote qui devait venir, mais apparemment personne n'a mis la pote en question au courant que je voulais le net aussi. Résultat elle est venue et repartie aussi sec, avant que j'ai eu le temps de m'en rendre compte. Youhou. Pas demain la veille que j'ai le wifi moi...

Ensuite, j'ai fait les quatre trucs à la con qui traînent sur mon emploi du temps depuis des semaines, à savoir:

- acheter des timbres et poster mon dossier pour la carte de métro (durée totale de l'opération: deux minutes)
- acheter des bottes (pour l'océano), des sous-mains (pour ma plaque de cuisson qui projette de la graisse à des distances olympiques) et de la lessive (pour mes sous-vêtements mais ça ne vous regarde en rien)
- prendre un dossier d'APL à la CAF (j'ai fait une grosse boucle en métro avant de me rendre compte que c'est à cinq minutes à pied de mon appart)
- récupérer mes affaires chez ma cousine (fait ce soir)

Sinon, histoire de protester énergiquement contre les douteuses élucubrations artistiques de la Poulette (ses strips, donc), je tiens à préciser que:
1. Oui, en effet, je l'ai appelée au secours pour sa perceuse qui comprend quatre-vingt six mèches différentes et qui nécessite dix-huit manipulations de taï-shi artistique pour l'ouvrir et remplacer la mèche déjà à l'intérieur (j'exagère, mais à peine)
2. Non, je n'ai pas une tête de gallinacée.
3. Toute cette opération n'a pas servi à grand chose puisque mes murs font un centimètre d'épaisseur et il est impossible d'accrocher mes porte-manteaux.

Et histoire de me venger avec la mesquinerie qui me caractérise, je tiens à présenter en exclusivité une des recettes de la Poulette: les oeufs cocotte à la limonade et à l'orgeat.

1. Préparez avec talent des oeufs cocotte (démerdez-vous pour trouver la recette)
2. Organisez avec amour un petit plateau repas pour vous et votre conjoint/ami/poulet (chacun sa situation) avec les oeufs cocotte dans des ramequins eux-mêmes dans des assiettes creuses et des diabolo-orgeat jusqu'à ras-bord.
3. Posez-le en équilibre sur une table surbondée de trucs et de machins divers.
4. Quand tout se met à glisser, réfléchissez à toute vitesse pour déterminer quel est le truc le plus urgent à rattraper, et ce faisant, n'en rattrapez aucun.
5. Vérifiez que de diabolo-orgeat est uniformément réparti sur la surface des oeufs cocotte et colle convenablement la cuillère que vous aviez prévu pour les déguster.
6. Pensez à amener du sel au cas où.
7. Montez le plateau repas.

Bon, je ne suis pas méchant à ce point, ils étaient quand même vachement bons ses oeufs.

Voilà voilà...

A part ça, dimanche je pars six jours faire de l'océano à Wimereux... Yeah!

lundi 10 septembre 2007

Juste pour la faire râler...

"Salaaauuuud!"
Ce que la Poulette va dire en lisant ce billet.

La Poulette, c'est un peu mon alter-ego féminin. On réagit pareil, on pense pareil, on agit pareil, on a les mêmes goûts, on se satisfait des mêmes situations, on rit des mêmes choses... Et pourtant, comme dans toutes les grandes histoires, il y a forcément quelques dissonnances dans les harmoniques (je ne sais pas du tout ce que ça veut dire mais je trouve que ça sonne bien). Alors on vient de se rendre compte qu'on a trois gros points qui tranchent avec notre réputation qui sous-entend qu'on est pareils.

1. Les enfants. Elle en veut, elle aime ça, elle envisage d'être mère. Je n'en veux pas, j'ai envie de me mettre deux doigts dans la gorge quand on fait mine de m'imaginer en père, et j'ai autant envie de me reproduire que de changer de sexe. A savoir carrément pas.

2. La poésie. Elle aime bien Verlaine et les rimailleurs en général. Je déteste tous ces chichis et ces fanfreluches, ces rimes, ces rythmes et ces figures de style pompeuses qui font de l'écriture un art, ce qu'elle n'est pas à mon sens. Et pas la peine de me souffler dans les bronches avec les "taka lire Prévert" ou "taka lire Untel", j'aime pas la poésie, ça me hérisse rien que de voir un ver, et ça ne changera pas de sitôt. Et avant qu'on m'énerve, non, dans les chansons, ça ne me gène pas, parce que les chansons sont de l'art. Na. Et je sais parfaitement qu'on peut très facilement réfuter tous mes arguments, mais je m'en fous, d'abord, parce que la poésie c'est caca, voilà.

3. Je ne marche pas dans les bols remplis de blancs d'oeuf, MOI.

A part ça, je vais lui montrer cet article, puis commencer à courir...

dimanche 9 septembre 2007

Moune à Fort Fort Lointain

"Baaaaah c'est noir!!"
Moi devant les patates-bonshommes de la Poulette

Alors... Par où commencer?

Je préviens tout de suite, ce billet va être long. Très long. J'ai tout plein de choses à dire pour vous mettre au niveau, afin que vous puissiez vous imprégner de la sagesse qui émane de chaque seconde de mon existence que je vous dévoile sans pudeur et par pur altruisme. Ne me remerciez pas c'est tout naturel.

Reprenons du début. Lors du dernier épisode, Brad et Stella décidèrent de ne pas dire à Josh qu'ils avaient batifolé gaiement sur le capot de sa Bentley... Hum. Zap.

Au dernier épisode, notre héros, qui est beau, fort, vaillant et doté d'un intellect d'au moins plusieurs fois supérieur à celui d'une palourde (la légende ne dit pas combien de fois exactement), quittait la communauté écolo-babacool qui lui avait servi de foyer et de base d'observation pour l'étude des tortues d'Hermann les cinq dernières semaines (et aussi de base de test de mes capacités culinaires), je suis retourné chez moi pour empaqueter mes petites affaires, encartonner tout ce qui ne bougeait pas (les chats n'apprécient que moyennement l'encartonnage, qu'on se le dise), et partir le lendemain sur la route, tada, tadadada, vers notre capitale (qui n'est pas Marseille, non non). Là, après neuf heures de bouchons, de râlages contre cette p***** de clim non-écolo et rhumagène (qui provoque des rhumes, donc)(non je viens de l'inventer ce mot, cherchez pas) et de pauses assaisonnées d'amandines à la poire et de coca zéro (qui a exactement le même goût que l'autre, mais sans l'arrière goût "boîte de sucre mouillée" que la recette originale laisse à la fin), nous voici, moi, ma mère et mon beau-père, chez ma tante et mon oncle. Comme on peut le supposer, j'étais super stressé et je savais qu'il allait falloir se lever très tôt pour partir en quête d'un appart sur Lille le lendemain matin, donc mon humeur s'en est un peu ressentie et j'ai assez mal pris les réflexions pessimistes du genre "vous ne trouverez jamais en une journée". Mais j'ai quand même revu la cousine Bulle et j'ai enfin goûté le zizi coincoin, alcool belge au citron fort intéressant.

Le lendemain, debout à quatre heures du mat, direction le Ch'Nord et Lille. Arrivée aux aurores chez des amis de mes parents, chez qui on a abandonné la remorque emplie de cartons, de meubles et, plus important encore, de mon affiche de Kirsten Dunst, puis départ à Lille avec le GPS de ces potes (qui est soi-disant un appareil de macho parce que la voix est forcément féminine)(ce à quoi je réponds qu'au contraire les femmes devraient se sentir flattées qu'on colle une voix féminine à ce qui indique la bonne route)(ce à quoi on me rétorque que ça sous-entend quand même que c'est le mec qui conduit)(ce à quoi je ne trouve rien à redire). Arrivée afin de décharger quelques affaires chez la Poulette. Là, grand moment: le miracle de la Porte Magique. Qui est une porte d'une fourberie absolue, ensorcelée par un grand magicien des temps anciens, et qui a la propriété de disparaître pile quand on la cherche. Ce qui fait qu'on passe devant trois fois sans même la remarquer. Bon, maintenant je me suis immunisé à cette sorcellerie, mais quand même!

La Poulette ensommeillée (qui avait fait la fête la veille) nous accueille, même pas en petite culotte (private joke, désolé les gens), et on débarrasse le coffre avant de la laisser retourner dormir. Direction le centre ville et les petites annonces des journaux. Le GPS est fort utile pour se repérer dans cette cité inconnue. La première petite annonce me laisse glacé à l'idée que tous les autres apparts soient du même accabit: nous sommes accueillis par Quasimodo, qui nous montre les deux toilettes au rez-de-chaussée, puis nous fait monter d'étroites marches (ça c'est un truc typiquement lillois, les marches des immeubles sont TOUJOURS super étroites) pour arriver à la chambre en question: on entre par la salle de bain (!) qui sert aussi de cuisine (!!), puis on arrive à une chambre qui sent le renfermé. Merci, on vous dira ça, au revoir. Brrr.

Le temps passe, on finit par contacter une agence, on emprunte des clés, on visite des apparts, et on en trouve un. Qui était à deux immeubles d'un que l'agence nous a donnés à visiter: hop, pas de frais d'agence.

Donc voici le moment tant attendu de la description de mon appart. Si si, ne niez pas, vous l'attendiez avec une impatience à peine dissimulée.

Au deuxième étage (en vrai au troisième, y'a juste pas de palier au niveau du premier étage), en haut d'escaliers évidemment trop étroits, il y a quatre apparts: le mien c'est le premier près de l'extincteur. Dedans, c'est tout petit, environ un tiers de mon appart de Metz. L'évier pour la vaisselle est commun, dans une cuisine extérieure. Le reste, frigo, plaques de cuisson, four et micro-ondes, c'est dans mon appart, qui est organisé comme une étrange alternance d'éléments d'électroménager et de chambre. J'ai évidemment tapissé les murs de mes dessins et de mes citations, comme à Metz. Niveau meuble, ça ne vole pas haut: frigo, lit, bureau, armoire. Mais le truc qui déchire sa race aux pingons, c'est la salle de bain. Toute petite aussi, évidemment, mais en vrai, le vrai truc qui déchire, c'est la douche. Sept positions. Si. Avec des jets qui sortent du mur, une douche en haut, et un pommeau. Trop la classe.

Bon, ensuite, la vie quotidienne à Lille. Elle se trouve inextricablement reliée à une seule personne, vous l'aurez deviné, c'est la Poulette. S., qui est venue me voir pendant la Braderie (j'en parlerai plus tard) nous trouve un air de vieux couple. Ce qui n'est pas totalement faux. Tout à l'heure, j'ai inconsciemment rentré la tête dans les épaules quand elle a dit qu'elle voulait qu'on aille boire un verre un de ces quatre, comme si j'encaissais le reproche typique d'un couple qui commence à prendre la poussière, "j'en ai marre on bouge jamais!" Bon quand je m'en suis rendu compte ça nous a bien fait marrer. Mais c'est quand même vrai qu'on a pas mal de caractéristiques du vieux couple. On passe notre temps l'un chez l'autre, on ne se sent pas mal à l'aise quand on n'a rien à dire, on regarde des films ensemble, on fait la cuisine et la vaisselle ensemble, on peut faire chacun un truc de son côté sans que l'autre soit sur notre dos, elle a sa brosse à dents chez moi (et elle menace d'y laisser aussi une nuisette et des soutifs rien que pour faire faire une crise à toute éventuelle conquête que je pourrais ramener, cette fourbe!), on fait nos courses ensemble, on parle de tout, on bavarde de tout... Bref, c'est un peu tous les avantages du couple (sauf ceux physiques, bien sûr) sans les inconvénients, comme les disputes et engueulades. C'est reposant et très agréable, et j'en profite évidemment à fond.

Reprenons le cours du récit. Donc, après plusieurs jours à partager mon temps entre la Poulette et... la Poulette, au cours desquels je fais quand même de mémorables courses à l'Ikéa local, où j'achète deux porte-manteaux (toujours pas fixés au mur), un plateau-table (la Poulette achète le même) et deux-trois autres trucs, arrive l'événement majeur du début d'année à Lille: la Grande Braderie. Qui est une brocante gigantesque dans toutes les rues de la ville ou presque. L'ambiance est sympa, détendue, bien que les rues soient surchargées de monde, et j'y déambule d'abord avec S., avec qui je bois quelques verres d'hydromel au stand des Bretons du Nord (je vais d'ailleurs certainement adhérer à cette assoc', en tant que violoniste apprenti ou danseur apprenti) après les traditionnelles moules-frites (c'est elle qui les mange, parce que les trucs qui sortent de la mer... yeurk). On retrouve la Poulette, le regard vague et douloureux à force de rester de bout à vanter la qualité des chaussures et qui nous voit arriver comme des sauveurs. Puis je laisse S. à ses connaissances, et je m'en vais retrouver la smala familiale qui est venue tout exprès squatter la maison de ma cousine M., actuellement en Thaïlande (quelle idée de rater la Braderie avec une excuse aussi futile qu'un voyage de trois semaines en Thaïlande!)

Après le repas, direction les folles soirées lilloises, où j'entraîne ma soeur, la cousine Bulle et mon cousin A.. Pendant la braderie, la vente d'alcool après trois heures de l'après-midi est interdite, ce qui compte tenu des abus est une sage décision, mais du point de vue des andouilles qui avons cru à une fausse rumeur que nous sommes, est une bêtise sans nom. Heureusement, les épiceries arabes vendent malgré l'interdiction, donc vive la bière, la vodka et le jus d'orange! Assis sur les marches de l'opéra, on joue au cap's (je ne savais pas ce que c'était... que c'est con comme jeu, mes amis!), on beugle des chansons de marins ("à moi forban que m'importe la gloire, les lois du monde et qu'importe la mort!"), de pochtrons ("torche la gueule à ta voisine, car elle aimeuh car elle aimeuh, torche la gueule à ta voisine, car elle aimeuh la bibine!") ou plus résolument paillardes ("lariretteuh larire-e-teuh"), puis on décolle, on bouge, bref, on s'ennivre et on le montre bien. On passe une bonne heure à danser au son d'un orchestre de cuivres habillés en rose qui squatte les marches de l'opéra, puis on s'éloigne. Je découvre au passage que quand je suis bourré, j'ai une tendance presque maladive à me sentir responsable du groupe, genre mâle protecteur qui empêche les autres de trop s'éloigner. Je m'occupe des gens qui ont des coups de sang et s'éloignent sans raison, de ceux qui sont trop bourrés (comme mon cousin A. qui nous fait un demi-coma éthylique), bref, je m'occupe, je stresse, je cours, je vole, la routine. A la fin, à quatre heures, l'expédition consiste à conduire mon cousin A., décidément en mauvais état, jusqu'à chez ma cousine, en le portant à moitié sur mes épaules avec l'aide de ma soeur et de ma cousine. Non seulement il y met de la mauvaise volonté ("nan mais laissez-moi iciiii j'en peux pluuuus!" "non A. bordel on est dans le métro on te laisse pas ici!") mais en plus il a choisi de faire pompier, au lieu de la respectable profession de comptable. Résultat, il était lourd comme une vache morte.

Après ces événements ne témoignant que de la jeunesse décadente de notre beau pays (mais qui s'assume), ma vie s'est rythmée paisiblement, entre les journées enfermé à jouer à Morrowind (j'ai redécouvert ce jeu, et définitivement, c'est le MAL sur CD-rom)(d'ailleurs vu que le mal se répand, je l'ai aussi filé à la Poulette qui m'a confirmé mon analyse: Morrowind est un jeu qui tue la vie sociale des gens, mais les gens en question s'en foutent tant qu'ils ont une épée à deux mains daedrique dans leur inventaire), les journées découverte de Lille, les soirées atelier d'écriture avec la Poulette, les soirées SOS Fantômes ou l'Histoire sans fin (toujours avec la Poulette)(qui était fort déçue que Bastien ne rentre pas dans le livre dans le premier opus)(mais qui s'est vue rassurée en voyant le deuxième), la redécouverte de Pinocchio (où on a constaté que Gimini était un sale pervers et qu'en fait c'était super drôle comme Disney), les soirées hydromel avec la Poulette et ses potes (bon, du Melmor, ok, mais c'est déjà ça)... Enfin voilà, je m'en sors pas mal.

Vendredi était le jour de ma pré-rentrée. Qui s'est merveilleusement bien passée, la plupart des matières ont l'air passionnantes, il y a de l'océanologie dans le tas, les profs sont drôles et plutôt sympas (sauf le directeur du master qui m'a violemment fait penser à monsieur M., ancien responsable de licence à Marseille, avec qui j'ai eu une grosse altercation à propos de l'utilité de découper des souris, et que je n'appréciais donc pas plus que ça), enfin bref... Ca a l'air franchement prometteur. En plus je me suis déjà fait deux potes, deux nanas, évidemment, vu mon incapacité à me lier au premier abord avec tout ce qui comporte plus de poils que nécessaire. Avec qui on va partir six jours dans une station d'océano, dans le cadre du master. Mouahaha. Je jubile.

Seul inconvénient de la fac de Lille, outre le fait qu'elle soit immense et que je sens déjà que je vais y passer une nuit sur deux faute d'avoir sur retrouver le métro, c'est le fait que les amphis sont dépourvus de prises. Je vais donc devoir investir dans une rallonge pour pouvoir continuer de taper mes cours directement sur PC.

Une heure avant la réunion de pré-rentrée, un truc bien marrant: un monsieur de la fac de Toulouse m'appelle, avec un accent que je n'ai pas su déterminer (j'hésite entre l'accent asiatique et l'accent du sud-ouest)(peut-être les deux), pour me proposer une place dans son M2. Qui s'appelle "Statistiques et Modélisation". Ce qui fait que je me marre intérieurement, mais trop poli pour refuser tout de suite, je lui dis que j'y réfléchirai. C'est évidemment tout réfléchi, plutôt laisser un oeuf de pivert éclore dans mon foie.

Un truc moins drôle, cependant, est arrivé cinq minutes avant que j'entame la rédaction de cet article. Un mail de la fac de Metz. Qui m'annonçait que finalement, tiens, allons donc, j'étais pris en M2 là-bas. Super. Donc pour résumer: ET C'EST MAINTENANT QU'ILS ME LE DISENT CES CONNARDS DE PUTAIN DE BORDEL DE CONS DE LEUR MERE MAUDITE EN STRING DANS LE MORDOR??? Maintenant que l'appart est aménagé, la caution payée, ma vie démarrée ailleurs?? Alors que j'attends leur putain de réponse depuis des mois??

Donc là à chaud, ma réaction est de leur envoyer un mail pour les enjoindre d'aller se faire faire quelque chose que la décence m'interdit de décrire, mais par des boucs.

Plus calmement, je pense que je vais refuser le M2 et reprendre un M1 qui a nettement plus de chances de me plaire à Lille, afin d'éviter de perdre des thunes en déménagement, en galères administratives, etc, etc. Et je garde l'assurance que mon dossier de M1 peut potentiellement être accepté à Metz pour le M2, ce qui me donnera peut-être un avantage aux sélections de l'année prochaine. Enfin, il faut encore que j'y réfléchisse, mais je pense que malgré mon envie de retrouver mes potes de Metz, malgré l'envie de ne pas "perdre un an", et malgré l'inextinguible envie de retourner dans la même région que T., je vais quand même rester à Lille.

Voilà voilà...

A part ça, à Lille, il fait au moins aussi gris qu'à Metz.