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jeudi 29 novembre 2007

Je devrais être au lit, mais...

"GHNRAAAA l'appel du Test Alakon (TM), je ne peux pas... gnn... résisteeeeer!"
L'auteur, la bave aux lèvres

J'ai piqué un questionnaire sur le Blog de la Blonde. Je devrais être en train de dormir, vu que demain je me lève à 6h45 pour aller voir les oiseaux, mais bon...

Le principe: répondre à des questions avec des titres de chansons. Je ne suis pas certain de réussir avec toutes, mais sait-on jamais...

Comment vous sentez-vous aujourd'hui?
I just don't know what to do with myself - The White Stripes
Pas la grande forme, mais pas la déprime non plus... L'heure des interrogations, "je ne sais pas quoi faire de moi-même"...

Irez-vous loin dans la vie?
On the road again - Willie Nelson
L'important n'est pas où on va, mais le chemin que l'on prend. "Sur la route, encore"

Comment vos amis vous voient-ils?
Feel good Inc. - Gorillaz
L'usine à bonne humeur et à réconfort, c'est la bonne porte. Enfin, la plupart du temps.

Allez-vous vous marier?
Hells Bells - ACDC
"Les cloches des Enfers", le titre parle de lui-même.

Quelle est la chanson emblème de votre meilleur(e) ami(e)?
Come as you are - Nirvana pour ma Puce
Where is my mind - The Pixies pour mon cousin
"Viens comme tu es" (je sais pas si c'est la bonne traduction), ma Puce c'est pas le genre à changer de façon d'être ou à exiger le changement de quelqu'un d'autre: elle est comme elle est, et c'est cool.
"Où est mon esprit?", chanson de drogué bien que ça ne convienne guère à mon cousin, mais si on prend ça dans l'idée "je cherche ma philosophie, mon état d'esprit n'arrête pas de bouger", ça marche.
Je prends aussi en compte le fait que les groupes qui chantent ces titres sont fort appréciés des gens cités.

C'est quoi, l'histoire de votre vie?
The story of the impossible - Peter von Poehl
"L'histoire de l'impossible". J'aime bien penser que j'ai une vie exceptionnelle, même si c'est pas forcément vrai...

C'était comment, le lycée?
The good old days - The Libertines
"Le bon vieux temps", les premiers émois, les premières erreurs, les bons souvenirs et petits regrets, en gros j'ai appris tout ce qu'il ne fallait pas être dans la vraie vie...

Comment pouvez-vous avancer dans la vie?
The end has no end - The Strokes
"La fin n'a pas de fin", l'infinité des possibilité, je veux être là pour voir le générique de ma propre vie! Alors il faut bien voir le film jusqu'au bout.

A propos de vos amis...
Thank you Satan - Léo Ferré (reprise de Dionysos)
"Merci Satan" de m'avoir fait rencontrer ces gens, même si ce ne sont pas forcément des anges, loin de là pour certains, mais tant mieux.

Quoi de prévu ce week end?
Désolé pour hier soir - Trÿo pour vendredi et peut-être samedi...
Encore une fois l'idée est d'être raisonnable, et encore une fois la débauche, l'alcool et l'oubli de la moitié de la soirée... M'en fous, j'aime.
Sunday bloody sunday - U2 pour dimanche.
Encore un dimanche à pas en ramer une... "Dimanche putain de dimanche".

Pour décrire vos grands-parents?
No surprises - Radiohead
Mes grands-parents (maternels, je ne connais qu'eux) sont intemporels: on a l'impression qu'ils ont toujours été là et qu'ils seront toujours là, un peu imparfaits mais toujours inchangés... "Pas de surprises", donc.

Comment va votre vie?
Between the bars - Eliott Smith
"Entre les bars", pour l'instant ça me semble assez approprié... Alcool, confidences et grandes tirades, j'adore.

Quelle chanson jouera-t-on à votre enterrement?
"Le spectacle doit continuer"... Pleurez-moi un peu, puis passez à autre chose, la vie continue pour ceux qui restent! En attendant, je vous garde une place dans la file...


Comment le monde vous voit-il?
Walking on the moon - The Police
"Marchant sur la lune", l'éternel rêveur qui préfère penser qu'agir, je suppose...

Aurez-vous une vie heureuse?
Nobody knows - P!nk
"Personne ne sait". Je ne tire pas de plans sur la comète et je profite du voyage.

Qu'est-ce que vos amis pensent vraiment de vous?
What a good boy - Barenaked Ladies
"Quel bon garçon". Je pense que ça résume bien ce qu'on pense de moi, dans le bon comme dans le mauvais sens.

Est-ce que des gens vous désirent secrètement?
Maybe tomorrow - Stereophonics
"Peut-être demain". Parce qu'à l'heure actuelle, ça m'étonnerait, mais ne perdons pas espoir.

Comment me rendre moi-même heureux?
Road trippin' - The Red Hot Chili Peppers
Un bon voyage, un changement de décor impromptu, je vais de moi-même découvrir un endroit que je ne connais pas, je profite du voyage et de la destination... Road Trip, je crois que ça ne se traduit pas.

Qu'est-ce que vous devriez faire de votre vie?
Change the world - The Offspring
"Changer le monde". Pourquoi pas?

Aurez-vous des enfants un jour?
Miniature disasters - KT Tunstall
"Désastres miniatures". C'est ce que je pense des gosses. Autant dire que c'est pas demain la veille.

Sur quelle chanson vous feriez un strip-tease?
Hot Stuff - Donna Summer
L'une des chansons de "The Full Monty", l'un de mes films cultes. Deux verres de champagne et ce morceau, et je deviens aussi hot et sensuel que Robbie Williams, voire plus.

Si un homme dans une camionette vous offrait un bonbon, que feriez-vous?
Thank you - Alanis Morissette
Faut bien être poli (question de con, comme si j'avais le profil pour me faire kidnapper...)

Qu'est-ce que votre maman pense de vous?
Send me on my way - Rusted Roots
"Mets-moi sur ma route". Ma maman veut que je trouve ma voie.

Quel est votre plus sombre secret?
Hawaiian roller coaster ride - Mark Keali'l
Malgré mes attitudes d'homme du nord amateur de froid, de noir et de rock, j'ai un vieux rêve: surfer à Hawaii sous les palmiers avec des bermudas bariolés, des cocktails dans des noix de coco percées et des colliers de fleurs... Oui je sais, la honte.

Quelle est la chanson emblème de votre ennemi mortel?
La Marseillaise - Serge Gainsbourg
L'hymne national français, qui représente à la fois notre bien-aimé gouvernement, notre fabuleux président, la cohorte massive et bêlante des adeptes décérébrés des sports collectifs (foot, rugby, même combat), les patriotes, les chauvins et les militaires. En gros, un joli pot-pourri de ce que je considère comme mes ennemis les plus tenaces. Evidemment, ne voulant pas pourrir mon blog avec cette saleté de chanson, j'ai préféré la version plus cool de Gainsbourg.

Quelle est votre personnalité?
If it makes you happy - Sheryl Crow
"Si ça te rend heureux". Ma personnalité selon moi: faire de mon mieux pour rendre les autres heureux. Ou du moins essayer.

Quelle chanson jouera-t-on à votre mariage?
Ordinary Day - Dolores O'Riordan
"Jour ordinaire". Un jour ordinaire dans un amour ordinaire: la nuance, c'est qu'on invite les potes et qu'on signe des papiers. Et puis c'est Dolores qui chante: normal que ça passe à mon mariage non?

Je m'aperçois à la relecture que ça fait un peu dépressif darko-philosophe, tout ça... Ce n'est pas le cas! Je me suis bien marré à remplir ce questionnaire, je ne suis pas en train de me pendre, promis!

Sur ce, je refile ce truc affreux qui m'a pris deux heures entières (alors que je me lève dans 4h45, argh!!) à la Poulette, à ma frangine, à la Puce et le Piou, à Bulle et à Marine. Au boulot les jeunes!!

A part ça, faut encore que j'aille me doucher... Grmf.

Il était une fois [Enchanted] - critique

"Mais le prince et la princesse ils ont rien à se dire, après s'être mariés pour être heureux à jamais, ils vont faire quoi ?
- Beaucoup d'enfants.
- Ah. Ouais c'est une bonne solution pour s'occuper."
Poulette et Moune, dialogues

Ce soir, grâce à la générosité du patron de collage-d'affiches-dans-les-chiottes de la Poulette, je suis allé avec elle voir "Il était une fois" au cinéma. Le nouveau Disney, donc.

Critique totalement favorable et enchantée par ce joli film, avec un équilibre parfaitement dosé entre autocritique du monde de Disney à la sauce Shrek (la scène où les animaux de New York répondent au chant de la princesse pour faire le ménage comme dans Blanche-Neige est particulièrement tordante) et un conte de fées romantique à souhait. J'ai adoré la méticuleuse mise en pièces à la fois de la conception du "coup de foudre" de Disney ("Vous vous mariez demain alors que vous l'avez rencontré hier? Vous vous moquez de moi?" "Non." "Vous vous moquez de moi." "Non!" "Vous devez forcément vous moquer de moi") et la conception "romance frileuse" des couples actuels ("Depuis combien de temps êtes-vous ensemble?" "Cinq ans." "Et vous ne l'avez toujours pas épousée?? Ca ne m'étonne pas qu'elle soit triste...")

Les acteurs s'amusent bien, ça se voit, ils sont convainquants et n'en font jamais trop, et on ne tombe jamais vraiment dans la mièvrerie (même si parfois on s'en approche dangereusement). La princesse est une grande perche mièvre totalement déplacée dans le monde du divorce et de la dure réalité new-yorkaise, le prince un crétin mégalomane mais qui conserve une certaine classe, l'écureuil condense le meilleur du "compagnon animal typique disneyen", avec mimiques hilarantes et gueule d'ange incluses, tout comme la méchante reine qui rassemble la classe et le charme de la sorcière de la Belle au Bois Dormant avec le charisme d'une Médusa et l'humour d'un Hadès... Mention spéciale au traître au coeur tendre, joué par Queudver (la flemme de chercher le nom de l'acteur)...

J'ai également bien apprécié la présence des fameuses "chansons d'amour à la Disney", parfois présentes au bons moments, comme pendant le bal, et parfois carrément décalées ("Commeeeeent savoiiir...?" "Ne chantez pas, ça va aller"). Les effets spéciaux sont plutôt pas mal (à part les éclairs verts de la magie de la sorcière, ça craint, on se croirait dans Ghostbusters version non remasterisée), et la partie dessin-animé n'est pas bâclée, contrairement à ce que je craignais, mais au contraire toujours aussi fluide et bien foutue qu'à l'époque des meilleurs Disney (tout le monde aura compris que je parle de l'époque bénie de la Belle et la Bête).

Même le générique est artistiquement très agréable à regarder, vraiment une absence presque totale de points noirs, même si je regrette quand même de ne pas avoir davantage vu de dessin animé (chuis en manque rhaaaaa).

Note finale: 17/20

A part ça, je suis allé au McDo... Deux fois en moins d'un mois! C'est MAL.

mercredi 28 novembre 2007

Péripéties diverses

"Tu seras un homme, mon fils."
Rudyard Kipling

"Plutôt crever."
James M. Barrie

Je sais, je délaisse ce blog.

Ma vie n'est, à mon avis, pas très passionnante pour d'éventuels lecteurs, en ce moment, ce qui fait que la verve littéraire ne m'habite plus des masses. Mais histoire de faire plaisir aux quelques râleuses qui subsistent, bavardons un peu.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, bonsoir.

Quelques nouvelles du mouvement étudiant contre la LRU. La faculté des sciences de notre héros a de nouveau voté le blocage complet pour la semaine présente, ce qui, selon son point de vue, n'est pas trop tôt. Parce que mine de rien, la fac de droit bloquée les faisait quand même franchement passer pour des cons, les scientifiques. Notre héros a seulement eu ses cours et TD de biostatistiques, traditionnellement placés le lundi, avant d'aller voter le blocage, qui est passé à une large majorité (1070 contre 594). Malgré le fait que rater tant d'heures de cours ne l'enchante que très modérément (voire pas du tout), notre héros soutient le mouvement, et profite de cette désarmante liberté d'action pour a. travailler et b. sortir.

Notre héros a vécu au cours des dernières semaines de nombreuses et tardives soirées, souvent fort arrosées, l'ayant mené à se coucher à l'heure où les honnêtes gens se lèvent. Ces soirées furent comme de bien entendu accompagnées par des individus que nous nommerons, par commodité, amis. Nous citerons la soirée dégustation au bar à vodka, la soirée chez A. où une partie des événements ne se sont pas présentés à l'appel de la mémoire le lendemain matin, le billard d'hier après-midi où notre héros s'est, comme d'habitude, pris une branlée (dite "piquette" en langage chti), ou la soirée entre mecs (où on n'a parlé que de nanas) d'hier soir.

Notre héros a également pu se consacrer davantage à sa nouvelle motivation, à savoir l'océanologie et, par-là même, la plongée, en allant aux cours du mardi en plus de ceux du vendredi, histoire de s'entraîner un peu au palmage et de développer vaguement quelques muscles renâclant à sortir de leur bienheureuse léthargie. D'ailleurs ils lui ont collé une sale crampe au mollet, ces enflures. Mais il a survécu grâce à sa volonté hors du commun (et le fait qu'il pouvait encore bouger une palme et qu'un de ses amis était à côté).

Notre héros doit ce jour avancer ses rapports de dynamique des populations et de bioconservation, faire une lessive s'il a le temps, faire des courses pour le pique-nique du lendemain (car malgré le blocage, les sorties nature sont maintenues, normal), faire sa vaisselle car il n'a vraiment plus d'assiettes, même les petites y sont passées, et plein d'autres choses plus ou moins urgentes, comme se lamenter que la nana qu'il vise ne soit pas un gramme attiré par lui, mais ce sont des choses qui arrive, mais bordel pourquoi toujours à lui?

Merci d'avoir suivi ce bulletin d'informations, je vous retrouverai dans l'édition de... plus tard.

A part ça, quand est-ce qu'il neige?

vendredi 23 novembre 2007

Heroes number 1

"Gaaaa..."
L'auteur, subjugué




Vous connaissez Hayden Panettiere, la jolie pom-pom girl immortelle de Heroes?

C'est mon héroïne.

A part ça, la dynamique des pops, c'est le mal.

lundi 19 novembre 2007

Blocage à Lille 1

"La démocratie est un mauvais système, mais c'est le moins pire qui existe."
Winston Churchill

Ce matin, je suis allé à l'AG, bien déterminé à me faire entendre pour n'avoir qu'un blocage ponctuel, dans une volonté de compromis, tout ça. Mais en arrivant, j'ai appris que le mouvement avait pris vachement d'ampleur, que même à Lille 2 (économie et droit!) c'était bloqué, que les lycéens nous rejoignaient, bref, que ça commençait à vraiment bouger. Du coup, je me suis rangé du côté des bloqueurs.

Et ben v'la-ti-pas que ces cons d'anti-bloqueurs ont gagné, dis donc. Y z'étaient tous contents, ces blaireaux, à casser le mouvement et à nous faire passer pour des cons, tant qu'ils reprenaient leurs cours. Alors qu'ils avaient voté la grève juste avant, quand même. Ben oui mais ma bonne dame, c'est comme ça qu'on fait grève ici: on va en cours, mais on n'est pas contents quand même, ça non alors! Ouais ben super, le gouvernement ça va vachement lui faire peur dis donc...

Bon, on a quand même eu le blocage partiel à une large majorité (quand même), c'est-à-dire qu'on bloque mardi et jeudi pour les manifs unitaires.

Et là où ça devient marrant, c'est que deux heures après, les profs et le personnel de la fac ont voté la grève jusqu'à jeudi inclus. Là, j'étais plié de rire devant la gueule des anti-bloqueurs, je peux vous dire: tous déconfits qu'y z'étaient! Y croyaient avoir leurs cours: eh ben non! Donc j'étais tout content, une bonne leçon pour ceux qui pensaient qu'étudier était le plus important quand la fac s'effondrait tout autour, et toc. Dans l'cul lulu, même. Et puis ça fait aussi bien plaisir de voir que les profs et le personnel nous soutiennent, comme ça, les étudiants passent moins pour des branleurs lanceurs de pavés tous frétillants à l'idée d'un nouveau mai 68. Même les salariés de la fac sont contre. Avale ça Pécresse.

N'empêche que, ce soir, je suis sur qu'on passe au journal de TF1.

"Madame monsieur bonsoir. Les titres: haaaan le mouvement étudiant dégringole, à Lille, ville de GAUCHE (message subliminal: c'est le mal), la faculté de SCIENCES (genre les gens logiques, les futures têtes pensants et tout) a VOTE (démocratiquement hein, genre les gens finissent par se rallier à la LRU) la fin du blocage. Mais on ne vous dira pas que les profs ont voté la grève ou que plus de 90% des étudiants se déclarent contre la LRU, pas fous non plus. A part ça, les vilains cheminots d'extrême gauche qui violent nos femmes dans des tournantes -euh merde mauvais prompteur, celui-là c'est pour le sujet sur les cités- les vilains cheminots d'extrême gauche qui empêchent les bons français d'aller bosser et les prennent en otage fourbement -quelle bande d'enculés, si vous me passez l'expression- tout ça pour empêcher notre bon président de mener le pays à la gloire et la grandeur, sont-ils pas vils quand même. Il paraîtrait même qu'ils ont des revendications que... que... ah, on me signale que sur TF1, on ne parle JAMAIS des revendications de ceux qui manifestent, on doit seulement dire qu'ils font chier le monde, pfou, j'ai eu chaud, j'ai failli faire en sorte que les téléspectateurs se posent des questions au lieu de râler contre les manifestants, la vache la flippe... Bon, à part ces futilités, notre bon président a aujourd'hui donné dix centimes à un clochard, tout de suite un reportage de Victor-Gaspard de la Grande-Bardanque de 40 minutes sur ce geste qui prouve l'exceptionnelle générosité et l'aveuglant intérêt de notre bien-aimé président pour tout ce qui touche le social, comme quoi, hein, la gauche a pas le monopole du coeur, moi j'dis. Et à la fin du journal, pour les faits divers, on bafouillera dix secondes sur les 3.000 pauvres dont tout le monde se fout qui sont morts à cause d'un cyclone, je vous jure, ça m'étonnerait qu'à moitié que ce soit encore un coup de ces enflures d'écolo pour nous faire croire à un réchauffement climatique tiens... "

A part ça, ce soir, laser game... Où ai-je mis mon treillis et mes boots?

dimanche 18 novembre 2007

Rââââlage

"La colère est mauvaise conseillère.
- Les connards qui citent des proverbes aussi!"
L'évangile selon Saint Jules

Une semaine et demi de grève et de blocage. C'est sympa au début. Les manifs c'est cool. Et histoire de dire, on... bon ok, JE révise mes cours pendant le temps libre, pour ne pas trop être à la bourre. Mais là, j'en ai marre, je veux reprendre les cours. Mais plus de la moitié des universités sont (enfin) en grève, c'est pas le moment de flancher... Espérons que l'autre courge de ministre fasse le nécessaire rapidement. Parce que le blocage, mine de rien, c'est de sa faute: elle aurait consulté les étudiants et les universitaires avant de faire passer sa loi idiote, on n'en serait pas là. Pauvre conne. Han j'insulte une membre de notre bon gouvernement. Oui ben j'assume.

Trois soirs dans la semaine où je rentre à 6h du mat chez moi, avec un taux d'alcool dans le sang que même un Polonais m'envierait. D'ailleurs la dernière soirée c'était avec un Polonais. La liqueur de cerise polonaise ça décape. Bref, crevé tout le temps, j'émerge à 14h, je bosse un peu, je mange, et puis la proposition de soirée tombe et c'est reparti pour un tour. Hier, la Poulette voulait se mettre une mine pour chasser le cafard. Même pas eu envie, je suis allé me coucher à 21h. Résultat, nuit de merde, réveil en pleine forme à 4h du mat, et là, ben chuis fatigué. Morphée, je te hais.

Plus de thunes, trop de sorties, vivement le remboursement de l'assurance pour l'accident avant que j'atteigne le fond. Je les attends depuis un peu un an et demi. Ca me lourde. Je veux des sous, j'ai le cou bloqué ad vitam aeternam à cause du camion, bordel. A mort les assureurs. Ils devaient attendre que je décède pour ne pas payer. Manque de bol, je suis vivant.

Humeur de chien, fait froid, y'a jamais de soleil, ras le bol de rien faire de constructif de mes journées, j'écris plus, je cuisine plus, je dessine plus, je m'affale devant l'ordi et je change de site toutes les minutes. J'aurais une télé ce serait pareil... zap zap zap... Envie de rien, même pas d'une nana: je sais que je serais chiant.

Tiens, j'ai fêté dernièrement mes un an et demie de célibat (ou alors ça va pas tarder), je suis même plus certain de savoir encore comment on embrasse, j'espère que pour ça comme pour le reste, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas... Sinon chuis mal. Je ne sais même plus si j'ai envie d'être casé, tellement je suis persuadé de faire un mec naze. J'ai besoin qu'on me sourie, qu'on pense à moi. Mais en même temps faudrait pouvoir me supporter, et c'est pas donné à tout le monde. Voire à personne. Tiens d'ailleurs la seule fille sur qui il a fallu que je craque à Lille a calé super facilement qu'elle me plaisait, comme à peu près l'ensemble de mes potes, c'est super, et dire que je croyais avoir gagné en discrétion, ben non ma bonne dame, on ne change pas une équipe qui perd hein... Résultat si elle a calé et qu'elle n'a rien laissé entendre, je lâche l'affaire, youhou, tout ça. Ou alors au contraire je lui plais mais je le saurais dans deux ans quand elle se fiancera avec un autre et qu'elle le dira sur un ton nostalgique... Si si, ça arrive. A moi, surtout.

Demain soir, laser game. Je vais me défouler. Soit en tirant, soit en me faisant tirer dessus. L'un dans l'autre, ça ne pourra que me faire du bien.

A part ça, aujourd'hui, faut que je recopie mes cours. Les zones humides et les pelouses sèches, je vous laisse imaginer les allusions vaseuses qu'on a balancées pendant ce cours...

mercredi 14 novembre 2007

LRU, blocages, manifs et pingouin jaune

"Le blocage est contre-productif."
Valérie Pécresse, contre-productive

Après avoir vu ou constaté pas mal de réactions pseudo-violentes débiloïdes provenant de certaines personnes que je ne citerais pas par pure charité (mais allez quand même voir les infos sur http://www.aliceadsl.fr/, c'est instructif depuis qu'ils sont associés à TF1...), du genre "moi si j'peux pas aller bosser à cause des grèves ça va chauffer" ou "foutus étudiants qui ne savent pas ce qui est bon pour eux" (provenant de détenteurs de CAP) ou "les bloqueurs font chier, ils ont pensé à leur année (et surtout à la mienne)??" (et je caricature à peine), je pense qu'il est de mon devoir de maître penseur et de grand philosophe zen adepte du lotus sacré et du panda rigolo, de remettre un peu d'ordre dans les idées fort malmenées par les réactions néanderthaliennes de certains primates qui pensent qu'on peut régler les affaires sociales à coups de poings/lacrymo/pelle/whatever.

Alors on va parler de la loi LRU. Oui parce qu'à part "LRU, ça va se régler dans la rue!" scandé par les étudiants aux infos, et la vague intuition que le "U" veut dire "Universités", y'a pas grand monde qui maîtrise son sujet.

La LRU, présentée par la ministre de l'éducation Valérie Pécresse et votée par l'assemblée cet été, alors que les étudiants bossaient ou étaient en stage ou en vacances et ne pouvaient de fait pas se réunir pour tenter une opposition en temps et en heure(on reconnaît bien là les méthodes de notre vénéré gouvernement), prévoit notamment l'ouverture des facultés à la concurrence, en laissant les entreprises privées financer les pôles universitaires. Elle prévoit également l'augmentation du pouvoir du président d'université, qui pourra librement engager ou virer le personnel et les profs, comme un chef d'entreprise.

Au début, j'avoue que ça ne m'a pas fait grand chose de l'apprendre. Et puis, comme pas mal d'étudiants, j'ai un peu tiqué en voyant 3 étudiants seulement élus au conseil de la fac, et 6 patrons locaux (Mac Do, Bonduelle, Auchan, SFR, etc.). Et finalement, on m'a expliqué la loi. Alors à tous ceux qui ne voient pas ce qu'elle a de mal, j'explique:

Les universités vont devoir trouver elles-mêmes leur financement. En gros, démerdez-vous. Certaines seront forcément plus douées que d'autres pour trouver des financements, parce qu'elles auront des formations dans lesquelles les entreprises veulent bien investir (agronomie, économie, langues vivantes, chimie, biochimie, publicité, psychologie du consommateur, etc.), et seront plus riches. D'autres se casseront la gueule et ne pourront plus enseigner certaines formations, car jugées non rentables par les entreprises qui refuseront d'investir dedans. Car les entreprises ont évidemment le droit de décider où va leur argent. Bonduelle va débloquer des crédits pour le financement d'une filière agroalimentaire, par exemple, pas pour l'achat d'un microscope électronique à balayage.

Résultat, chers amis lycéens et étudiants de licence qui visez l'écologie, l'environnement, l'art, la littérature, les mathématiques, l'archéologie, l'histoire, la paléontologie, la psycho, la socio, la géologie, la géographie, la musique ou autre formation ayant peu de chance d'être jugée "rentable" par les entreprises, qui visent plutôt le court terme (ce qui s'oppose à l'idée même de recherche fondamentale, au passage), comment dire... DANS L'CUL LULU!

Un autre moyen de financer le maintien des filières mises en danger par cette loi est la hausse des frais d'inscription. Rien qu'à Paris je-sais-plus-combien, le montant a augmenté de 200€ cette année. A terme, rien n'empêche la mise en place de frais d'inscription se comptant en milliers d'euros.

Evidemment, les facs friquées pourront acheter des locaux (oui parce que les universités deviennent légalement propriétaires de leurs locaux: elles peuvent les vendre en cas de problèmes financiers) et employer les meilleurs profs, pour devenir des pôles de compétition. Et les autres... dans la sciure.

Ah oui, petite explication: pourquoi les étudiants rechignent tant à aller dans la rue? Parce que les étudiants en fin de licence ou en master, notamment, qui ne visent pas le doctorat, n'ont pas vraiment à se sentir concernés. Ben oui, moi par exemple, rien à carrer de la LRU: dans un an, j'ai mon diplôme, je suis sur le marché du travail, ensuite après moi le déluge: si d'autres veulent faire mon diplôme et ne peuvent pas parce qu'il disparaît faute de financement (ce qui a de fortes chances d'arriver), tant mieux pour ma gueule: moins de compétition avec les ptits jeunes. Sauf que je suis un peu plus solidaire que ça et qu'on m'a toujours appris à penser aux autres avant de penser à sa courge. Etudiants de master qui ne faites rien parce que vous savez que vous passez à travers des mailles du filet (alors que vous auriez été les premiers à gueuler si vous aviez eu deux ans de moins), je vous méprise, vous et votre égoïsme.

Ceux qui vont en subir les effets réels, ce sont les première année et les lycéens, qui vont voir petit à petit les voies empruntables se réduire. Et les gosses d'après, ceux qui sont encore au collège, à l'école ou à naître. A qui il faudra payer super cher des études financées par des entreprises. Qui, soit dit en passant, leur apporteront encore moins de chance d'obtenir un travail: ils seront formés à la professionnalisation par certaines entreprises, qui leur apprendront les méthodes en usage chez eux. Ceux qui seront ensuite engagés par ces entreprises, c'est cool. Ceux qui ne le seront pas resteront chômeurs, parce qu'ils ne connaîtront que des méthodes de travail restreintes et adaptées à une seule entreprise.

En clair, CRS, on se bat pour l'avenir de vos gosses, pour que vous ne payiez pas des frais hallucinants et pour que vos gosses puissent librement choisir leur voie.

Chômage en France: 9,5%
Chômage après un master: 5,5%

Conclusion: l'université ne conduit PAS au chômage.

Ah, et pour le fait que le président d'université ait tous les pouvoirs, pareil, où est la démocratie? 3 étudiants, contre un président dont la voix compte double et un conseil comprenant 7 personnes nommées par le président, sur 25 au total? Rappelez-moi, l'université, à la base, c'est bien pour les étudiants...? Sur le principe même, je pense qu'on devrait plutôt filer un peu plus de pouvoirs aux étudiants, car ils sont quand même les premiers concernés.

A présent, ce qui oppose les bloqueurs aux anti-bloqueurs. Les bloqueurs pensent que le blocage seul, qui paralysera l'enseignement supérieur du pays, comme au temps du CPE, a des chances de faire plier le gouvernement. Ca a déjà marché une fois. Ils pensent que la grève seule ne suffit pas, parce que pas assez puissante. Et dans le tas, il y a évidemment le tas de petits cons de première année qui trouvent que ça leur fait des vacances, ne le nions pas. Les anti-bloqueurs, eux, sont soit des abrutis de master qui pensent qu'après eux, le déluge, ce qui compense la présence des petits cons dans le camp des bloqueurs, soit des gens qui tiennent à poursuivre leurs études et qui pensent que c'est avec un bagage suffisant qu'ils auront de quoi se battre contre le gouvernement, et que les études sont un droit qu'il ne faut pas entraver.

A mon sens, du bon des deux côtés. Même si je suis davantage partisan du blocage (le terme correct de blocage c'est "piquet de grève". Vous avez déjà vu des grévistes voter pour ou contre?), je peux comprendre les inquiétudes des antis. D'autant que je m'inquiète de la suite du mouvement si tout le débat tourne autour de ça: les majorités seront de plus en plus serrées et le mouvement s'étouffera de lui-même du fait des déchirures entre les deux camps. Ca me fait mal au cul parce que c'est un type de l'UNI (droite universitaire, antichambre de l'UMP) qui l'a dit en premier, je crois, mais je serais prêt à négocier des blocages partiels avec blocage total les jours de manifs et un ou deux jours par semaine, pour mobiliser les troupes et les faire manifester, et ouvrir deux ou trois jours par semaine. Un compromis. On perdrait en efficacité, mais on gagnerait en union des étudiants, parce qu'ils sont pratiquement tous, à Lille 1 en tout cas, en faveur de la grève et déterminés à foutre la loi dans le cul de Pécresse.

Bref, maintenant, vous saurez de quoi ça cause dans les infos.

A part ça, je vous laisse, j'ai manif.

dimanche 11 novembre 2007

My Moune, my man...

"Pfouh, quelle journée... On va aux putes ce soir?"
L'abbé Pierre

Florilège de pensées...

Je suis un éternel second rôle, j'en ai eu la confirmation par deux des gens qui me connaissent le mieux à Lille hier, au cours d'une soirée alcoolisée, où c'était presque "on éteint les lumières et on se dit tout".

Je sais siffler aussi bien en aspirant qu'en expirant, et il paraît que c'est très difficile. Enfin un talent.

Si Hitler avait été reconnu en tant que peintre, il n'aurait peut-être pas été aussi aigri et méchant. La Poulette est exposée dans une galerie. On échappe peut-être à une troisième guerre mondiale, mine de rien. (Au passage, félicitations ma poule!)

Ma fac est bloquée jusqu'à lundi. Je me sens bien plus concerné par cette loi que par feu le CPE, j'aime pas avoir un conseil d'administration où siègent les PDG de SFR, Mac Do, Bonduelle et Auchan (j'invente même pas), et je crains pour le futur des facs, même si, techniquement, je n'ai plus qu'un an à tirer et que mon avenir ne craint pas grand chose. Solidarité. Je pense à ma soeur et à mes petits cousins, voire à d'éventuels gosses pour qui je ne veux pas payer 5000 euros d'inscription "comme aux States".

Ma mère m'a refilé une boîte de cachetons pour le mal de tête quand j'ai fait un rapide détour par le Sud après mon périple suédois. La moitié de la première plaquette est déjà partie. Mes migraines sont de plus en plus fréquentes.

Depuis un mois, je reçois des sous aux pires moments: remboursements du CROUS, bourses qui tombent, remboursement de frais d'hôpitaux d'il y a plus d'un an... Je vais finir par croire aux anges financiers.

Finalement, le rhum, c'est pas si mauvais. Au contraire, même. Et le daiquiri, ça arrache.

J'ai une putain de bosse sur le crâne, suite à sa rencontre malheureuse avec la table en métal de M., avant-hier soir (ou plutôt hier matin).

Je sors beacoup en ce moment, et souvent avec les mêmes personnes: Y. et C., surtout, et puis J. et A. de temps en temps. Deux jours que je me couche à 6h et que je me réveille à 15h.

Hier j'avais vraiment l'air d'un gentleman assassin: trench noir, fringues toutes noires (bon ça comme d'hab), cheveux lâchés mais propres, écharpe Beetle Juice noire et blanche, gants en cuir d'étrangleur et parapluie noir. Y. avait envie de me dire "monseigneur" hier. C'est la classe.

Et j'ai cette chanson de Feist qui tourne dans ma tête depuis deux jours...



My Moune, my man...

vendredi 9 novembre 2007

7 trucs sur moi

"Et Jésus multiplia les pains. D'ailleurs celui qu'il a mis dans la gueule à Judas, c'était pas beau à voir."
L'évangile selon Saint Jules

Oui, je sais, ça fait fort longtemps que je n'ai pas mis à jour ce blog, que je délaisse honteusement, lapidez-moi tiens, je le mérite.

Mais bon, je bosse moi.

Bon ok, pas beaucoup. C'est pas comme si j'étais étudiant. Et de surcroît dans une ville de gauche où les facs sont bloquées pour cause de LRU. J'en parlerai certainement ici, un jour ou l'autre, mais tel n'est pas mon but ici.

Enfin bref, histoire de me faire pardonner, je vais révéler en exclusivité 7 trucs sur moi que vous ne savez pas. Même les plus assidus. Attention, révélations choc!

...putain comment je vais trouver 7 trucs à dire moi... comme si je suintais le mystère par tous les pores de ma peau...

Alors...

1. J'ai la phobie des pissotières. Je ne supporte pas ces bidules, ça me bloque de devoir exhiber ma puissante virilité aux impressionnantes proportions à côté de celles d'autres gens. Ca me gène. Pour eux. Après ils font des complexes, et comme je suis bon et généreux et que j'ai la souffrance d'autrui en horreur, je préfère ne pas ruiner leur vie et je m'enferme dans les toilettes avec des portes.

2. Je me suis déjà perdu dans un magasin.

3. Quand j'étais petit, je faisais des crises de nerfs quand ma mère me laissait dans la voiture, même pour pas longtemps, parce que je croyais qu'elle m'avait abandonné.

4. Je ne sais absolument pas pourquoi j'ai une dent contre les psys ; n'empêche que le premier qui essaie de m'analyser va expérimenter les lois de la gravité du haut d'une Calanque.

5. J'ai dépassé la barre des 70 kilos que je ne devais plus atteindre, et je compte me mettre au régime (un peu).

6. J'ai un problème aux hanches depuis ma naissance, qui fait que quand je fais une roulade, je finis avec les jambes croisées en tailleur. Ce qui a participé à mes mauvaises notes en gym (avec ma flemme et mon dégoût du sport).

7. J'ai volé aujourd'hui pour la première fois de ma vie, ce qui est mal, mais bon, hein, 25 euros le masque de plongée, c'est quand même pas ma faute s'ils regardent pas dans leurs boîtes à masques à 3€50...

A part ça, je vais faire ma vaisselle

dimanche 4 novembre 2007

Skål - partie 2

"Alors, tu nous as ramené une Suédoise blonde?"
"Ouaip, regarde!"
"...c'est une bouteille de bière ça."
"Ben oui et alors?"
Moune exhibe ses souvenirs de Suède

Deuxième partie de mes péripéties au pays des Krisprolls.

A l'aéroport, donc, je rejoignis avec bonheur et félicité Puce et Piou, qui m'avaient fichtrement manqué. Après avoir changé 60 euros en 530 couronnes suédoises (ça taxe pas mal), nous partîmes en voiture jusqu'à Lund, ville étudiante où résident mes hôtes. Après avoir déposé leurs amis français, direction la maison de Ulf, le vieux garçon qui leur loue (voir le blog de Puce et Piou pour plus de détails sur la conception très particulière de ce monsieur quant à l'hygiène et la propreté). La tornade de monsieur et madame Propre étant passée par là, la demeure est très confortable, très classe, avec une grande cuisine, un grand séjour et une grande chambre (et une petite salle de bains, quand même, pour ne pas faire trop)(ouais enfin avec mon placard option douche, je la ramène pas).

La première journée fut consacrée au repos, au glandage devant les ordis, aux bavardages en tous genres, histoire de se remettre de ma nuit blanche train-avion (et pour eux d'une soirée qui les avait laissés passablement amochés, à ce que j'ai compris).

Ensuite j'avoue que la chronologie n'est pas mon fort et que si je me souviens de presque tout ce qui s'est passé cette semaine, je ne suis plus certain de savoir quel jour a vu quel événement... Alors dans l'ordre spatiotemporel relatif mounesque cycloïde à géode pentaradiée (communément appelé "en vrac"), j'ai:

- glandé (faisage de geeks, dodo, regardure de films, de séries et de vidéos débiles sur le net, etc).

- visité Lund (j'y reviendrai en images)

- fait une soirée alcool-twister-boulettes de viande-bonbons [ajout post-com: ET TORTILLA, comment ai-je pu l'oublier vu le temps de préparation, les vapeurs d'oignons, la poële renversée par terre (mais c'est pas grave c'est propre par terre) et surtout le fait qu'elles soient super bonnes], où j'ai rencontré leurs amis, dont une fort jolie Suédoise (brune)(que je dépassais)(et toc pour les clichés) et surtout une encore plus fort jolie Néo-zélandaise (qui parlait sans jamais fermer la bouche pour former les consonnes, ce qui mettait à mal mes déjà faibles capacités de compréhension orale en anglais)

- fait des crèpes avec trois des amies sus-citées, où j'ai montré mes talents de serveur (et où j'ai appris "ça déchire sa race aux pingouins" à une Suissesse)(oui Moune est un grand vecteur de connaissances internationales)

- participé à un "repas de corridor" avec des étudiants erasmus de tous horizons, avec pain à la banane, melon, ragoût indien, gâteaux divers, crèpes et bonbons (vous comprendrez bientôt pourquoi je parle tout le temps de bonbons)

- visité la fac d'écologie de Lund (qui est une ville étudiante avec pratiquement QUE des facs ou bâtiments assimilés dans la ville)

- joué à dessinez c'est gagné sur un tableau de cette même fac

- monté un personnage jusqu'au niveau 15 à Oblivion

- fait une soirée avec de la musique de m**** mais une super ambiance à une Nation (une sorte de "maison" d'étudiants, comme aux Etats-Unis, qui organisent des soirées)

- appris à fabriquer des animaux en ballons gonflables (le caniche rose qui m'a été offert par Puce n'a malheureusement pas survécu au voyage)

- lu et critiqué un article scientifique d'un groupe d'étudiants de la promo des deux zigotos, histoire qu'ils puissent les attaquer dessus lors de leur présentation (la raison étant que ces étudiants étaient en réalité des Vénusiens mauves, alliés à des Atlantes de Nû qui, comme chacun sait, ont pour seul but de réduire en esclavage les peuples libres et, accessoirement, de leur dévorer le cerveau)(ou alors c'est parce que ces étudiants avaient pour coutume de casser les autres groupes, je sais plus bien).

- vu des corbeaux freux, des choucas, un lapin taille XXL, des canards, un élan (je crois), des aigles, des daims, pas de chat (dommage), pas de pigeon (le pied).

- apprécié le fait que la Suède en automne ressemble à des illustrations de contes pour enfants, avec du orange et du vert partout, des arbres à perte de vue, même en ville (surtout en ville), des aubépines, des érables et des charmes (je crois), bref, très joli.

-profité de ma Puce, qui m'avait vraiment manqué

Sinon, en images, quelques particularités de la Suède :



Les bâtiments des facs sont quand même super impressionnants
(sauf que celui-là je crois que c'est une église quand même)


La nature est belle, la ville aussi, des pavés partout et presque pas de voitures.



Le ciel est parfois bleu, mais c'est super rare.

Les cimetières sont super beaux, on dirait des jardins botaniques.

Encore le cimetière



La pizza drakkar, la classe intégrale

En Suède, non seulement les bonbons coûtent 4€ le KILO, mais en plus il y a du choix. Devinez ce que j'ai ramené comme souvenirs??



Hé oui, y'en avait aussi de l'autre côté.



Les bonbons gaypride, j'en ai ramené à la Poulette.

La phonétique suédoise.

Les Suédois aiment le vélo, la preuve: une station de gonflage de pneus au milieu de la ville.


Quand je vous disais qu'ils aimaient le vélo...


En Suède, la nuit tombe très vite. Je ne sais pas si on voit bien, mais l'horloge indique 16h35...


En Suède, ils ne retirent pas les affiches des supports destinés au placardage. On se demande même s'il n'y a pas de cadavre planqué à l'intérieur...

Une ferme suédoise, rouge, prise depuis la route.

A part ça, j'ai sommeil, mais j'ai du ménage à faire. Le clapier (chez moi, donc) a besoin d'un bon coup de balai (mais heureusement, j'ai un aspirateur, pas folle la guèpe).