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lundi 31 mars 2008

Carpe postale

"Sous les pavés, la plage! Et sous la plage, les arénicoles!"
Slogan d'étudiant en biologie marine

Oui, je sais, la carpe est un poisson d'eau douce.

Oui, je sais, personne ne sait ce qu'est un arénicole et c'est tant pis pour vos tronches, tas d'incultes!

Oui, je sais, je ne mets pas à jour depuis un moment.

Oui mais je suis en stage. Je bosse sur des coraux et des anémones et des vers et des bestioles globuleuses gluantes et moches en tous genres. Je sors en mer sur une construction de bois que d'aucuns ont l'audace et l'outrecuidance d'appeler "bateau" sans rougir de honte. Je vis dans une station marine gelée la nuit, qui sera mon foyer pour les prochains deux mois.

Alors hein, désolé de pas avoir le temps ni l'envie.

Sinon j'ai ajouté un lien pour l'article du Tibet, en dessous (d'ailleurs pas un seul commentaire sur celui-là, vous êtes tous des fennecs ou vous tenez absolument à voir des sportifs en short dandiner du cul pour lancer le javelot?)(ou alors plus personne ne me lit, ce qui est également une possibilité...)

A part ça, la stagiaire en géologie de la station... miam miam.

vendredi 21 mars 2008

Pour une fois, c'est pas de l'écologie...

"Un souhait? Que les Tibétains soient traités en Chine sur un pied d'égalité... avec les pandas. Espèce en voie d'extinction, chasse interdite, tout ça."
Jean Sans-Peur

Pour faire plaisir à une personne spéciale (et aux Tibétains, aussi), quelques éléments intéressants dans le net cette semaine...

D'abord, un petit dessin récapitulatif, signé Maëster:


Ensuite, un coup d'oeil à la diatribe enflammée d'ASP Explorer, ici, ou à celle plus humoristique de Tania, (article du 29 mars 2008, je trouve pas le lien de juste l'article, désolé).

D'ailleurs je lui pique aussi son dessin, sans scrupule moi...

Notez la chaîne du boulet...

Et enfin, une petite signature ici, enfin, pour ce que ça sert... :

http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/

Sinon entre chaque étape vous pouvez vous renseigner mieux hein, aussi.

A part ça, ce soir, maximum bamboule!

jeudi 20 mars 2008

Liste de Lille

"Quand le sage montre la lune, le berserker lui coupe le bras."
Le bouddhisme selon Conan le Barbare

Cette semaine, c'était la semaine des exams. A savoir la période du semestre où l'étudiant moyen se sent vaguement obligé de bosser pour justifier ses bourses et ses cheveux longs et sales.

Lundi, c'était anglais. Malgré un chouli powerpoint de la mort qui tue, j'étais un peu malade et j'ai buté sur plein de mots, ce qui m'a un peu énervé. Mais je devrais pas m'en être trop mal sorti.

Mardi, je devais réviser. Mais cette année je ne peux bosser que stressé, et comme le partiel était jeudi, j'ai rien foutu.

Mercredi, par contre, travail. J'ai résumé tous mes cours d'océano, j'ai appris, tout ça...

Jeudi, aujourd'hui donc, le gros stress. Je me lève à 6h15 pour être certain d'être à l'heure et de pouvoir réviser un peu. Après un passage express à la boulangerie pour un pain au chocolat pour me filer un peu de tonus (je vide mes placards, j'ai plus rien à grailler le matin), je me dirige vers le métro en mâchonnant ma viennoiserie, et en me disant "tiens avec le bol que j'ai le métro va être en panne."

Oui parce qu'à Lille le métro peut tomber en panne. Et dans ces cas-là, une voix d'androïde vaguement oestrogénisée nous informe qu'on est priés de patienter le temps qu'on règle le problème, avec le décompte du temps qu'il reste avant la reprise du service. "Il reste 7 minutes" "il reste 5 minutes" "il reste 3 minutes" "il reste 2 minutes" "il reste 29 minutes", et là tu râles parce que tu as perdu 7 minutes pour rien, et qu'en plus le bidule est pas près de repartir.

Evidemment, ça n'a pas loupé, le métro était en rade. Ca m'est arrivé deux fois dans l'année. Ben il a fallu que la deuxième tombe sur le jour de mes partiels.

Après avoir poireauté 30 minutes dans le métro, je sors en rage et je bats le rappel des potes qui ont leurs voitures. Miracle, J. me réponds presque aussitôt, il était à l'intersection Lille-centre et Villeneuve d'Ascq (ma fac), il arrive. Youhou.

7h40, je suis dans la voiture de J.
7h43, C. appelle, paniquée. Elle est à Fives, le métro est devenu fou, il est parti jusqu'à la station d'après puis est revenu à Fives, et depuis elle est bloquée sur la place de Fives avec une centaine d'autre malchanceux. J. décide de faire le héros et se dirige vers Fives. Manque de bol, on ne sait pas du tout où c'est.
7h46, M. appelle, elle est à Fives aussi, avec D. Ok on arrive.
7h49, C. (une autre) appelle. Devinez quoi? Elle est à Fives.
7h58, nous venons de prendre les filles à Fives, elles sont à quatre à l'arrière, limite si la voiture (affectueusement surnomée la Fuego même si c'est une Renaud 11) ne racle pas à l'arrière.

Précision: nous sommes 10 à passer l'épreuve d'océano aujourd'hui. Autant dire que 60% de la promo est dans une voiture (un record?) avec 30 minutes de retard. Mais les quatre autres ont fait patienter les contrôleurs, et finalement le partiel débute avec 25 minutes de retard, le temps qu'on arrive et que les fumeurs finissent leurs clopes (ben oui faut bien se destresser un peu).

Epreuve assez facile, puis révisions du droit de l'environnement pour l'aprem, puis manger, puis re-révision, puis partiel, QCM de 40 questions, au bout de 40 minutes tout le monde a le nez en l'air.

Et voilà, trois partiels de passés, plus qu'un demain (que je vais lamentablement foirer, notamment parce que je préfère remplir mon blog que réviser)(j'ai le droit, j'en ai déjà un sous le coude de M1), et ensuite le stage (qui compte pour deux partiels).

Tout ça pour dire je quitte Lille ce week-end pour aller en stage. Mes derniers jours dans la cité des Chtis... Snif. Ben oui parce que l'an prochain, c'est Calais, Brest, Rennes ou La Rochelle. J'ai un peu le vague à l'âme, 'voyez... Ca fait un petit quelque chose quand même. J'aimais bien Lille.

D'où le titre du billet! (ça a mis le temps, je sais)

Je vais faire une liste des trucs que j'aime et que j'aime pas à Lille (et je ne parlerai pas des gens qui y vivent, donc m'embêtez pas si vous êtes pas dessus).

A Lille, j'aime:
- Tomber amoureux tous les jours dans le métro
- Les "mauvaises herbes" qui poussent dans les fissures, les creux des murs, tout ça... Ca a du charme.
- La Place de la Rep' et les jongleurs/cracheurs de feu/skateurs devant la fontaine
- Les kebabs, en particulier l'Anatolie et le Planète Bleue (découverts respectivement grâce à S. et la Poulette), et quelques autres, comme le Kemer.
- La lumière métallique quand il y a un rayon de soleil sur un gros amas de nuages gris
- Marcher dans les rues
- Le Mac Ewans et ses quinze bières pression différentes (la kaarmeliet en tête)
- Ma douche thalasso
- La courée de la Poulette
- L'accent et les expressions chelou, genre la drache, "saque e'd'din" et autres "j'te dis quoi".

Par contre, à Lille, je n'aime pas:
- Mon appart' trop petit
- Les repas à base de frites
- Le métro overblindé le matin
- Le chauffage quand il tombe en rade toutes les trois semaines
- Le ciel tout le temps gris, ça change pas des masses de la Lorraine...
- Les gens tous bourrés qui m'adressent la parole pour des raisons diverses allant d'une clope à un baiser (à un mec, on ne se refait pas...) (remarque c'est sympa l'absence de complexe qu'ont les gens à parler à tout le monde)
- Les affiches de daltoniens fuschia patatoïdes sur les portes du métro (voir Maliki, strip d'il y a deux semaines)
- L'absence presque totale de chats dans les rues
- L'absence totale de neige en hiver (déjà Metz ça m'avait gonflé, ils pourraient faire un effort...)
- La manie absurde de foutre des cours le matin, alors que les bars sont ouverts jusqu'à 2h minimum, on n'a pas idée...

A part ça l'épisode 12 de la saison 3 de How I met your mother est arrivé. *Happy* It's legen... wait for it... DARY!

dimanche 16 mars 2008

What a good day...

"Le travail, c'est la santé de ceux qui ont des gens qui bossent pour eux."
Descartes

Pendant que certains préparent une virée dans le grand Nord suédois en délaissant honteusement leur blog (je ne vise personne), que d'autres vivent de belles histoires d'amour, ou que certains, shame on them, prennent soin de leur personne et sont assez masochistes pour parler sans rougir de régime et de sport, moi, je fais des rêves, je mange de la viande, et je fais de mon mieux pour me motiver à bosser. Ben oui, tout le monde ne peut pas avoir une vie de conte de fée.

Je viens de me lever avec le coeur plein de fuites, après un rêve des plus réalistes (je me souviens même avoir demandé pendant le rêve si c'en était un, et on m'a répondu non)(comme quoi Morphée est vraiment un connard de sa race maudite) où je donnais et recevais "the sweetest and softest kiss", un truc de malade, j'avais l'impression de nager en pleine féérie tellement c'était énorme ce baiser... Malheureusement, c'était tout onirique. Et non, je ne vous dirais pas avec qui c'était, je vais me faire taper sinon.

Donc pour me remonter le moral, j'écoute Journey, un groupe que je ne connaissais pas et dont j'ai entendu parler par hasard au cours de l'une des nombreuses sorties qui jalonnent ma vie super active et passionnante... Bon ok, c'était dans Scrubs. Pff. Monde de merde tiens. Non Journey ça suffit pas à motiver.

Hier j'ai pris une grande résolution: au lieu d'être économe et d'acheter des saloperies au Lidl pour avoir des sous pour boire, j'ai décidé de faire mes courses de la semaine au Carouf et d'acheter de la viande. De la vraie. Je sais pas pourquoi, mais quand je mange de la viande, je me sens mieux. Peut-être parce que ça arrive pas souvent, à cause du prix. Et peut-être aussi qu'une fois sur deux, quand je la mange, je me fais un sandwich à la viande. Je mets la viande dans un bout de pain et je mange ça en mode carnivore qui s'assume. Parce que ça me rappelle quand j'étais ptit, le méchoui annuel dans le village picard où j'ai passé les quatre premières années de mon enfance, et où on retournait régulièrement. Alors manger de la viande dans du pain, sans rien d'autre, ça me rend nostalgique et en même temps, ça me fait du bien.

Et sinon, mes exams sont la semaine prochaine. Demain à 16h50, je passe mon oral d'anglais sur les plantes invasives. Je m'entraînerai aujourd'hui et demain. Et jeudi et vendredi, j'ai mes partiels de droit de l'environnement, d'océanologie et de M*MOC, un truc qui n'existe qu'à Lille et qui est tout pourri. Normalement je devrais gérer l'anglais et l'océano, et osciller entre le sortage de justesse et le ramassage intégral dans les deux autres. Ensuite, petit week end peinard à préparer mes affaires pour le stage et à déménager les potes (qui ont pensé, contrairement à moi, à prévenir leur proprio à temps et qui peuvent se barrer fin mars, tandis que je reste jusqu'à fin avril), et ensuite direction Wimereux, le stage de deux mois et l'absence quasi-totale de vie sociale. Non pas que je n'apprécie pas les gens qui vont en stage en même temps que moi à la station, mais deux mois à les voir tous les jours, ça va finir par être un peu lourd je pense. Enfin, on verra bien...

Donc voilà mes perspectives d'avenir: travailler et rester célibataire. Youhou, trop d'la balle.

Soyons positifs: avant de partir deux mois en Corrèze pour bosser un peu cet été, j'ai mon mois de juin entièrement libre. Je vais peut-être en profiter pour aller voir S. à Madrid...

A part ça, pfff, pas DU TOUT envie de bosser. Envie de retourner dormir et de retrouver the girl of my dreams. Tain je parle comme Kmaro, ça commence vraiment à craindre...

vendredi 14 mars 2008

Le lexique de la biologie marine

"Il n'y a pas de plus grande quête que la recherche du savoir. Sauf si c'est les soldes. Là, la plus grande quête c'est celle d'un abri que les membres de la gente féminine ne peuvent pas atteindre pour prononcer les mots honnis "tu m'accompagnes faire les soldes?".
Platon

Hier, on a fêté dignement la saint Patrick. On l'a appris en milieu de soirée, à peu près, donc au lieu d'un petit verre rapide j'ai bu mon litre et demie de bière. Et j'ai visité l'intérieur de mes toilettes au milieu de la nuit, parce qu'étrangement, le combo "à jeun toute la journée-donuts foireux du carouf -milka caramel - saucisson - kaarmeliet", ça passe assez mal chez le petit être fragile que je suis. 'fin bon. Pas grave, on la refêtera samedi. Ou vendredi. Ou les deux, tiens.

Bref, j'étais avec Y. et C. et leurs dulcinées respectives, E. et A. Seul célibataire de la soirée, donc j'ai du sauver mes pauvres camarades mâles de la tyrannie féminine et assumer pour eux, qui ne le pouvaient plus sans manquer à leur honneur de mâle en couple, le rôle de macho vulgaire qui balance des vannes. C'était rigolo, et je sais qu'ils m'en sont gré.

Et je me suis aperçu qu'en biologie marine, on a quand même quelques expressions étranges. Alors je me fends d'un petit florilège de nos meilleurs proverbes. Je tiens à préciser immédiatement que le bon goût et la subtilité qui me caractérisent ainsi que ce blog ne pourront malheureusement pas se joindre à nous, un empêchement de dernière minute, croyez bien qu'ils en sont désolés.

Crevette (nf): 1. Arthropode marin qui pue. 2. Fille où "tout est bon, sauf la tête!"

Baleine sous gravillon (Exp.): Degré au-dessus de "anguille sous roche". Secret de polichinelle, 'faut pas me prendre pour un con non plus', etc.

Etoile de mer (nf): 1. Echinoderme marin pentaradié. 2. Exp. "faire l'étoile de mer" : fille amorphe, inactive, qui se laisse faire lors de rapports sexuels.

Sirène (nf): 1. Créature issue de la mythologie grecque (à la voix de Mika après avoir rencontré Chuck Norris). 2. Fille mi-femme mi-thon.

Merci de votre attention.

A part ça, j'ai la tête en vrac.

jeudi 13 mars 2008

Joyeux anniversaire!

Crevette (nf): 1. arthropode marin qui pue. 2. Fille où "tout est bon, sauf la tête!" (expression de biologiste marin)
Dictionnaire de Moune

Bon anniversaire à mon blog qui a atteint il y a trois jours sa première année d'existence!

Oui c'est tout.

A part ça, je bosse moi, non mais oh.

mercredi 5 mars 2008

La menace fantôme

"Il y a 24 canettes dans un pack de bière. Il y a aussi 24 heures dans une journée. Coïncidence? Je ne pense pas."
Ma carte préférée dans "les Colocs".

Hier, c'était mon anniversaire. Je le dis exprès un jour après pour que ceux qui n'ont pas pensé à me le souhaiter crèvent de honte dans leurs larmes et tentent de se faire pardonner, par un gros chèque pour les mecs et par un strip-tease intégral pour les filles. Je sais, je suis assez mesquin comme garçon.

Bon en fait non, je m'en fous, parce que je suis totalement nul pour retenir les anniversaires des gens et que je peux tout à fait comprendre qu'on puisse oublier le mien: après tout, j'oublierai sûrement le vôtre.

J'ai passé une bonne journée, malgré les quatre heures de droit qui sont venues souiller la perfection de ce jour sacré entre tous pour les hommes et les femmes de cette planète. Ben oui quoi, c'est quand même pas tous les jours qu'on célèbre la naissance d'un héros de l'humanité. Certes je ne suis pas encore le héros en question, mais ça va venir, alors m'emmerdez pas avec les détails.

Bref. Après quatre heures de cours où mes potes qui savaient ont passé le mot à ceux qui ne savaient pas, j'ai été quasiment forcé (limite le flingue sur la tempe hein) de venir manger au RU. Le RU, pour ceux qui ne savent pas, c'est le Restaurant Universitaire. Restaurant c'est parce qu'il y a à manger dedans, Universitaire c'est parce que c'est pas cher et rempli d'étudiants affamés. Bon à partir de là, moi, je commençais vaguement à me douter de quelque chose, vu que l'après-midi on n'avait pas cours et que je comptais rentrer chez moi.

Au début du repas, ils ont sorti les bières. A la fin, ils ont sorti les gateaux, l'un cuisiné avec amour par ma binôme et l'autre acheté (mais aussi avec amour) par A. Et D. ayant oublié les bougies, C. a fait preuve d'une imagination débordante et a sorti deux bougies artisanales bricolées par ses soins. Le mode d'emploi? Deux feuilles d'agenda roulées et scotchées plantées dans le gâteaux, qu'on allume et qu'on souffle aussi sec pour éviter l'odeur d'incendie et les cendres volcaniques partout.

Mais c'était bien cool, j'étais tout ému dis-donc. Et puis ils m'ont sorti le cadeau: mon premier verre à bière (avec la bouteille de bière qui va avec, évidemment), un Duvel! Et là j'ai eu l'illumination: je vais faire collec de verres à bière. Ben oui, je suis prêt de la Belgique après tout. Bon ce n'est qu'à l'état de projet évidemment, d'autant que les caisses sont vides (j'ai failli dire les bourses, mais elles elles sont pas vides... hem).

J'étais donc tout content en sortant de la fac pour rentrer chez moi. Ma cousine adorée m'attendait pour bavarder une petite heure et me chourrer mes DVD, mais aussi une surprise un peu moins agréable dans ma boîte aux lettres: un papier orange de la poste.

Personne n'a tremblé, frissonné, hurlé de terreur ou s'est suicidé avec le premier objet pointu/tranchant qu'il avait sous la main? Etrange... Je la refais.

Un PAPIER ORAAAAAANGE DE LA POOOOOSTE, pauvres mortels! Suintant d'humeur ichoreuse dans les ténèbres fuligineuses de sa propre monstruosité, cette horreur purulente dégageait des vapeurs malsaines de malvéolence pure, que la Lumière protége nos âmes en détresse de pareil maléfice!

Ca va mieux là?

Non parce que le papier orange de la poste, c'est le Mal dans son plus simple appareil. La Poulette avait déjà écrit dessus, mais je m'y recolle: il est temps que cette malédiction chtonienne soit connue de tous et que tous oeuvrent main dans la main pour dissiper ses ténèbres putrides.

Le papier orange de la poste, c'est le papier que le facteur laisse dans ta boîte aux lettres pour te dire qu'il est venu t'apporter un colis, mais que tu n'étais pas là. De fait, j'étais en cours. Sauf que, avant, tu pouvais aller chercher ton colis à la poste dès la fin de la tournée du facteur, dans mon cas l'après-midi même. Ben plus avec le papier orange. Cette invention sordide fait que tu dois attendre le facteur qui repassera le lendemain, MEME HEURE, avec le colis en question. Alors qu'en semaine, si tu n'es pas là le jeudi quand il passe, tu n'es pas là non plus le vendredi quand il passe, parce que tu bosses/tu es en cours. Donc il repasse pour mes genoux, et il laisse cette fois un papier pour dire que tu peux passer prendre ton colis, ENFIN. Mais seulement le lendemain, ben oui, faut le temps qu'il pense à le virer de sa camionnette aussi. Donc au lieu de l'avoir l'après-midi même, j'aurais du attendre demain pour pouvoir mettre la main sur mon colis.

J'ai lâchement biaisé le système: j'ai séché les cours (de droit, j'ai une excuse)(pardon Milie si tu passes ici, mais non, j'aime pas le droit) pour attendre le facteur de pied ferme. Et il est enfin passé pour me donner mon colis. Pas dommage tiens!

Donc voilà, à mort le papier orange de la poste.

Ce qu'il y avait dans le colis? Ahaaaaaa.... Vous ne le saurez jamais. Hé ouais, c'est ça la vie.

Bon sinon, après avoir râlé contre le papier orange et quitté ma cousine, je suis venu sur l'ordre expresse de la Poulette chez elle, pour m'apercevoir qu'elle et ma mère avaient fourbement comploté pour que la Poulette, sur place, m'achète des gâteaux et des bambous de la part de ma génitrice. Même à 1000 bornes elle ne peut pas s'empêcher de vouloir me faire des surprises. Remarque je ne râle pas, j'adore ça. Enfin, rectification, le jour de mon anniversaire est le seul jour de l'année où je tolère qu'on me fasse des surprises. Et encore, des bonnes. Genre "coucou mon chéri, surprise, je couche avec ton meilleur ami depuis 6 mois!", même un 4 mars je doute que ça passe.

Et comme je ne savais pas du tout quoi faire de mes gâteaux, et que j'étais aussi chargé du déo et du dentifrice que j'avais oublié dans le sac de la dulcinée de la Poulette en Irlande, du cadeau de la Poulette, un jeu trop bien avec des cartes super marrantes, "les Colocs" et de mes bambous, j'ai décidé de faire le siège de la cuisine de la Poulette et j'ai appelé C., Y. et ma binôme pour venir manger les gâteaux sur place, avec la Poulette et sa dulcinée qui venaient d'arriver. Et Y. est allé acheté du mousseux, même. C'était donc un très bon goûter d'anniversaire, et on a joué aux Colocs après, même que. Je n'ai pas eu de goûter d'anniversaire depuis mes 10 ans (à 11 ans j'ai fait ma première boum, alors hein, steuplé quoi), c'était vachement bien.

Et le soir (non parce qu'il a fini à 20h quand même le goûter, et la Poulette nous a foutus à la porte parce que c'était aussi l'anniversaire de sa dulcinée et qu'elle voulait faire du sexe lui servir le super repas qu'elle lui avait préparé), ben... rien. Aujourd'hui on avait cours tôt (même si j'y suis pas allé pour cause de malédiction du papier orange de la poste à neutraliser), et y'en a même qui ont un oral d'anglais aujourd'hui. Donc voilà, soirée en solo devant mon ordi. Je me rattraperai ce week end.

Et sinon mon portable a vibré plein de fois avec des messages de bon anniversaire de plein de gens, dont un qui venait du Suède de la part de ma Puce alors que je dépérissais en me disant qu'elle avait pas pu l'envoyer parce qu'elle était loin. Ben que dalle, c'est pas quelques centaines de bornes qui vont l'empêcher de me souhaiter mon anniv. Et puis des messages de gens dont j'ai totalement oublié LEUR anniversaire, ce qui fait que je me sens un peu coupable, mais bon, ça fait quand même plaisir.

Définitivement, il faut que je fasse un agenda avec tous les anniversaires des gens.

A part ça, j'ai (pour une fois) fait un rêve trop bien cette nuit.