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mardi 27 mars 2007

Benjamin Malaussène, mon héros

J'ai craqué. Je m'étais juré que j'allais tous les lire à la bibliothèque. Tous. Ils y étaient tous, tous les livres pour adultes (ceux pour enfants, je me les suis faits au collège). Messieurs les Enfants, Au bonheur des Ogres, La petite marchande de prose... Tous, sauf un. La fée carabine.

Pour ceux qui croient que ce que je dis n'a ni queue ni tête, je parle des oeuvres d'un de mes auteurs préférés, Daniel Pennac. Il a écrit des livres sur la tribu Malaussène, une sympathique famille parisienne à qui il arrive des choses hallucinantes. Bref, j'ai craqué, j'ai acheté la fée carabine, qui me manquait. Et je viens de la finir. Comme d'habitude, totalement génial.

Je ne résiste pas, je cite un passage, vers la fin, où le héros, Benjamin Malaussène découvre que la personne avec qui s'est tiré le beau gosse de passage n'est pas sa chère et tendre mais, ô joie, sa mère. Et il se fait copieusement engueuler par sa soeur Thérèse à propos d'un sujet qui m'est cher, la confiance en l'être aimé ("Et c'est toute la confiance que tu as en Julie? Mais quel genre d'amoureux tu es, Ben? Et quel genre de mec?"). Voilà pour le contexte. Et il se trouve que je ressemble plus à Ben que ce que je pensais...

"Oui ma Thérèse, je suis un amoureux dubitatif, j'ai le palpitant qui doute. Et pourquoi on m'aimerait? Pourquoi moi plutôt qu'un autre? Tu peux répondre à ça, Thérèse? Chaque fois, c'est un miracle quand je constate que c'est moi! Tu préfères les palpitants musclés, Thérèse? Les grosses pompes à certitudes?"

Merci monsieur Pennac pour avoir mis des mots sur ce que je pense.

A part ça, je vais me viander en anglais.