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mardi 28 octobre 2008

A Hard Rain's A-Gonna Fall

"Si on m'avait dit qu'un jour j'allais apprendre un truc cool en anglais..."
L'auteur, toujours stupéfait

Aujourd'hui fut une journée assez peu mémorable en soi. Une nouvelle journée à la fac de La Rochelle. Allez je fais comme les jeunes quand ils racontent leur journal intime: je vais mettre mon emploi du temps... Anglais le matin, Halieutique l'après-midi.

Pour le commun des mortels, l'halieutique c'est, je cite mon prof, "compter les poissons dans la mer". Gestion des stocks de pêche, en gros.

Bref. Ce fut chiant, j'ai passé les trois quarts du cours à bavarder sur MSN avec C., mais si rappelez-vous, la jolie blonde de Lille de l'an dernier. Bon.

Par contre, en anglais, mon prof (qui est génial, première fois que j'ai un prof d'anglais vraiment génial de toute ma vie)(à part en 3e, mais ça date) nous a donné une chanson d'écolo. Et ça, j'adore. D'autant que c'est du Bob. Non pas Bob Marley, bande de fumeurs de géranium. Je parle de musique là. Bob Dylan, enfin. Soyons sérieux, voulez-vous?

C'est . Et c'est beau.

Alors c'est plein de références bibliques, il paraît. Mais moi je m'en fous, je la trouve prodigieusement belle, cette chanson. Alors bon, je ferais bien une petite traduction de paroles, comme ça fait longtemps et que je ne sors pas me bourrer la gueule avant 1h30. Mais je suis réaliste: personne ne les lit, les paroles qu'on met sur les blogs...

D'ailleurs, avis à tous: arrêtez de laisser des paroles de chansons en disant "c trop ske je ressan tu voi", c'est céder à la facilité et en plus personne ne prend la peine de lire. Enfin moi j'dis ça c'est pour vous.

Cependant pour ceux que ça intéresse, les paroles sont .

En gros c'est une chanson-fleuve qui rappelle pas mal d'horreurs, d'injustices et de désastres écologiques... Elle parle de vague qui peut recouvrir le monde, d'océans morts, de cimetières géants, d'eaux empoisonnées et de bourreaux toujours masqués... Et elle date de 1963. J'étais pas né, ma mère avait 2 ans et le monde était déjà le tas d'immondices que Dylan décrit.

Ca rend triste et assez peu confiant pour l'avenir, quand on voit que tout ce qu'il raconte pourrait s'appliquer à maintenant.

A part ça, je pars à Lille dans deux jours... j'ai hâte.