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jeudi 20 mars 2008

Liste de Lille

"Quand le sage montre la lune, le berserker lui coupe le bras."
Le bouddhisme selon Conan le Barbare

Cette semaine, c'était la semaine des exams. A savoir la période du semestre où l'étudiant moyen se sent vaguement obligé de bosser pour justifier ses bourses et ses cheveux longs et sales.

Lundi, c'était anglais. Malgré un chouli powerpoint de la mort qui tue, j'étais un peu malade et j'ai buté sur plein de mots, ce qui m'a un peu énervé. Mais je devrais pas m'en être trop mal sorti.

Mardi, je devais réviser. Mais cette année je ne peux bosser que stressé, et comme le partiel était jeudi, j'ai rien foutu.

Mercredi, par contre, travail. J'ai résumé tous mes cours d'océano, j'ai appris, tout ça...

Jeudi, aujourd'hui donc, le gros stress. Je me lève à 6h15 pour être certain d'être à l'heure et de pouvoir réviser un peu. Après un passage express à la boulangerie pour un pain au chocolat pour me filer un peu de tonus (je vide mes placards, j'ai plus rien à grailler le matin), je me dirige vers le métro en mâchonnant ma viennoiserie, et en me disant "tiens avec le bol que j'ai le métro va être en panne."

Oui parce qu'à Lille le métro peut tomber en panne. Et dans ces cas-là, une voix d'androïde vaguement oestrogénisée nous informe qu'on est priés de patienter le temps qu'on règle le problème, avec le décompte du temps qu'il reste avant la reprise du service. "Il reste 7 minutes" "il reste 5 minutes" "il reste 3 minutes" "il reste 2 minutes" "il reste 29 minutes", et là tu râles parce que tu as perdu 7 minutes pour rien, et qu'en plus le bidule est pas près de repartir.

Evidemment, ça n'a pas loupé, le métro était en rade. Ca m'est arrivé deux fois dans l'année. Ben il a fallu que la deuxième tombe sur le jour de mes partiels.

Après avoir poireauté 30 minutes dans le métro, je sors en rage et je bats le rappel des potes qui ont leurs voitures. Miracle, J. me réponds presque aussitôt, il était à l'intersection Lille-centre et Villeneuve d'Ascq (ma fac), il arrive. Youhou.

7h40, je suis dans la voiture de J.
7h43, C. appelle, paniquée. Elle est à Fives, le métro est devenu fou, il est parti jusqu'à la station d'après puis est revenu à Fives, et depuis elle est bloquée sur la place de Fives avec une centaine d'autre malchanceux. J. décide de faire le héros et se dirige vers Fives. Manque de bol, on ne sait pas du tout où c'est.
7h46, M. appelle, elle est à Fives aussi, avec D. Ok on arrive.
7h49, C. (une autre) appelle. Devinez quoi? Elle est à Fives.
7h58, nous venons de prendre les filles à Fives, elles sont à quatre à l'arrière, limite si la voiture (affectueusement surnomée la Fuego même si c'est une Renaud 11) ne racle pas à l'arrière.

Précision: nous sommes 10 à passer l'épreuve d'océano aujourd'hui. Autant dire que 60% de la promo est dans une voiture (un record?) avec 30 minutes de retard. Mais les quatre autres ont fait patienter les contrôleurs, et finalement le partiel débute avec 25 minutes de retard, le temps qu'on arrive et que les fumeurs finissent leurs clopes (ben oui faut bien se destresser un peu).

Epreuve assez facile, puis révisions du droit de l'environnement pour l'aprem, puis manger, puis re-révision, puis partiel, QCM de 40 questions, au bout de 40 minutes tout le monde a le nez en l'air.

Et voilà, trois partiels de passés, plus qu'un demain (que je vais lamentablement foirer, notamment parce que je préfère remplir mon blog que réviser)(j'ai le droit, j'en ai déjà un sous le coude de M1), et ensuite le stage (qui compte pour deux partiels).

Tout ça pour dire je quitte Lille ce week-end pour aller en stage. Mes derniers jours dans la cité des Chtis... Snif. Ben oui parce que l'an prochain, c'est Calais, Brest, Rennes ou La Rochelle. J'ai un peu le vague à l'âme, 'voyez... Ca fait un petit quelque chose quand même. J'aimais bien Lille.

D'où le titre du billet! (ça a mis le temps, je sais)

Je vais faire une liste des trucs que j'aime et que j'aime pas à Lille (et je ne parlerai pas des gens qui y vivent, donc m'embêtez pas si vous êtes pas dessus).

A Lille, j'aime:
- Tomber amoureux tous les jours dans le métro
- Les "mauvaises herbes" qui poussent dans les fissures, les creux des murs, tout ça... Ca a du charme.
- La Place de la Rep' et les jongleurs/cracheurs de feu/skateurs devant la fontaine
- Les kebabs, en particulier l'Anatolie et le Planète Bleue (découverts respectivement grâce à S. et la Poulette), et quelques autres, comme le Kemer.
- La lumière métallique quand il y a un rayon de soleil sur un gros amas de nuages gris
- Marcher dans les rues
- Le Mac Ewans et ses quinze bières pression différentes (la kaarmeliet en tête)
- Ma douche thalasso
- La courée de la Poulette
- L'accent et les expressions chelou, genre la drache, "saque e'd'din" et autres "j'te dis quoi".

Par contre, à Lille, je n'aime pas:
- Mon appart' trop petit
- Les repas à base de frites
- Le métro overblindé le matin
- Le chauffage quand il tombe en rade toutes les trois semaines
- Le ciel tout le temps gris, ça change pas des masses de la Lorraine...
- Les gens tous bourrés qui m'adressent la parole pour des raisons diverses allant d'une clope à un baiser (à un mec, on ne se refait pas...) (remarque c'est sympa l'absence de complexe qu'ont les gens à parler à tout le monde)
- Les affiches de daltoniens fuschia patatoïdes sur les portes du métro (voir Maliki, strip d'il y a deux semaines)
- L'absence presque totale de chats dans les rues
- L'absence totale de neige en hiver (déjà Metz ça m'avait gonflé, ils pourraient faire un effort...)
- La manie absurde de foutre des cours le matin, alors que les bars sont ouverts jusqu'à 2h minimum, on n'a pas idée...

A part ça l'épisode 12 de la saison 3 de How I met your mother est arrivé. *Happy* It's legen... wait for it... DARY!