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lundi 29 octobre 2007

Skål - partie 1

"Faut que tu te trouves une Suédoise modèle Ikéa: 2 minutes pour la monter."
L'Elfe, la classe incarnée


Billet en direct du pays des Krisprolls, c'est pas trop la classe? Oh ben oui alors, ma bonne dame, de nos jours ce que permettent les nouvelles technologies, c'est fou, c'est à peine croyable.

Non mais en fait, internet en Suède, ce n'est pas alimenté par des dynamos actionnées par les troupeaux de rennes, contrairement à ce que je pensais. Ca marche comme chez nous. Donc je ne suis pas en train d'accomplir un acte d'un héroïsme ou d'une originalité folle en tapotant un billet depuis Lund.

Petit récapitulatif de ce début de vacances: j'ai quitté vendredi soir Lille, emportant avec moi les recommandations de mes potes qui m'enjoignaient de bien profiter des Suédoises, voire d'en ramener une (alors que je ne vois pas ce que j'en foutrais, je fais déjà ma vaisselle, ma lessive, mon ménage et ma cuisine tout seul), et j'ai débarqué avec la traditionnelle demi-heure de retard estampillée SNCF à Aix. De là, retour dans le Var pour un séjour d'au moins deux heures, le temps de transvaser mes affaires des cinq sacs que je me trimballais à seulement deux, et de faire un sort au fromage de chèvre et au pain maison de ma génitrice. Et d'embrasser rapidement ma famille, bien sûr.

Ensuite je suis parti à Marignane, poireautage en règle dans le hall d'aéroport vide, puis paperasse, billet, bagages, fouille (j'ai échappé de justesse à la fouille anale, mes piercings ont sonné), puis, enfin, deux heures et demie après être arrivé, j'ai accédé à l'avion. J'ai suivi avec curiosité les gesticulations étrangement coordonnées des stewarts et hôtesses qui nous montraient dans un alignement parfait les uns avec les autres les gestes de sécurité qui nous permettront une mort plus confortable en cas d'incident technique en plein vol. Puis ce fut le décollage.

J'use et j'abuse de ce mot depuis fort longtemps pour qualifier le départ vers une destination lointaine. Ben je vous assure que ça n'a rien à voir.

Je n'avais jamais pris l'avion, et c'est quand même plutôt flippant comme sensation. Mais je n'ai pas vomi, pas eu mal au coeur, au contraire c'était génial. Bon, ça pollue l'avion, c'est mal, tout ça, mais y'a pas de tégévé pour Lund, alors pas ma faute hein.

Après une demie-heure de contemplation des nuages, je me suis lassé, et j'ai dormi par intermittence, réveillé de temps en temps par les hôtesses qui couinent "coffee, coffee!" dans les allées et le regard étrange de ma voisine quinquagénaire qui me regardait avec un attendrissement flippant. D'autant qu'elle était suédoise et que j'ai pas pigé un broc de ce qu'elle m'a raconté.

Bref, ensuite ce fut l'atterrissage à Malmö (qui se prononce Malmeu, hop, cours de suédois intégré), où je fus accueilli par la Puce et le Piou (sur un tabouret)(je l'avais jamais faite celle-là encore...)(et j'en suis fier), et une de leurs amies française qui attendait son roméo.

La suite se révèle passionnante, pleine de mystères et d'imprévus, de rebondissements, de suédoises accortes à forte poitrine et de sexe débridé (si si), mais là j'ai sommeil, alors je bouge, je finirai plus tard.

A part ça, Skål (qui se prononce Skaul) ça veut dire "santé" ou "cheers". Et après on dira qu'on ne s'instruit pas sur mon blog...