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vendredi 14 décembre 2007

On apprend de ces choses...

"L'amour c'est comme la navigation: quand ça commence à couler, les rats se barrent."
Inspiré de mon prof de dynamique des pops

Ces derniers temps, j'ai appris plein de choses sur moi que je ne soupçonnais pas vraiment, au hasard de conversations parfois assez étranges. Des trucs bien, et d'autres... moins. Ce que pensent les autres de moi, en gros.

En prélude, je ne sais plus si j'en avais déjà parlé, je vais essayer de me souvenir ce que Y. et C. m'avaient dit lors d'une soirée un peu arrosée (un peu = on se souvient à peu près de la fin), où le jeu était de répondre à deux questions: "que penses-tu de toi?" et "que penses-tu des autres?"

Vu que vous vous foutez de Y. et C. comme de l'an 40 (sinon vous iriez sur leur blog)(quoi ils en ont pas?), je vais parler de ce que j'ai dit sur moi, et ce qu'ils ont dit de moi. Ca va aller vite, les avis étaient à peu près unanimes, à quelques détails près. On a convenu que j'occupais avec une surprenante régularité et un enthousiasme respectable la fonction millénaire de second rôle, qui consiste à être le bon pote toujours présent, l'arrangeur d'embrouilles, le diplomate, le médiateur, le faire-valoir, etc. De mon point de vue c'est très bien comme ça, parce que j'ai pas les épaules d'être un personnage de premier plan. Du point de vue de C. c'est dommage parce que quand je suis dans un petit groupe, surtout avec des filles, notamment, j'ai tendance à me mettre plus en avant, tandis que s'il y a un mec je lui laisse la place et je semble considérer qu'il est de toutes façons plus intéressant que moi. Et du point de vue de Y. c'est dommage aussi parce que je raconte des trucs marrants et/ou intéressants assez souvent. Depuis j'ai essayé de prendre un peu le devant de la scène, mais je me suis rendu compte que c'était très vrai ce que racontait C. : en groupe, je l'ouvre rarement, et quand il y a des mecs, j'ai tendance à moins me montrer. C'est rigolo parce que je m'en étais jamais rendu compte avant.

La semaine dernière, Y. m'a dit lors d'une soirée plutôt arrosée (plutôt = on se souvient encore du début) que j'avais à peu près tout ce qu'il fallait pour séduire une nana, charme, humour, etc, mais que je manquais singulièrement de virilité. L'instinct protecteur du mâle, tout ça, de quoi faire en sorte qu'une nana se sente en sécurité avec moi. Ce que la Poulette a confirmé avant-hier soir, au kebab. C'est bizarre parce que ça aussi, c'est vrai. J'ai plutôt tendance à me moquer des mecs virils qu'essayer d'en être un. La testostérone, c'est pas ma drogue préférée. Il va falloir que je prenne des cours pour combler cette lacune, je sens. Vais demander à Y. ou au cousin.

Hier soir, lors d'une soirée assez arrosée (version littérale cette fois, on était tous trempés de bière et de sueur), deux de mes profs étaient là. Sympas, un peu éméchés, tout ça, on a dansé, on a bu, c'était marrant, une sorte de soirée d'inté avec trois mois de retard. Avec un petit dérapage quand avec Y. on a tombé le T-shirt sur Hot stuff et on l'a fait tourner en l'air, dévoilant à nos enseignants de TD et TP de génétique évolutive et de dynamique des populations, ainsi qu'au reste de l'assemblée, nos torses velus, nos muscles d'airain et, dans mon cas, un piercing au téton qui a légèrement fait bondir mes profs. Bref, ça c'était pour la petite histoire.

Et les deux profs, à dix minutes d'intervalle environ, m'ont pris à part pour m'avouer leur étonnement à me voir danser sur des chansons disco, parce que j'avais plutôt un look "hardos". Ils ont utilisé le même mot, ce qui laisse supposer qu'ils en avaient parlé avant. Bon, sur cette révélation là, pas de grosse surprise, je sais bien que j'ai plus de chance d'être confondu avec un métalleux qu'avec un tecktonick boy. Mais quand même. Je pensais juste avoir la classe, genre Highlander ou Lestat, avec cheveux longs et vêtements noirs, parce que je ne porte pas de collier à clous, je mets des pulls à col roulé sages, des pantalons propres et entiers, je vomis les T-shirt avec des groupes de musique dessus et je me lave régulièrement les cheveux. Comme je l'ai raconté à ma binôme, c'est un simple hasard si mon apparence finale fait penser à un "hardos": fringues noires parce que j'aime bien et que ça me gave de m'occuper de mon look, veste noire longue découverte par hasard dans un tas de fringues chez un fripier, piercings parce que ma meilleure amie est pierceuse et que c'est elle qui m'a ouvert les portes de ce monde étrange, et cheveux longs parce que les coiffeurs sont une classe ouvrière que je rêve de voir disparaître dans un océan d'agonie et que plutôt crever que me laisser toucher le crâne par ces empoudrés.

Bref. J'ai un look qui fait peur. Ca craint.

Aujourd'hui, en TP de dynamique des pops (humidité alcoolique relative = 0, à 5% de risque d'erreur), ma binôme m'a dit que :
1. Je dansais bien. Ca déjà, ça m'a fait bizarre, j'ai plutôt tendance à bouger dans tous les sens sans esthétique ni maîtrise particulière. Mais il paraît que je m'en sors bien, et que mon imitation de danseur de tecktonick était très convaincante, on y croyait et tout. Elle m'a même dit que je devrais en faire mon nouveau look, mais j'ai dit non, quand même, je n'ai pas encore perdu mon âme.
2. Je n'avais "pas un pet de graisse", d'après ce qu'elle a vu lors du strip-tease improvisé sur hot stuff, à part des petites poignées d'amour, mais rien de grave. Elle m'a même demandé si je mangeais peu pour m'entretenir. Moi. Moi qui crains toujours de grossir (complexe qui date de l'époque où j'étais le "petit gros" de la classe). Ben ça, ça fait plaisir.

Ah la la, une vraie gonzesse ce Moune. Mais n'empêche que c'est étrange de se voir par les yeux des autres...

A part ça, ce soir, plongée. La flemme, mais j'ai besoin d'eau.