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mercredi 22 août 2007

Réaction en chaîne

"La trahison? Un cochon qui enlève son masque humain une fois qu'il a boulotté toute la confiture."
Henry VIII

J'ai peut-être la mentalité et les facultés mentales d'un mollusque, mais ça va trop vite pour moi tout ça.

Ce soir j'ai passé ma dernière soirée à la maison avant de partir faire mon année à Lille. C'est étrange, c'est la dernière fois que je vois ma soeur aussi apparemment... Là j'écris de la Maison des Tortues (la demeure de Madame B., ma maîtresse de stage), que je quitte demain ou après-demain pour aller terminer mes cartons.

Et ensuite, vendredi, c'est direction on ze road again: traçage à Paris, pour récupérer mes affaires laissées là lors de ma petite virée Metz-Paris-Lille-Paris-Metz, et atterrissage à Lille avec ma mère et mon beau-père. Mission: me trouver un appart en une journée, un samedi, et faire en sorte d'avoir les clés le plus tôt possible. Et ce après avoir déchargé mes affaires chez la Poulette, qui croit naïvement qu'un garçon n'a besoin que de deux T-shirts et d'une assiette pour vivre et que tout va rentrer dans sa cuisine.

Les détails techniques ne sont connus que de la production, mais ce road-trip va à mon avis comporter pas mal de galères. La plus marrante (vu de l'extérieur en tous cas) sera la nouvelle preuve de mon incurable incapacité à me repérer dans un espace d'une taille supérieure à celle d'une feuille A4: réussir à trouver le chemin pour arriver à Fontenay-sous-Bois, chez ma tante, en banlieue parisienne. Le coup d'avoir les clés de l'appart dans la journée me semble aussi légèrement utopique, mais qui sait?

Enfin bon, un problème à la fois... Là, j'essaie de m'empêcher d'oublier d'ajouter à mes affaires à emmener avec moi le sac contenant les vis et les attaches qui me permettront de remonter mon meuble de salle de bain une fois sur place. Mais avec le nombre de cartons à faire ou à refaire, je le sens mal tout ça...

Et du côté sentiments and co., on observe l'habituel stress carabiné à l'idée de recommencer une nouvelle vie, la traditionnelle culpabilité à l'idée d'embêter autant de monde pour ma petite personne, tant ma mère et mon beau-père que la Poulette, l'inéluctable gêne à l'idée que je n'ai pas travaillé cet été et que cette année je n'ai pas un rond devant moi et que je vais dépendre totalement de ma mère (sauf si je trouve un travail, d'ailleurs je vais commencer à chercher)(nota bene: penser à le cacher à ma mère, qui ferait une crise si elle apprenait que j'essaie de gagner ma vie au lieu de profiter de ses largesses et de ne rien faire d'autre qu'étudier), et évidemment la peine de quitter le Sud, la famille et les potes...

Ah et puis il me faut le net, aussi... Je vais quand même pas aller squatter la Poulette tous le temps...

Rhaaaa! Un appart, un job, une connexion au net, la motivation pour continuer à écrire/dessiner/jouer du violon/sortir dans la nature, et m'inscrire à la fac. Top chrono! ...argh.

A part ça, spider cochooooon!! (oui ça y est j'ai vu le film)