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mardi 1 mai 2007

Fête du travail

"Travailler (vb): action accomplie uniquement par les humains, qui consiste à faire quelque chose de ses dix doigts en échange d'argent, qui servira ensuite à se nourrir, se vêtir et se loger de manière à pouvoir aller travailler."
Encyclopaedia Universalis des Aliens

"Mais quelle race de crétins!!"
Note dans la marge.

Aujourd'hui j'ai bien profité de la fête du travail. C'est-à-dire que je n'en ai pas ramé une. J'aurais du bosser à fond mon rapport de spatialisation, mais comme d'habitude quand je vois des gros trous dans mon emploi du temps, j'ai tendance à me dire que j'ai laaaaargement le temps. Donc aujourd'hui, journée repos.

De toutes façons je n'aurais pas pu travailler aujourd'hui. Mal au coeur. Pas envie. Flemme, déprime, moral dans les chaussettes, tout ça... Mais le pire c'est que je n'ai rien fait d'autres. J'ai essayé d'écrire, de lire, de faire quelque chose de constructif... J'ai pas réussi. Alors je me suis collé devant les épisodes de Full Metal Alchemist.

FMA, c'est ça:


Le petit blond avec la natte, c'est le héros. Et il y a quelques temps, je lui ressemblais, parassait-il. C'est comme ça que j'ai connu: des potes qui tenaient absolument à ce que je rencontre mon alter-ego mangaesque. Non seulement je lui ressemble physiquement (cheveux blonds longs, parfois nattés, yeux brun clair, taille... pas très élevée), mais il paraît qu'il a aussi mauvais caractère que moi. Etrangement ceux qui m'ont fait connaître ce truc sont toujours mes amis...


Bref, j'ai regardé six ou sept épisodes dans la journée. Autant dire que ma journée a été hyper constructive...


Point bonus: j'ai quand même (enfin) fait ma vaisselle, qui commençait à dégager une odeur chelou d'écosystème fongo-bactérien en développement.


A part ça, je bois trop de panaché, mais il n'y a que ça qui me rafraîchit en été.
*va s'en prendre un autre*

Détendons d'atmosphère

"Le "poil à la bedaine" n'était pas nécessaire, Judas."
Jésus à Judas, après le bénédicité.
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Je sais que tout le monde en a marre de me voir broyer du noir. Eh oui, déjà. C'est vite lassant pour les autres d'aller mal. Tout le monde aimerait bien que je sois en pleine forme, trop la patate, avide de vivre ma vie, de rencontrer des gens, d'être disponible pour ceux qui sont déjà là, d'aller bien quoi.
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Non, je ne vais pas bien, j'en suis confus. Je pourrais refaire un laius sur la douleur qui me cloue la tête dès que je me réveille, tous les matins, je pourrais râler contre les rêves que je fais et qui collent presque parfaitement à la réalité (à ceci près qu'elle est pressée que je l'oublie, dans mes rêves... prémonitoires?), je pourrais dire que c'est pas demain la veille je trouverais aussi bien, je pourrais raconter que quand j'en parle je dis "j'ai perdu la femme de ma vie" et à chaque fois ça me fait de plus en plus mal de m'en rendre compte...

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Sauf que je sauve les apparences. J'évite de trop faire profiter les autres de mon désespoir, à part ceux qui ont les yeux assez ouverts pour voir que sous mes vannes pourries et mon grand sourire il y a autre chose. Hier j'étais à un barbecue entre potes, et l'alcool aidant, j'ai pensé à autre chose. Ce qui a été dur parce que les assauts d'une extrême lourdeur d'une pote à B. ne m'ont pas fait du bien. Mes potes pensaient que vu que j'étais définitivement célibataire, j'étais "ouvert à toutes propositions". Je leur ai clairement fait comprendre qu'au contraire, en ce moment, je suis fermé à tout. Et j'ai passé la soirée à boire, bavarder, manger des saucisses dans du pain et faire flamber des bouts de cartons issus de packs de bière pour que le feu continue à brûler. Il n'y avait pas beaucoup de nanas, dans un sens j'étais déçu, et dans un autre rassuré... Je ne saurais pas l'expliquer.

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Il n'empêche que je me suis bien amusé. J'ai pensé à autre chose qu'à mes histoires de coeur, j'ai déconné avec mes potes, j'ai enfin vu A. pire que bourrée, bref, ça m'a fait du bien. Et évidemment, en contrepartie de tant de temps sans penser à elle, mes rêves ont pris le relai et m'ont placé oniriquement dans le même genre de situation que maintenant. Comme si je n'avais pas assez de la réalité...

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Enfin bon, tout ça c'est ma vie, tout le monde en a marre. Alors je vais détendre l'atmosphère, grâce à deux dessins trouvés par hasard et qui m'ont bien fait marrer... Je vous laissez apprécier, moi je dois aller me doucher.

A part ça, vivement Lille... ou pas.