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mercredi 21 mars 2007

L'expression du jour

Le coup de coeur du jour: l'expression d'une pote francomtoise (de Franche Comté)(là où est née la toillote)(ou concoillote pour les non intimes). Application: vous êtes une fille, et votre culotte vous rentre inopinément dans l'arrière train. Au lieu du vulgaire "j'ai ma culotte qui m'rentre dans l'cul!" ou du médiocre "je me fais violer par ma culotte", utilisez plutôt notre super expression, toute fraîche:

"J'ai les rideaux coincés dans la fenêtre".

Oui je sais le billet de ce soir est passionnant. Mais moi ça m'a fait mourir de rire pendant dix minutes, et je ne raconte même pas le quart d'heure de dérivées en tous genres qu'on a trouvés à cette nouvelle expression, officiellement adoptée à l'unanimité.

A part ça, ce soir, c'est fête surprise pour l'anniv d'une pote. Tant mieux, comme ça j'arrêterai de penser, vais me noyer dans l'alcool. Mais pas trop quand même, elle tient à ses tapis.

La poisse

Il y a vraiment des trucs que je déteste. Les animaux écrasés ou le fait qu'on me mente sont sur le haut du panier. Mais il y a des événements au quotidien qui sont horrrrrrrripilants aussi. Par exemple, ce matin, je me suis réveillé. Bon déjà, ça c'est mauvais. Mais en plus je me suis réveillé dix minutes avant que mon réveil sonne. Et ça, je déteste. Pas le temps de te rendormir, pas envie de replonger de peur que le "bip-bip" strident te laisse passablement ahuri, juste des onomatopées haineuses aux lèvres ("'rdel!" "tiiiiin...") et les marques des draps sur la joue gauche. Donc je me suis levé 10 minutes avant l'heure prévue.

Bon, déjà là, quand je vis ce genre de trucs, je me dis: ça va être une très sale journée.

Mon emploi du temps d'aujourd'hui c'est hydrobio pendant 3h, repas, courses et lessive si j'ai le temps, et TP de carto au Saulcy (c'est la fac de lettres, remplie de gens qui font même pas de la science en plus, beeeeuuuuh...). Fort logiquement ça devrait se passer comme suit:

- La prof nous a claqué hier "oubliez pas de prendre une calculatrice", je vois bien venir les biostats appliqués aux plantes aquatiques envahissantes... Trois heures, une très longue agonie.
- Le repas va être des plus anecdotique, cordon-bleu-petits-pois je pense, vu la vacuité (un mot que je suis le seul à connaître apparemment, avec diatribe, dans mon entourage messin) de mon réfrigérateur. Qui a d'ailleurs ronronné connement toute la nuit alors qu'il n'y avait que deux boîtes de cordons bleus, un pot de moutarde au cassis (oui ça existe, et oui ça se mange) et une demie compote de pommes à conserver.
- Je sens que j'aurais pas le temps de faire la lessive, donc vu mon emploi du temps je vais devoir gérer mes fringues jusqu'à lundi prochain... Et comme je ne suis pas une fille, je n'ai pas cinquante sapes à me mettre...
- Les courses au Lidl: comme d'hab, rapides, pas compliquées, mais je vois bien le combo ultime: une queue de deux kilomètres et même pas la jolie caissière au sourire rayonnant à l'arrivée.
- Le Saulcy... déjà la semaine dernière c'était chaud, on est partie une heure en avance et on s'est pris le convoi exceptionnel du mois, on est arrivés pile à l'heure (il faut 10 minutes pour y aller d'ordinaire). Alors là vu que c'est moi qui conduis... Va-t-on y arriver un jour? Surtout pour des cours aussi pas sionnants (l'espace est là exprès) que ceux qu'on se tape...

Bref, nuage de pessimisme sur le Mouneland, prévoyez les parapluies... Je vais aller me préparer un chocolat chaud, 10 contre 1 que je renverse un truc...

A part ça, message perso: Morphée si je te chope je te défonce ta gueule.