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mercredi 28 mars 2007

Pensées mammaires (et autres joyeusetés)

Il y a quelques jours, j'ai eu une discussion passionnée avec une nana de mon amphi à propos des goûts des hommes pour les poitrines prohéminentes.

Avertissement préalable: non, ce billet ne va pas voler très haut, ne vous forcez pas à lire.

Je sais tout ce qu'on raconte sur les raisons psychologiques qui poussent les mâles à adorer les seins des filles, l'histoire de l'OEdipe jamais totalement fini et des poitrines qui nous rappellent le temps où on têtait nos mères, et la fixation sur ces choses qui rappellent de si bons souvenirs et que, contrairement aux filles, nous n'auront jamais. Enfin sauf les très gros. Ou ceux qui prennent des oestrogènes. Mais je ne m'engagerai pas là-dessus (n'insistez pas).

C'est peut-être vrai. Ou pas. Quoi qu'il en soit, le débat a dérivé sur les petits seins, et le fait que les hommes n'aiment pas les "plantes sans balcon" (copyright Frédéric Fromet). Je m'insurge: non, tous les hommes ne font pas une fixation sur les protubérances mammaires énormes de douze kilos chaque, non ils n'attendent pas tous que leur femme leur serve d'oreiller chauffant, non ils ne fantasment pas tous sur les bimbos au silicone carné (elle était facile). En tout cas pas moi, et j'espère ne pas être seul sur Terre dans ce cas.

Certes, je suis sensible au charme d'une belle poitrine, mais je trouve que de petits seins ont aussi leur charme. Mais impossible de faire rentrer ça dans la tête de mon interlocutrice.

J'ai été effaré: alors moi je proclame que le physique n'est pas un critère de ségrégation lors de la séduction, et c'est une femme qui me répond que non, les mecs n'aiment que les nanas à gros seins? Et c'est là que j'ai réalisé qu'elle avait un certain avantage physique à ce niveau. J'ai imaginé l'impensable: et si tous ces clichés de machos profonds obnubilés par le sexe et le physique avaient été collés sur les hommes... par des femmes? Des femmes qui avaient des avantages et les avaient imposés comme critères de choix essentiels dans la psyché des hommes au cours des générations? Un machiavélique complot mondial savamment organisé par les poitrines avantageuses? Qui en ont certainement profité pour généraliser l'usage des attaches de soutien-gorge, je suis sûr, histoire de porter la fourberie à son comble...

Qui sait? Peut-être que nous sommes de pauvres victimes...

A part ça, "qui se sert de l'épée périra par l'épée... ou finira par se couper très fort" (La Vocation de paladin expliquée aux jeunes, A. Lanbik, ed. du Poing de Helm).