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dimanche 17 juin 2007

L'histoire éternelle

"Disney c'est comme un David Copperfield, mais sans trucage."
Maximilien de Robespierre

Je suis fan de Disney. Et j'assume totalement. Depuis que je suis tout petit je suis bercé à coups de Mary Poppins et Merlin l'Enchanteur, j'ai grandi avec Mowgli, Alice et Peter Pan, et les premières chansons que j'ai apprises par coeur de moi-même doivent être celles de Robin des Bois et de la Petite Sirène.

Même à l'âge où les jeunes préfèrent découvrir les joies du foot, des films d'action ou ceux de Clara Morgan, j'allais encore au cinéma pour voir Mulan, Hercule ou Atlantide. C'est beau, c'est magique, c'est simple et c'est sans bavure. Disney, ça redonne confiance en l'impossible et ça donne envie de croire à ses rêves.

Aux studios Disney, ce sont des magiciens. Sur l'ensemble des Disney que j'ai vus, seul un m'a fait mauvaise impression, et contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce n'est pas un récent. Pour le nommer, il s'agit de Taram et le chaudron magique, une vilaine tentative d'accrocher la Fantasy au monopole du rêve que détient (ou détenait) Disney.

Parce qu'avant de rire de Shrek et des parodies, il faut avoir rêvé avec Disney. Tout le monde ou presque est passé par le stade traumatisant de Bambi ("mais la maman elle meeeuuurt!"), non? Tout le monde connaît les grands classiques, les histoires simples et totalement imaginaires mais qui font penser à autre chose, au moins pendant quelques dizaines de minutes... Et c'est déjà ça.

Là, je viens de m'enfiler coup sur coup Bernard et Bianca au Pays des Kangourous (ça m'a redonné envie de me bouger pour sauver la biodiversité, le coup du braconnier qui capture les kookaburras et les aigles royaux) et surtout la Belle et la Bête, ma première leçon de tolérance... "on peut s'aimer même quand on n'est pas pareils". Le premier Disney où l'héroïne est autre chose qu'une courge écervelée qui chante en attendant le prince charmant. Belle lit (!), remballe ses prétendants, rêve, prend les choses en main et n'a pas peur de dire ce qu'elle pense. Rien que d'avoir vu ça, ça me redonne confiance en l'amour: si une héroïne de dessin animé peut être aussi cool, il doit bien y avoir des filles qu'on a pris comme modèles pour la créer, non?

Enfin voilà, là vous avez la chance d'observer à peu près en direct mon état d'esprit quand je viens de finir le visionnement de ce dessin animé: admiratif devant le génie des créateurs, sous le charme de Belle, ensorcelé par l'histoire et empli d'espoir en l'Amour avec un grand A. Pathétique non?

Et ben vous savez quoi? J'assume carrément.

A part ça, la roue de ces p***** de souris va passer par la fenêtre, c'est moi qui vous le dit!