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jeudi 18 octobre 2007

Sortie en plein air

"Il y a deux classes d'oiseaux: les piafs, et les canards."
Moune, qui a le don de désespérer les ornithologues

Aujourd'hui, ça a fait du bien, on a fait une sortie nature avec la fac.

L'inconvénient était que j'étais sorti la veille.

Reprenons tout depuis le début.

D'abord, non, je n'ai pas sombré dans la dépression suite au billet précédent. C'était un coup de blues comme ça arrive aux meilleurs d'entre nous (la preuve, ça m'est arrivé), no souçaï, je gère.

Ensuite, hier soir, après avoir passé mon aprem à faire un gâteau au chocolat, je suis allé chez M., une pote de la Poulette (je mets le lien vers son blog parce qu'après elle râle qu'elle n'a pas de visiteurs)(oui ben c'est pas vous qui subissez ses crises de jalousies!), où j'ai passé une bonne soirée à bavarder avec mes anciennes conquêtes amoureuses réunies en harem éperdu de désir autour de moi.

...plus sérieusement, avec les nanas qui avaient participé au concours des lèvres les plus douces au cours duquel j'ai été nommé testeur officiel. Enfin, quelques unes. Entre les poèmes porno, le perudo-expliqué-aux-littéraires (dur quand on n'a pas fait de terminale S, apparemment)(je déconne bien sur)(encore que...), les pizzas, le raid gynoporté sur mon gâteau (gynoporté ça veut dire effectué par des femmes)(je sais ce que je dis, steuplé, j'ai fait un an de grec moi, chuis pas d'la merde t'vois!) et la Poulette (je remets le lien, tu as vu comme je fais bien de la pub Poulette?) qui s'est déchaînée sur les lacets de tout le monde de manière à en faire des oeuvres d'art... C'était bien cool.

La soirée s'est terminée avec un retour dans le coffre du père de la Poulette (ouais bon ça va bien comme ça la pub maintenant!), j'ai du faire de la gym pour m'en extirper, dur. A une heure du mat, prendre une douche, ça réveille: résultat, je n'étais pas couché avant deux heures.

Bref, le lendemain, réveil à 5h50 le temps de tout bien préparer mes affaires, et comme je suis un stressé de la vie ayant une confiance toute relative en son sens de l'orientation, j'ai prévu une demie heure de rab au cas où je ne parvenais pas à trouver le point de rendez-vous à la fac.

Evidemment, j'ai trouvé du premier coup. Une demie-heure sous la bruine pour rien. Bon.

Le bus, c'était cool: rattrapage du dodo en retard.

Ensuite, sortie, oiseaux, plantes, déconnages en tous genres avec les gens de la promo (on commence à être moins select à l'entrée maintenant, on tolère dans notre entourage immédiat des gens qui n'ont pas fait Wimereux)(mais bon, ça reste quand même des êtres inférieures hein...), on s'est rendus compte avec stupeur que, à l'instar des physiciens, matheux et informaticiens, nous aussi on avait des blagues lamentables qui ne faisaient rire vraiment QUE nous.

Genre "Cette fille est un cageot. Mais avec 5% de risque d'erreur."
Ou "Les chasseurs ont une stratégie r: reproduction rapide et peu de chance de survie des jeunes: ils se font descendre par leurs parents. Heureusement qu'ils font plein de gosses, que certains puissent survivre jusqu'à l'âge adulte."

Enfin, vous voyez le genre.

Au cours de cette longue balade, où je suis passé pour le naze en ornithologie (la citation d'aujourd'hui a réellement été prononcée), où on a bien vanné nos Normandes sur les vaches qu'on croisait, où on a déliré sur le chemin pour aveugles qui permet aux non-voyants (restons politiquement corrects) de se balader dans la nature en pouvant sans contrainte se casser la gueule des rebords des pontons, et où on a remporté le record ex-aequo avec ceux de l'an dernier du plus grand nombre de personnes dans une barge à fond plat: dix-sept!! (dont la moitié mouillée à la fin du trajet), je ne finis pas ma phrase parce que je n'ai pas de conclusion appropriée à assener. Alors tant pis, la flemme de la reconstruire, tiens.

Oui, désolé, le billet de ce soir est assez nul, pas très bien écrit, pas franchement marrant, tout ça. Mais je suis fatigué, alors j'ai une excuse. Et puis c'était pour faire plaisir à la Poulette.

A part ça, d'ailleurs, Poulette, tu as raison: elle est carrément naze la chanson de Caliméro là...