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vendredi 18 mai 2007

Finito

"Sale pochtron!"
Moi, à moi.

Il est 19h37. Et j'ai déjà deux verres de vodka dans le museau. A dire vrai, deux tasses de vodka. J'ai invité des gens chez moi, et avec A. et B., on a commencé fort: vodka orange. Ce qui, dans notre langage si particulier, signifie 1/2 vodka, 1/2 orange. Donc je suis légèrement HS, là. Ne vous étonnez pas des lettres en trop ou des fautes de frappe, c'est normaaaaal.

J'ai fini mes partiels, je m'en suis à peu près sorti ce matin, et j'ai réussi à mon avis tranquille cet aprem. Et voilà. Fin du jeu, je ne suis plus qu'un pauvre gars qui va se bourrer la gueule soir avec ses potes.

Et le pire c'est que j'ai dans la tête "Dragostea din tei". L'amour sous les tilleuls, ouais... Remarque moi l'arbre je m'en fous, tant qu'il y a de quoi faire. Oui quand je bois j'ai des tendances paillardes, et j'assume. Je suis célibataire depuis plus d'un an, il paraît, il est quand même temps que je me conduise en tant que tel: comme un gros lourd obsédé par le cul et aussi subtil qu'un enclume au musée du cristal.

Bref, je vais m'allonger parce que ça devient grave là...

A part ça, c'est la QUILLE!!!

Dernière ligne droite

"La dernière fois que j'ai passé des examens, j'ai échoué. Et pourtant c'était des tests médicaux."
François Mitterrand

Voilà, aujourd'hui c'est mon dernier jour à Metz en tant qu'étudiant en écologie. Après ce soir, je redeviens un simple mortel qui s'extirpe avec bonheur du système éducatif de l'enseignement supérieur. Après ce soir, je redeviens un être humain tout bête, un parmi tant d'autres.

Avant ça, j'ai deux examens. Le premier je l'ai révisé hier, j'ai encore un peu de mal à comprendre de quoi ça parle ces conneries. Des milieux aquatiques, certes, mais à part comprendre que le brochet était un chasseur à l'affût et qu'il préférait les milieux avec plein de plantes pour pouvoir se cacher... Non j'exagère. J'ai aussi appris qu'une source d'eau dans un marécage était une source hélocrène. Ca me fait une belle jambe, mais je le sais. Enfin bon, ce partiel là, je le sens mal. Et puis cet aprem, je vais pouvoir parler de réchauffement climatique, de changements globaux et de plantes invasives, donc je crois que je devrais m'en sortir en me souvenant de quelques articles traînant sur ce blog. Mais on ne sait jamais, vu que c'est une matière d'apparence facile je sens bien le coup en traître des profs...

Ensuite c'est la quille. Ensuite j'offre son canard en plastique à B., qui ne peut même pas rester pour la fête-murge du soir parce que sa soeur convole en justes noces le lendemain, et pourtant c'est son anniversaire... Ah, la famille... Ensuite je lui bourre la gueule pour qu'il passe un super voyage, mouahaha. Et ensuite... on partira avec A., amputés d'un morceau de notre trio de la mort qui tue, se pochtronner la courge dans l'appart d'une pote de fac, devenu vide et accessible parce qu'elle a plaqué son mec. D'ailleurs entre parenthèses il y a eu beaucoup de ruptures ces derniers temps, est-ce un effet de mode, une envie de se libérer avant les aventures d'un soir en été?

Et puis la semaine prochaine je remballe la marchandise, j'empaquète mes affaires (me faut des cartoooons!), et je pars amener les plus grosses (télé, micro-ondes, meubles, aspirateur...) chez ma tante à Paris... De là, je m'offre un week end de la Pentecôte à Lille pour aller voir S., la Poulette et peut-être ma cousine si elle est dans le coin. Puis retour à Paris le dimanche pour passer boire un verre avec une amie québécoise de passage à Paris. Ensuite retour à Metz, et si rien de nouveau à ce moment là (oui j'ai toujours de l'espoir, mais j'assume), je mets le reste de mes caisses dans ma voiture, et direction le grand sud, la piscine, les potes, les chats et l'absence totale de prise de tête.

Quel programme mes amis...

A part ça, faut que je relise ces histoires de production individuelle des poissons... Argh.