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mercredi 30 janvier 2008

Oblivion et Sweeney Todd

"Ben heureusement qu'il était pas fleuriste! Meurtre à la jonquille, ça donne moins..."
Moune, en sortant de Sweeney Todd

J'inaugure une nouvelle rubrique, consacrée aux tests et critiques d'événements, films, musiques, jeux, nourriture, etc. Quand j'aurais un peu plus de motivation, je modifierai les articles "critique" en "j'ai testé".

Ces derniers temps, j'ai testé plusieurs choses.

D'abord, je fais mon geek, j'ai testé le jeu Oblivion. En vrai. Parce qu'avant c'était plutôt de temps en temps, entre l'ordi de mon cousin et chez les Suédois (oui j'ai joué à Oblivion en Suède, j'assume, vos gueules). J'ai fini par craquer, et je l'ai en vrai.Pour la petite histoire, Oblivion est le jeu de l'année 2006 (je crois), qui fait suite à Morrowind, déjà jeu de l'année 2002 et dont je suis un grand fan. Les deux jeux font partie de la lignée The Elder Scrolls. On incarne un héros qui peut appartenir à 10 races différentes (elfes noirs, nordiques, orques, etc.) et qu'on peut personnaliser, puis qu'on lance dans un monde trèèèèèès grand, très développé, où il y a des dizaines de quêtes et pas de scénario linéaire: on peut retourner dans tous les endroits explorés, laisser tomber la quête principale quand on veut ou même ne pas la faire du tout, bref, une excellente série de jeux.

Points positifs:
* C'est vachement beau. J'ai limite honte de taper dans les ennemis tellement ils sont beaux.
* La musique est sublime, vachement mieux que celle de Morrowind qui m'a soulé très vite.
* On est moins submergés de quêtes que dans Morrowind, où on ne pouvait pas faire trois pas sans se faire accoster par un blaireau qui veut qu'on tue les rats de sa cave.
* Le système de magie déchire, il ne faut plus 5 secondes pour lancer un sort à grands coups de gesticulations chelou qu'un ennemi peut interrompre en te tapant dessus. Pour info, en 5 secondes, un bourrin guerrier met entre trois et quatre coups d'épée. En outre, les ennemis ne sont pas immunisés à la magie (ou pire, te renvoient les sorts dans la gueule) dès qu'ils deviennent un peu puissant: on peut être magicien et finir le jeu sans se reconvertir en gros bill guerrier dès le niveau 15.
* La magie se régénère en continu, on ne doit pas dormir au milieu de douze orques en armes pour pouvoir leur tataner la gueule à coups de boule de feu.
* Le tir à l'arc est vachement bien foutu aussi.
* Contrairement à Morrowind, on n'est pas obligé de jongler entre téléportation/bateau/puce des marais pour se déplacer rapidement(oui il y a des puces des marais géantes pour se déplacer)(pas de commentaire) : on clique sur l'icône sur la carte, et pour autant qu'on y soit déjà allé, on y va directement.
* Tous les bonshommes parlent avec des voix, c'est nettement plus envoûtant que les cases de Morrowind.
* On a concilié jeu de rôle et jeu de midinette prépubère: les héros peuvent monter à cheval! Maintenant, on peut prêter Oblivion à sa petite soeur, c'est beau le progrès.

Points négatifs:
* Les daedroth sont super moches, on dirait des alligators obèses (si vous ne savez pas ce qu'est un daedroth, d'une part je vous méprise, et d'autre part, voilà la différence: Oblivion et Morrowind)
* On ne peut pas se téléporter. Quel intérêt, me direz-vous, puisqu'on peut se déplacer comme on veut et super simplement? Certes, mais quand même, ça claque de pouvoir disparaître en un clin d'oeil au milieu d'un combat. D'autant que quand tu es attaqué, le système de voyage rapide ne fonctionne pas dans Oblivion.
* On ne peut pas VOLER. Ma grande frustration. Dans Morrowind je passais mon temps en l'air, à léviter par dessus les gros nazes de monstres (sauf ces enc**** de braillards des falaises). Dans Oblivion, non. Tout le monde sur terre, hop. On ne peut pas voir Oblivion vu du ciel, ça craint.
* Les monstres et les paysages sont moins originaux que dans Morrowind. Morrowind, c'était des bestioles chelou issus des délires éthyliques des programmeurs avec des noms étranges, comme les chiens de nix, les ogrims, les alits, les kwamas, les braillards des falaises ou les dreugh, évoluant dans des terres volcaniques, des marécages putrides, des plaines caillouteuses et des steppes désolées. Oblivion, c'est des ogres, des minotaures, des trolls, des loups, des ours (d'ailleurs les ours et les loups ça me fait mal au coeur de les tuer, c'est des espèces protégées!), des gobelins et des liches, dans des plaines kitchounettes genre prairies elfiques regorgeant de ruines, et des montagnes enneigées où on s'attend à voir débarquer Korghar Poingdacier Marteaudor avec sa barbe, sa chope et sa hache.
* Les portes d'oblivion à fermer, sa mère c'que c'est chiant.

Voilà, donc j'accorde généreusement 16/20 à Oblivion, qui déchire mais pas autant que ce que je pensais.

Deuxième test, hier je suis allé voir Sweeney Todd au cinéma, en V.O. of course. Pour ceux qui se demandent de quoi je cause, d'une part je vous informe qu'il s'agit du dernier Tim Burton, avec Johnny Depp, Helena Bonham Carter et Alan Rickman, et d'autre part je vous suggère de vous jeter par la fenêtre la plus proche, bande d'incultes.

Tim Burton, on s'en doute, j'adore. Je ne crois pas avoir rencontré quelqu'un qui n'aime pas Burton, de toutes façons (planète des singes exceptée). Les acteurs, pareil. Le fait que ce soit une comédie musicale, c'était génial aussi. L'ambiance sombre de Londres, l'humour très noir et la beauté des scènes, que du bonheur. Par contre, soit j'ai mal lu, soit ce n'est pas Dany Elfman qui a fait la musique, ce qui est un peu décevant, mais la musique reste bonne. De manière générale, pourtant, j'ai été un peu déçu par l'histoire, je devinais à l'avance tout ce qui allait se passer. Et puis j'ai un gros problème avec les égorgements. Je me tords de rire devant les bras coupés de Kill Bill, mais je ne supporte pas les scènes d'égorgement. Ca me hérisse. Les gens derrière moi au ciné étaient morts de rire, je me crispais sur le fauteuil tout le temps. Un peu trop d'hémoglobine à mon goût donc.

Cependant, à part ça, j'ai adoré, et je le conseille vivement. 18/20.

A part ça, ce soit c'est duro chez la Poulette!

samedi 26 janvier 2008

Wimereux 2: le retour

"[insert le bruit des vagues here]"
La mer

Comme toutes les suites, le deuxième Wimereux était vachement moins bien que le premier (à l'exception de la saga Shrek où le numéro 2 arrache tout, mais telle n'est pas la question).

Flashback: dans le premier Wimereux, on trouvait de l'alcool, des sorties, de l'alcool, des potes, de l'alcool, des parties de cartes, de l'alcool, des délires en tous genre dans le style de la baignade à 4h du mar, de l'alcool, des fêtes tous les soirs, de l'alcool, des gens pleins de cernes et puant l'éthanol à vingt mètres et, évidemment, un peu d'alcool. Non, ce n'était pas qu'une semaine pour pochtrons, même si ça y ressemblait diablement. J'y ai rencontré toute ma petite bande lilloise, bref, c'était limite "à la vie, à la mort".

Le Wimereux numéro 2, dont je reviens, était vachement moins bien. Moins d'alcool, déjà. L'alcool le plus fort était de la bière, parce que "non jme sens pas de bware t'vois, on a cours, chuis fatigué", dixit tout le monde sauf moi. Ca partait mal. Certes, on avait une caisse de chimay et un nombre conséquent de packs de bière plutôt bonne (et quelques packs de "bière à pisser" pour le caps). Mais quand même.

Moins de sorties, aussi, car les cours étaient crevants, 8h-17h30 tous les jours, au bout de cinq jours on a du mal à tenir debout. De même pour les soirées: une seule soirée digne de ce nom, avec caps, bobsleigh en poubelle, ruinage de coccyx pour moi parce que j'ai voulu jouer au rodéo sur la Normande qui a choisi de s'écrouler d'un bloc plutôt qu'essayer de ruer (la fourbe, d'ailleurs) et coucher à 4h du mat. Ca, c'était de la soirée. Les autres soirées, c'était jeux de cartes jusqu'à minuit une heure, ah ben oui ma bonne dame c'était épuisant. L'ambiance était moins détendue, notamment, à mon avis, du fait que deux des meneurs de délire la dernière fois, à savoir J. et C., maintenant en couple, sont passés du côté chiant de la barrière, celui où on se couche tôt, on est tout le temps fatigué, on a la flemme pour tout et où on pense qu'une soirée réussie est une soirée sans alcool (ou alors une bière ou deux) autour d'une fondue au chocolat et d'un jeu de cartes, qui se termine à minuit grand maximum. Ils sont en couple, quoi.

Et donc, pour les célibataires endurcis que nous sommes, avec Y., on a eu un peu de mal à motiver les troupes pour des soirées autrement plus marrantes.

Notons toutefois un bon délire avec C. et M., avec des menaces par texto et des coups en traître dans les dortoirs, genre m'attaquer à coups de boulettes de PQ mouillées pendant que je suis sous la douche (imaginez le traumatisme pour un pudique dans mon genre)(mais on s'est bien marrés quand même).

Bref, je suis rentré, je suis un peu déçu, malgré la très bonne soirée de jeudi, et là, ben je vais faire les courses et la lessive. Oui, ce blog devient de plus en plus passionnant. Bientôt, promis, tout plein d'articles polémiques sur l'environnement, notre cher gouvernement, TF1 et tout et tout. Bientôt, promis, des tests grandioses où vous apprendrez qu'un des gestes qui me dégoûte le plus est de lécher la partie collante d'une enveloppe ou d'une copie d'examen. Bientôt, promis, du sexe, de l'aventure, de l'action et des bulles de savon. Ne manquez pas la suite, et dites-vous bien que même dans Heroes, le milieu de la saison était un peu naze, alors je ne vois pas pourquoi j'échapperais à la règle.

A part ça, tiens j'ai oublié de le dire: j'ai passé avec succès mon niveau 1 de plongée. Je suis à présent plongeur agréé et tout et et tout. La classe.

dimanche 20 janvier 2008

On the marine station again!

"Tout est prêt pour Wimereux! Les soirées, les balades, la mer, l'alcool, les potes, l'ambiance colonies de vacances, les chansons...
- Et les cours?
- Quoi les cours? Quels cou... Ah merde, je savais bien que j'oubliais un truc..."
Préparation du deuxième Wimereux

Aux rares fantômes qui n'ont pas encore lâchement déserté ce blog: je me casse à Wimereux. Une semaine de stage d'océano entre potes, certes avec des cours, mais aussi avec des soirées.

Valise prête, ce soir on fête l'anniv de C., J. et Y. autour d'une raclette et d'un gros tas de bières achetées spécialement lors d'une petite virée en Belgique il y a deux jours. Pour l'instant, j'ai rien à raconter, mais je me rattraperai dans une semaine en revenant.

A part ça, Barenaked Ladies, c'est trop bien.

mercredi 16 janvier 2008

Sortir avec ses profs, mode d'emploi - volume 2

"T'écoutes quoi comme musique?
- Ben plutôt pop rock, Eels, les Cranberries...
- Des trucs de gonzesse quoi.
- Hey!"
Ma prof et moi, dialogue

Hier soir, on est sortis pour célébrer dignement la fin des exams pour toute la promo. Et non pas la réussite brillante des dits exams. Pas fous. Juste la fin.

La veille, on avait déjà fêté ça avec la Poulette et Y., petite soirée intimiste au Mac Ewans avec un magicien, des boules, un débat sur la prostitution à Courchevel, des bières, une recherche désespérée de kébabs à 1h du matin, bref un bon moment dont le détail est raconté chez la Poulette.

Hier, donc, on est sortis avec les Onze de Wimereux (on n'était que dix, mais c'est quand même pas mal) et quelque autres potes de la promo. On a squatté la soirée au Mac Ewans jusqu'à la fermeture, avec nos profs qui sont venus nous rejoindre. Le cap a été passé, maintenant, en soirée, on les tutoie. J'adore Lille, c'est définitif.

Histoire de tout bien comprendre, je dois d'abord apporter des précisions au billet précédent. A un moment de la soirée, vendredi, Y. et J. on trouvé malin d'attirer l'attention de I., la jolie thésarde qui me plaît fortement, à coups de remarques subtiles et discrètes du genre:
"Hé I., tu lui plais à Moune!" beuglé à travers le bar en se levant et en me montrant du doigt. Fin du flashback.

Cette fois-ci, I. n'était pas là. Par contre M., sa responsable de thèse, y était. Et après quelques bières (dont une tournée offerte par S., notre prof de génétique), on s'est mis à bavarder des gens de la fac. Notamment des surnoms de nos profs: le Hollandais Volant pour le prof hollandais à l'accent à couper au couteau, Nosferatu pour le prof tout maigre avec la peau pâle et la tête de vampire, Morticia pour la prof aux décolletés plongeants et aux robes noires chelou, Balavoine pour le prof coiffé avec un bâton de dynamite et qui a commencé son premier cours par "je m'présente...", et Jar Jar Binks (alias Ovomaltine) pour le prof de TD qui balance en marchant et qui paaaaarle coooooomme çaaaaa.

Et ensuite on a parlé des couples. On a balancé ceux de la classe, il paraît que les profs nous voyaient bien ensemble, moi et ma binôme (dommage, elle est casée), ou encore moi et C., mon amour de début d'année. Eh ouais. Mais non.

En échange, on n'a même pas eu les histoires croustillantes entre profs (même si une forte rumeur court sur la possible histoire entre M. et S., les profs présents)(je sais, vous en avez rien à péter de mon feuilleton amour gloire et beauté sur les profs de Lille 1). Mais par contre Y. et J. ont remis ça sur mon attirance pour I. (enfin attirance... disons que je la trouve hyper méga super canon comme nana, mais je me maîtrise, ça va), et M. a repris le truc et m'a dit qu'elle était célibataire (si je me souviens bien) mais compliquéééééée. D'après Marine, c'est bien les filles compliquées, sinon on s'ennuie. Ouais, admettons...

Bref, on est ensuite allés jouer au billard au Snooker. Expression du Nord: j'avais de la chatte, ce qui signifie que j'avais le cul bordé de nouilles: j'ai gagné deux des trois parties et terminé ex aequo sur la dernière (ras le bol de tirer dans la noire, on a fini par abandonner), et j'ai même battu C. pour la première fois de ma vie. Aha.

Puis on est aller mover notre body et kiffer grave la vibes sur de la musique boum-boum, mais on était bourrés alors ça allait. Mais le DJ était d'un autre avis, alors il nous a servi deux slows (j'ai dansé avec ma binome) et il a rallumé les lumières. Le fourbe.

Ainsi s'acheva cette magnifique soirée, oui je sais c'est pas intéressant, oui tout le monde s'en branle, mais moi j'avais envie de le raconter pour m'en souvenir quand je serai vieux et con et que j'essaierai de me souvenir ce que c'est qu'être jeune quand ma fille de 15 ans en sera à sa septième expérience à trois et sa troisième cure de désintox.

C'est thérapeutique.

A part ça, putain ça fait du bien quelques jours de VRAIES vacances...

samedi 12 janvier 2008

Sortir avec ses profs, mode d'emploi

"Professeur (nm): personne cultivée en charge de transmettre son savoir aux jeunes générations afin de permettre la dispersion de la culture dans la population et, à terme, le bien-être et la paix au sein des peuples libres. Les étudiants se doivent de les respecter et de les honnorer comme des maîtres à penser. Comme le disent eux-mêmes les professeurs, "l'important c'est d'y croire".
Encyclopaedia Multiversalis Alien

Hier soir, je n'étais pas trop en forme. Certes, Jean-Marie Lepen est tellement dans la merde financièrement qu'il doit vendre son quartier général, mais ça n'a pas suffit à me mettre de bonne humeur. J'ai raté la plongée (en même temps c'était la fête de la galette des rois, personne n'a plongé, donc bon...), mais j'ai rejoint Y. et J. pour une soirée testostérone (où, comme chacun sait, on ne parle que de nanas). C'était cool, la première pinte de bière est fort bien passée (cuvée des trolls).

Puis la deuxième pinte est arrivée (kermelit), en même temps que "deux paires d'ovaires", comme sont nommées les nanas qui s'incrustent dans les soirées de mecs. A savoir C. et J. (oui je sais les initiales ne vous avancent pas, mais pour ceux qui connaissent c'est plus facile à visualiser). C'était quand même vachement drôle, même si par nature la présence de gonzesse gâche toute l'essence d'une soirée testostérone: quel mec irait parler honnêtement d'une nana en présence d'autres nanas?

Vers 2h du mat, lors de la troisième pinte (Petrus), on a été poussés vers le rez-de-chaussée (on était à la cave), et on a retrouvé avec stupeur notre cher prof de TP de génétique évolutive, coupable d'avoir écrit le sujet de TD du partiel du matin même. Moi je n'ai rien dit, vu que j'ai l'impression d'avoir réussi, mais les autres lui ont fait comprendre que son sujet était tout pourri. Mais il l'a bien pris, il a trinqué avec nous, et il a refusé de nous dévoiler le sujet de dynamique des pops de lundi, bien que Y. lui ait payé une bière. C'est super fourbe un prof quand même.

Y'avait aussi la jolie I., la doctorante qui donne un coup de main à ces TD de génétique, mais apparemment elle nous voit comme "ses petits M1", "la première classe qu'elle a", bref elle gagatise en mode instit de maternelle décérébrée, dommage, elle est carrément canon.

Par la suite, avec la quatrième pinte (une "MacEwans", typique du bar) on a commencé à tutoyer les profs, à délirer avec eux, I. et ses potes étaient même chauds pour qu'on aille boire tous un dernier verre chez eux, mais on a du décliner. Enfin peut-être pas Y., si ça se trouve il se l'est faite cette nuit. J'espère que non, c'est la mienne.

Bref. J'ai aussi de très vagues souvenirs comme quoi une pote, casée, serait intéressée par moi. J'espère que avoir rêvé. Je déteste mettre des rateaux, et le fait d'être casée constitue le répulsif à Moune numéro 1: je ne serai jamais amant, et si je peux éviter d'être la ruine d'un couple, c'est pas non plus pour me déplaire.

Je crois que c'est définitif: on est catégorisés comme des pochtrons notoires par nos profs. Qui sont eux-mêmes des pochtrons notoires. Donc c'est cool.

A part ça, aujourd'hui, je révise la dynamique des pops.
*rire préenregistré*
Ouais ok, j'avoue, trop mal à la tête.

jeudi 10 janvier 2008

Spécial révisions

"..........................."
Ma copie, demain matin

En janvier, c'est l'époque tant redoutée de tous les étudiants qui n'ont pas l'inestimable chance d'avoir leurs exams avant les vacances de Noël: les partiels. Parce qu'à force d'avoir remis à demain les révisions parce que "c'est les fêtes, bordel", on se retrouve comme un con à devoir engloutir un total de 110 pages (A4) en une nuit pour les recracher le lendemain.

C'est mon cas.

Mais comme je suis empli d'abnégation (synonyme = flemme) et que j'aime encourager et amuser mes amis, je me suis fendu d'une petite connerie pour leur donner le sourire pendant cette dure période de révisions de dernière minute. Certes, je ferais mieux de bosser au lieu d'écrire mes conneries, mais j'assume.

C'est bien: tu révises.
C'est mal: tu révises les cours de socio de ta copine.
C'est pire: tu te dis que, définitivement, tu ne comprendras jamais rien à la génétique.

C'est bien: tu révises.
C'est mal: tu commences à voir trouble.
C'est pire: tu as bu une bouteille de Jack Daniels pour te donner du courage.

C'est bien: tu révises.
C'est mal: ce sont les cours de ta petite soeur en CE2.
C'est pire: tu ne piges rien.

C'est bien: tu révises.
C'est mal: tu es au milieu de l'épreuve.
C'est pire: le prof t'a vu.

C'est bien: tu révises.
C'est mal: tu en as marre.
C'est pire: tu balances tes cours au vide-ordure.

C'est bien: tu révises.
C'est mal: ta copine vient te distraire...
C'est pire: ...en hurlant que l'appart est en feu.

C'est bien: tu révises...
C'est mal: ...allongé devant la télé...
C'est pire: ...tu n'as aucun cours devant toi.

C'est bien: ta copine t'a fait réviser tout l'aprem.
C'est mal: elle n'y comprend rien.
C'est pire: vous en êtes à la page 2.

C'est bien: tu as fini de réviser.
C'est mal: le partiel est déjà passé.
C'est pire: tu as oublié d'aller au partiel.

Voilà voilà.

A part ça, cette nuit, c'est coca pour me tenir éveillé.

Edit: les contributions! (Pas de droits de copyright, fallait y penser avant)

Y. said:
C'est bien, tu révises
C'est mal, tu fais comme Y.
C'est pire, tu bosses toute la nuit, et tu arrives avec 30g de caféine dans chaque oeil le lendemain, et tu piges plus rien !


J. said:

C'est bien: tu révises.
C'est mal : tu écris des conneries.
C'est pire : tu envoie tes conneries à des amis qui révisent.


C'est bien : tu révises.
C'est mal : tu écris des conneries.
C'est mal : tu participes aux conneries des autres.


C'est bien : tu révises.
C'est mal : tu te laisses distraire par des conneries.
C'est pire : tu trouves les conneries marrantes.


C'est bien : Tu révises.
C'est mal : tu révises.
C'est pire : tu révises.........


G. said:

C'est bien: t'es en pleine forme
C'est mal: tu viens de boire 10 l de redbull
C'est pire: tu as braqué un magasin pour te le procurer...

mardi 8 janvier 2008

Ah, j'oubliais

"...et si ça avait été un bigorneau, hein? Ou une bactérie! Un virus! Un acide aminé!! Aha, ils auraient bien eu l'air con les Romains là!!"
L'évangile selon Saint Moune, suite
(ou: "pourquoi elle n'a jamais été publiée")

J'oubliais, quelques trucs que je voulais dire.

1. J'ai un stage!! Océanologie, étude des réactions aux perturbations de la faune sessile de la Manche (si vous comprenez pas, tant pis pour vos courges)

2. Mon appart est plutôt pas mal isolé niveau mur, mais la porte laisse passer tous les bruits. Résultat, j'entends pas ma voisine d'à côté, mais j'entends toujours mon voisin d'en face, en particulier la nuit quand il besogne sa copine. M'en fous, quand j'en aurai une, je suis sur que je pourrai faire plus bruyant.

3. D'après Y., il y a deux grandes raisons qui font que je n'ai pas toutes les nanas à mes pieds (parce que sinon, il paraît que physiquement, je plais)(malgré mes efforts il n'a pas balancé ses sources, le fourbe)
* Coincer une mèche de cheveux derrière l'oreille, il paraît que je fais ça d'une manière pas virile du tout.
* Arrêter d'être trop empathe et de chercher des solutions dès qu'on se confie à moi, juste écouter, des fois ça suffit.
Ouais, admettons...

A part ça, oui oui je vais bosser.

Edit de 16h44: et le chauffage fut!

Retour dans le Nord

"Si Jésus avait été une huître, les Romains auraient galéré leur mère pour le punaiser sur la croix. D'un autre côté, y'aurait pas eu grand monde prêt à accepter que le fils de Dieu soit une huître..."
L'évangile selon Saint Moune.

Ca y est, je suis de retour sur Lille. Ca fait un jour et des bananes. Après un voyage en train somme toute très calme (y'avait plus personne à partir de Lyon, quel bonheur d'étendre ses jambes et de somnoler sans qu'il y ait de nana canon qui nous observe en train de ronfler la bouche ouverte, filet de bave en bonus), je suis retourné dans mon joli clapier, troisième étage à côté de l'extincteur, pour découvrir sans grande surprise (la malchance est un art de vivre) que mon chauffage avait décidé de me faire la gueule pour l'avoir laissé tout seul en compagnie du frigo. Résultat, ambiance Cercle Polaire Arctique inside, youhou.

Je devais réviser, hier. Ben étrangement, devoir resté emmitouflé en essayant de ne pas mourir d'hypothermie ne m'a pas franchement motivé. Résultat, j'ai joué à un jeu vidéo toute la journée et une partie de la nuit. Oui, mon premier partiel c'est demain, non je connais rien, et alors, chuis un fou moi, j'crains dégun.

Pour les nordistes et étrangers qui nous lisent, dans le Nord y'a la drache (la pluie), dans le Sud y'a dégun (personne). Oui oui, on se cultive vachement mine de rien sur ce blog.

Histoire de fignoler le pathétique du tableau du pauvre gars tremblant de froid, la main gelée rivée sur la souris en train de s'énerver tout seul parce qu'un simple connard de gobelin m'a buté tout un groupe d'aventuriers de niveau 16, parlons du régime alimentaire: j'ai pas fait les courses, la flemme, trop froid, résultat, hier, j'ai bouffé:
- 3 petits paquets de paille d'or framboise, vestiges de ce que ma maman m'a donné pour le train (elle croit que j'y passe une semaine dans le train, j'ai de quoi tenir un siège)
- 1 boîte de maïs
- 8 carrés de chocolat noir
- 2 soupes en sachet, l'une tomate et l'autre poisson
- 1 j*vamine et 2 cachetons parce que 14h d'ordi non stop ça fait bobo la tête

Et aujourd'hui, j'ai vraiment plus rien à becqueter. Résultat, toujours la flemme de faire les courses (en plus je suis (enfin) assez stressé pour vouloir réviser toute la journée, donc pas le temps), donc dans une heure max, après avoir englouti mon cours d'hydroécologie, je vais m'acheter un kébab. Et voilà.

J'ajoute que j'ai appelé ma concierge (enfin la responsable de chépakoi, officiellement) pour le chauffage, le fils du proprio doit venir aujourd'hui, je l'attends toujours, j'ai froid, j'ai mal à la tête, je stresse, j'ai faim, et le premier qui passe la porte et qui ne vient pas réparer le chauffage d'un coup de baguette magique, j'le bouffe, et je suis même pas sur de recracher les os après.

Sur ce, je vais m'habiller, parce que je tape ce billet en peignoir après une douche brûlante ayant (encore) déclenché l'alarme incendie de mon appart pour cause de surcharge de vapeur d'eau, et ce serait quand même trop con que le réparateur débarque maintenant. Remarque m'en fous il a les clés et l'autorisation de rentrer. Mais quand même.

Oui je sais c'est hyper chiant et intéressant comme la reproduction des cyanophycées dans la Manche (ta gueule ça fait partie des trucs que je dois apprendre) ce que je raconte. M'en fous, j'assume.

A part ça, putain je crois qu'il monte les escaliers le type...

vendredi 4 janvier 2008

Première bonne nouvelle de l'année

"Le Paris-Dakar est au sport ce qu'un rouleau compresseur est à la broderie."
Le chevalier Bayard

Premier billet de cette nouvelle année, émotion.

Emotion rendue encore plus intense par la grandiose nouvelle qui vient de tomber: l'édition 2008 du Paris-Dakar est annulée.

Soulagement chez les écologistes, les humanistes et de manière générale, les gens intelligents. Pas de courses de gros 4x4 polluants et vociférant dans les écosystèmes désertiques africains, pas de "dommages collatéraux" en termes de gosses écrasés, pas de bac à sable pour les gros lourds amateurs de grosses cylindrées cette année, bref, un peu de calme dans le terrain de jeu de l'Occident. On va enfin foutre la paix aux fennecs et aux cactus, on va laisser les pays africains servir à autre chose que de cadre charmant pour nos courses honteuses, on va arrêter de polluer les déserts et tuer les mômes, bref, que du bonheur.

Certes, la cause de cet arrêt des hostilités est la sécurité de la course, notamment suite au meurtre de 4 touristes français en Mauritanie et aux menaces d'Al Qaeda sur le rallye. C'est donc aussi une victoire des extrêmistes religieux, ce qui est assez triste. Mais dans ce cas précis, je m'avoue plutôt tenté par la maxime "la fin justifie les moyens". Al Qaeda est parvenu à faire cesser ce grotesque rassemblement de pollueurs assassins, ce que personne n'avait réussi jusqu'à présent. Alors au risque de choquer, merci à eux. Je réprouve l'assassinat et le règne de la terreur, et j'estime leurs méthodes minables et répréhensibles, notamment aux yeux de leur Dieu qui, comme toutes les religions monothéistes, a tendance à préférer la paix à la guerre. Mais le résultat est là: pas de Paris-Dakar. Alors je ne me cache pas: j'en suis très heureux.

En outre, si les revendications d'Al Qaeda sont que l'Occident cesse de prendre les pays africains comme terrain de jeu, sur ce point, je m'estime d'accord avec eux. Et j'assume.

Bon, si vous n'avez plus de nouvelles de moi dans les prochains jours, c'est que la bande à Sarko a lu ce blog et que je suis actuellement détenu dans une prison secrète où on me torturera pour que j'avoue mon affiliation aux réseaux terroristes.

A part ça, nouvelles du front: je suis en pleines révisions (conneries de bigorneaux), et je remonte à Lille dimanche dans la nuit (désolé Poulette, finalement je ne serai pas là vendredi).


C'est pas la bonne chanson, je voulais "500 connards sur la ligne de départ", mais celle-la illustre bien la mentalité des adorateurs du Dakkar selon moi... Vos gueules, j'assume.