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dimanche 3 juin 2007

Blanc

"Être ou ne pas être? ...oh et puis merde, de toutes façons qu'est-ce qu'on s'en fout?"
*balance le crâne et va aux putes*
Hamlet

L'angoisse de la page blanche pour un écrivain (on parle de moi là)(si si)(buvez un verre d'eau ça va passer), c'est comme le chef cuisinier d'un grand restaurant qui ouvre le frigo et se rend compte qu'il est vide. La réaction logique est "mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire avec le peu que j'ai sous la main?", accompagnée d'un certain nombre de tremblements, de sueurs froides, d'angoisses diverses et variées, de remises en cause à la "pourquoiii j'y arrive paaaas?" et de malédiction des Puissances qui nous font ce sale coup.

Plutôt que de lutter, moi, je me rends. J'ai pas envie de raconter ma vie en ce moment. J'ai pas envie de parler de ce que je pense, de ce qui m'énerve ou de ce que je voudrais. J'ai pas envie de critiquer ou de faire connaître, j'ai pas envie de m'étendre mystérieusement sur mon état d'esprit avec des phrases alambiquées et colorées genre:

o0O0o La tÊte dAns leS étOilEs, leS soUpirS suR le balCoN et le bEuRRe dAns le fRigO... o0O0o
.
Envie de voler, de rêves bleus et de miel de lavande...
.
Pourquoi moi et pas Indira Gandhi?

Ce soir, rien à dire, rien à faire, rien à chanter. Trouvez-vous un bon bouquin et lisez, au lieu de prendre vos deux heures hebdomadaires pour réfléchir au sens profond de mes écrits.

A part ça, on dit A Avignon, et ceux qui disent EN Avignon sont des snobs qui méritent l'écartèlement.