Statistiques

Environ 0% des lecteurs actuels de ce blog sont morts au cours des dernières secondes.

samedi 28 avril 2007

Ironie

"Ironie (nf.) : Attitude ou événement qui fait grave mal au cul et dont on rirait si on n'était pas la victime du truc."
Dictionnaire Le Gilbert.

L'histoire de ma vie sentimentale, c'est comme un train qui s'en va à toute vitesse, avec ma valise dedans et moi dehors. Ou vice-versa.

C'est rempli d'ironie. Des trucs très marrants vus de l'extérieur, mais comme je suis à l'intérieur ça ne me fait que moyennement rigoler.

Le principe de base c'est que quoi qu'il arrive, je passe toujours à côté de tout.

Ce soir, j'ai revécu une situation que je n'avais pas vécu depuis quelques années déjà. A savoir qu'une nana fort intéressante me trouvait très à son goût il y a quelques temps, mais bien sûr je ne l'apprends que deux ans plus tard alors qu'elle a un mec depuis un an. Et à l'époque dont on parle elle était aussi casée.

Super non?

Ca me conforte dans mon idée de base: je ne dois pas être fait pour le bonheur conjugal. Entre les femmes que j'aime mais qui ne m'aiment pas, celles qui me veulent comme ami, celles qui me veulent mais dont je ne veux pas, celles avec qui je n'ai pas envie que ça marche parce que je pense à une autre, celles qui me prennent pour leur grand frère, celles qui sont homosexuelles (oui Poulette je parle de toi, tu devrais avoir honte ^^ non je déconne) et celles qui m'avouent leur inclination pour moi deux ans après comme une vieille blague... Je dois avouer que je commence sérieusement à me demander si le sexe féminin n'a pas exclusivement été mis sur Terre pour me faire chier.

Non parce que je rassure le Créateur de Toutes Choses... Mission accomplie.

Vais me tourner vers les hommes moi tiens...

*réfléchit deux secondes à ce qu'il vient de dire*

Pouaaaahh!! Berk berk berk yeurk quelle horreur! Noooon jamais plutôt creveeeerr aaaah comment peut-on s'intéresser à un mec?? Faut vraiment manquer de goût comme une nana pour en arriver là... Aaaakhhh...

(Ami homosexuel, garde ton calme, je ne juge pas tes préférences sexuelles dont je n'ai par ailleurs rien à carrer.)

A part ça... putain c'est quand le bonheur-euuuh?

Gaargh

"Je fooooonds!!"
Le méchant de Roger Rabbit.

Il fait chaud. Mais grave.

S'il y en a encore qui pensent que se taper 30°C à Metz fin avril n'a rien à voir avec le réchauffement climatique, qu'ils sachent que je les méprise.

En été, il y a des tas de choses que je n'aime pas. D'abord la chaleur. Ensuite la sueur qui en résulte. Le travail d'été pour gagner de l'argent. La plage. Le sel de la mer. Le fait de bronzer. La crème solaire poisseuse. Les insolations. L'impossiblité de s'endormir avant 2h du mat tellemnt il fait chaud, couplée à l'impossibilité de dormir après 8h30, tellement il fait chaud toujours. Le fait que je n'aie jamais passé un été autrement que célibataire, et c'est pas encore cette année que ça va changer. Les moustiques. Les mouches. La sécheresse qui transforme ma belle herbe moelleuse et verte en vieux fil de fer jaunâtre. Et puis ces putains de cigales, aussi.

Mais en été, il y a aussi des choses cool. Comme la piscine au mois de juin, quand elle est encore bien fraîche. Et puis les gens qu'on peut voir plus souvent que le reste de l'année. Et puis la glace à l'italienne à la framboise et le panaché. Rien que pour ça, ça vaut le coup. Et puis il y a aussi les nuits tièdes à marcher dans les rues ou à partir camper au sommet d'une colline, les barbecues, les grillades, la liberté (quand on n'a pas de travail), la farniente, les paréos des filles (je suis un grand fan) et les batailles d'eau.

Et puis il y a la canicule, les vieux qui vont mourir, les journaux qui se "rappelleront 2003", les politiques qui passeront pour des cons parce que rien n'a changé depuis pour empêcher les hécatombes, les écolos qui monteront au créneau pour fourrer dans leur crâne étroit que les problèmes climatiques sont une réalité, le "traditionnel chassé-croisé des juilletistes et des aoûtiens" qu'abhorre le maître, les appels à l'aide du don du sang qui ont besoin de nos veines pour remplir leur blessés de la route, la pénurie d'eau qui va ruiner quelques centaines de familles d'agriculteurs, les incendies allumés par des tarés qui vont ravager la côte d'Azur et l'Atlantique, et peut-être, si on a de la chance, une ou deux marées noires en Bretagne, histoire de fignoler le tableau.

Mais comme d'habitude, la seule chose à laquelle on pensera en septembre, c'est comment garder son bronzage assez longtemps pour que les potes du bureau aient le temps de le remarquer.

A part ça, j'en ai marre de bosser, je passe en mode larve-DVD-panaché, et j'assume.

Nuit chaude

"Je suis là! Je suis là! La vie est belle! J'ai vu un insecte! Youhou!"
Traduction des cui-cui hystériques de mon réveil-matin moineauforme

Dialogue extrait de mes folles nuits à Metz... Une bagnole de nénettes pas très nettes passe devant moi:

"Hé, t'es un garçon?"
"...euh... ouais."
"Cool, tu prends combien?"

Au départ j'avais prévu d'orienter le débat sur l'étrange fait sociologique qu'un homme qui se fait prendre pour un prostitué le prend toujours bien mieux qu'une femme, même pour rire. Dire que ça fait canaille, mauvaise graine et rebelle de la life de jouer au gigolo, tandis qu'aucune fille ou presque ne joue à la fleur de pavé...

Et puis en fait non. Rien à foutre d'un débat là-dessus. Marre des questions, des impasses, des réflexions. Je veux un moyen de retrouver celle que j'aime sans souffrir par la suite. Ma vie tourne autour de ça. Et comme je ne trouve pas, je compte noyer mon impuissance dans mes dossiers, ce week end. Youhou.

A part ça faut que je commence les demandes pour l'année prochaine, ça me stresse aussi ces conneries...