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lundi 20 août 2007

Atelier d'écriture 2

"La suite la suite!"
La foule de mes fans hystériques (non mais y'en a au moins deux!)

La suite de l'histoire (le début est )...

Je saisis un de ces immondes yaourt violets et lui tends, puis saisis une banane dans la corbeille. Raph me remercie en se hissant sur la pointe des pieds et en m'embrassant le haut de la tête. Je déteste quand elle fait ça.

"Je déteste quand tu fais ça.
- Pourquoi? Tu n'aimes plus que je t'embrasse?
- Comme ça non. J'ai l'impression d'avoir une chauve-souris dans les cheveux.
- Sympathique.
- Te vexe pas. Vivement que ton expérience se termine, que je ne chope plus de torticolis à chaque fois que je veux te regarder dans les yeux.
- Remarque pour moi ça ne change rien, je dois toujours me décoller le cou... T'es trop grand, je l'ai toujours dit.
- Tu rigoles, c'est toi qui es encore en pleine croissance..."

S'il y a un truc que Raphaëlle déteste, c'est qu'on la charrie sur son âge.

"J'espère que quand je vais grandir encore, bien plus que la saucisse que tu es! On verra si tu rigoles encore.
- Grande? Même boostée aux hormones de croissance tu resteras ma petite Raph d'amour, alors ne rêve pas trop...
- Ca c'est ce qu'on verra! Les indiens attaquent, protégez vos scalps!"

Et ni une ni deux, elle tend le bras et m'arrache une dizaine de cheveux. C'est son nouveau jeu.

"Aieuh!
- Hahaha, alors grand manitou, on me défie toujours?
- C'est pas parce que tu t'es intégré des gènes de mouche que tu m'échapperas!" lancé-je en me ruant à sa poursuite.

La course folle s'engage à travers toute la maison. Les courses dans la maison, c'est un peu notre marque de fabrique, à Raph et moi. On court, on s'enfuit, on crie, on se marre. C'est toujours assez flippant, même quand elle ne vivait pas au plafond: quand on court dans la maison, on a tendance à oublier que ce n'est pas la cour du lycée, et en général tout ce qui est sur notre chemin voltige: on traverse les portes en fonçant dedans, on prend appui sur les meubles ou sur les murs, tous les coups sont permis pour que celui qui pourchasse chope celui qui fuit. Depuis que Raph est au plafond, j'ai toujours l'impression d'être dans la pub, vous savez, celle où un mec et une fille courent sans se soucier de la gravité, aussi bien au plafond qu'aux murs...

"Aieuh! couine Raph en s'écroulant en se tenant le pied.
- Ah bravo! Combien de fois il va falloir que je te répète de faire gaffe aux lampes!"

La suite plus tard, peut-être...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

toi aussi cette pub t'as marqué... -_- c'est la pub pour coca cola light ...

Anonyme a dit…

http://fr.youtube.com/watch?v=lpLXmEO1dGM