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dimanche 28 septembre 2008

J'pensais à un truc...

Ouais je rajoute encore un coup d'hormone féminine sur ce blog délaissé (eh deux articles dans la journée moi, c'était pas arrivé depuis combien de temps à ce blog dis moi ...?)
J'ai laissé tombé le sourire cynique deux secondes pour toi, exprès pour te pondre une petite idée rafraichissante et jouer les intellos avec un principe artistique à la con que personne ne connait...
Vu que tu en es encore à te promener avec une carte et à te tromper dans les bus, tu peux peut-être profiter de ton ignorance de La Rochelle pour experimenter la dérive.
Hop là ni vu ni connu j'te sors un petit copier/coller de wikipedia :
"La dérive est une manière d'errer dans la ville pour sa découverte en tant que réseau narratif, d'expériences et de vécu.
Le poête et écrivain situationniste Guy Debord a utilisé cette idée dans son texte La théorie de la dérive pour amener ses lecteurs de reconsidérer la manière dont ils vivent l'espace urbain. Plutôt que de demeurer emprisonnés dans leur routine quotidienne et de faire chaque jour le même trajet sans prêter la moindre attention à leur environnement vital, la dérive exhorte les citadins à suivre leurs émotions pour regarder les situations urbaines sous un angle radicalement nouveau. Ceci amène à la constatation que si la plupart de nos villes sont si peu plaisantes à vivre cela provient du fait qu'elles ont été conçues sans le moindre souci de leur impact émotionnel sur leurs habitants ; ou même dans la perspective contraire, qui est d'opérer un contrôle psychologique à travers l'élaboration de leur structure même."
Bon, il est clair que c'est encore un de ces trucs qui marchent mieux quand t'as dix grammes dans le sang (ça ou une substance illicite de ton choix), mais bon on peut essayer sans.
En gros ça part sur le principe qu'il y a un facteur emotionnel relié aux lieux qu'on traverse. Ce qui fait que certains lieux vont te happer et d'autres au contraire vont te repousser. Tu vas donc juste te contenter d'errer en essayant de sentir ces courants et voir où ils te mènent, les rencontres que ça te pousse à faire et tout ça.
A lire les comptes rendus des situationnistes qui ont fait ça, ça pousse souvent dans les cafés, mais je ne sais pas si c'est universel...
Si tu connais un minimum l'endroit dans lequel tu fais ça (ca peut etre un quartier comme une ville entière) tu peux ensuite dresser des cartes de ces "courants emotionnels".
Donc je compte sur toi pour profiter d'une journée de beau temps pour faire cette experience et pourquoi pas nous raconter ta dérive en photo maintenant que tu as un appareil...

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