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jeudi 26 avril 2007

Compensation

"L'amour est une arme de destruction massive. Envoyez nos soldats et rasez tout."
George W. Bush


Il paraît que quand on a un chagrin d'amour, ou quelque chose s'en approchant, il faut compenser. La compensation se ferait, selon certaines sources sûres, avec du nutella ou de la glace à la menthe en gros pots. Et devant des navets à l'eau de rose, aussi.

Moi je ne peux pas compenser en mangeant. Depuis deux jours j'ai du faire un seul vrai repas, le reste du temps je me contente d'un verre de jus de fruits pour ne pas tomber. C'est trop bloqué, y'a vraiment rien qui passe.

J'ai essayé de penser à autre chose, hier je suis resté plongé dans un jeu vidéo débile, et ensuite j'ai fait des recherches sur les baleines... Même mes grands cétacés n'ont pas pu me distraire de mon sentiment de manque.

Elle disait qu'on était une drogue l'un pour l'autre. Que ça faisait mal, que c'était dangereux, mais que c'était trop de bonheur quand on en prenait une dose. Je crois que c'est vrai. J'ai encore du mal à être vraiment à fond dans ma sensation de manque, parce que j'ai pas encore réussi à me mettre dans la tête que c'était terminé, que je n'allais plus jamais voir son visage d'ange, son sourire à tomber, sa mèche rouge ou son point noir dans l'oeil gauche... Que je ne vais plus jamais entendre sa voix... Bordel...

...ok on respire. C'est pas la fin du monde. C'est juste la fin du mien.

Il paraît que je suis courageux, qu'il y a de quoi être fier de ce que j'ai fait. Je souffre, et selon toutes probabilités, je dois la faire souffrir... au moins un peu. Je ne vois pas de quoi être fier. Mais j'ai encore revu le raisonnement, et c'est définitif: si aucun de nous deux ne change d'avis, c'est vraiment la fin. Et je crois qu'on aurait du mal à changer d'avis. Même si cette saloperie d'espoir reste tapi au fond, en attendant de bondir.

Je ne peux pas l'aimer comme une amie. C'est juste... que je ne peux pas. Je me sentirais coupable d'être avec une autre fille, et je continuerais à l'aimer elle si je continue à lui parler. Je suis allé trop loin, et je ne peux plus faire demi-tour. C'est sans doute celle à qui j'en ai le plus dit ces derniers temps, celle qui m'a le plus compris et sans doute que j'ai le plus comprise. Elle serait une amie géniale. Mais moi je ne peux pas. Vraiment pas.

Allez, je vais en cours. Croisez les doigts pour que je reste sobre pendant mon oral sur les baleines...

A part ça, la vie est finie, l'existence commence.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça dure longtemps un chagrin d'amour? j'ai peur que oui...
Et même si nos "histoires" n'ont pas grand chose à voir, j'ai l'impression de savoir ce que tu es capable de ressentir dans ces moments...
Parce que rien n'est pire que ça.
Parce que cette boule dans la gorge ne me quitte pas depuis plus de 2ans maintenant...
Parce que je sais pas si tu dois être fier et que malgré tout ce que j'ai pu dire sur "elle", perdre la personne que tu aimes est le pire qui puisse arriver.
Parce que moi j'ai pas eu le courage (que tu as eu) de perdre cette personne pour de bon.
Parce que je préfère être son "amie" que de ne plus le voir.
Parce qu'on oublie jamais.

Je t'aime grand frère...