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lundi 21 mai 2007

Overbooking du chaos de la mort

"Ni Dieu, ni maître, ni lessivage des sols: jamais vous ne verrez à genoux!"
Le Chevalier Noir, juste avant de perdre ses lunettes dans l'herbe.

Je sors d'un rêve fort étrange, comme à peu près l'intégralité des rêves que je fais. Une histoire de cantinière fourbe qui me vole un morceau de mon sandwich au poulet pendant la pause repas d'une expédition secrète au fin fond de la forêt amazonienne, histoire de vaincre des méchantes bestioles pleines de dents qui menacent le monde. Et puis, alors que je la poursuis avec la ferme intention de la tuer pour sa traîtrise infâme (apparemment le poulet a une forte valeur monétaire ou symbolique, allez savoir), la cantinière dévoile son vrai visage, qui est celui de la bestiole précitée, tout comme le cuisinier et la plupart des membres de l'expédition.

Je suis successivement un jeune garçon débrouillard, un aventurier quadragénaire blasé et une petite fille chelou avec des pouvoirs mystiques (seulement trois rôles cette nuit, ma maladie se calme)(c'est le Coefficient de Moune: plus je suis malade, plus mes rêves me font prendre des rôles différents). Et je finis par m'enfuir (enfin, les trois finissent pas s'enfuir) quand le cuisinier se met à rugir bizarrement et à nous projeter dessus une enveloppe kraft façon cat's eyes, qui traverse le canapé (ce qu'un canapé fout dans un campement d'expédition en Amazonie, je ne le sais point). Malheureusement le réveil intervient ici, je ne saurais jamais comment nos héros finissent par vaincre les bestioles baveuses pouletophiles de l'espace lançeuses d'enveloppe kraft. C'est une grande perte.

Bon, sinon j'ai plein de trucs à faire aujourd'hui, maintenant que je suis réveillé et plus trop malade. Overbooké moi, j'aurais même pas le temps d'écrire mes histoires je sens.

J'ai des CV et des lettres de motivation à faire, histoire de voir si je peux me trouver un stage en août ou juillet (en Bretagne par exemple, comme ça je fais d'une pierre deux coups).

Il faut que je fasse ma vaisselle.

Je dois demander par mail à mon prof de phytosociologie (La sociologie est l'étude scientifique des interactions sociales humaines et de ce qu'elles produisent: les idéologies, les croyances, les filiations, les communautés, les sociétés, les cultures, les habitudes, les traditions, etc. La phytosociologie n'a rien à voir) pour avoir des lettres d'appréciation par des profs, pour les inscriptions à Toulouse.

Je dois voir quand ont lieu les inscriptions pour Metz.

Je vais aller faire des courses pour acheter du riz et du curry pour mon estomac encore fort fragile.

Je dois commencer à décrocher mes dessins des murs (si j'ai le temps je les scannerai en même temps) et remballer mes affaires.

Et... en fait c'est tout. Mais c'est long tout ça, en particulier les CV et lettres de motiv, même si j'envoie quasiment toujours les mêmes.

A part ça, le smecta c'est vraiment pas bon, mais c'est efficace: j'en ai pris trois et je suis passé de l'évanouissement chronique à l'absence totale de symptômes.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

aout le stage, en aout... et près de brest sinon je te dégomme...