Statistiques

Environ 0% des lecteurs actuels de ce blog sont morts au cours des dernières secondes.

samedi 28 avril 2007

Gaargh

"Je fooooonds!!"
Le méchant de Roger Rabbit.

Il fait chaud. Mais grave.

S'il y en a encore qui pensent que se taper 30°C à Metz fin avril n'a rien à voir avec le réchauffement climatique, qu'ils sachent que je les méprise.

En été, il y a des tas de choses que je n'aime pas. D'abord la chaleur. Ensuite la sueur qui en résulte. Le travail d'été pour gagner de l'argent. La plage. Le sel de la mer. Le fait de bronzer. La crème solaire poisseuse. Les insolations. L'impossiblité de s'endormir avant 2h du mat tellemnt il fait chaud, couplée à l'impossibilité de dormir après 8h30, tellement il fait chaud toujours. Le fait que je n'aie jamais passé un été autrement que célibataire, et c'est pas encore cette année que ça va changer. Les moustiques. Les mouches. La sécheresse qui transforme ma belle herbe moelleuse et verte en vieux fil de fer jaunâtre. Et puis ces putains de cigales, aussi.

Mais en été, il y a aussi des choses cool. Comme la piscine au mois de juin, quand elle est encore bien fraîche. Et puis les gens qu'on peut voir plus souvent que le reste de l'année. Et puis la glace à l'italienne à la framboise et le panaché. Rien que pour ça, ça vaut le coup. Et puis il y a aussi les nuits tièdes à marcher dans les rues ou à partir camper au sommet d'une colline, les barbecues, les grillades, la liberté (quand on n'a pas de travail), la farniente, les paréos des filles (je suis un grand fan) et les batailles d'eau.

Et puis il y a la canicule, les vieux qui vont mourir, les journaux qui se "rappelleront 2003", les politiques qui passeront pour des cons parce que rien n'a changé depuis pour empêcher les hécatombes, les écolos qui monteront au créneau pour fourrer dans leur crâne étroit que les problèmes climatiques sont une réalité, le "traditionnel chassé-croisé des juilletistes et des aoûtiens" qu'abhorre le maître, les appels à l'aide du don du sang qui ont besoin de nos veines pour remplir leur blessés de la route, la pénurie d'eau qui va ruiner quelques centaines de familles d'agriculteurs, les incendies allumés par des tarés qui vont ravager la côte d'Azur et l'Atlantique, et peut-être, si on a de la chance, une ou deux marées noires en Bretagne, histoire de fignoler le tableau.

Mais comme d'habitude, la seule chose à laquelle on pensera en septembre, c'est comment garder son bronzage assez longtemps pour que les potes du bureau aient le temps de le remarquer.

A part ça, j'en ai marre de bosser, je passe en mode larve-DVD-panaché, et j'assume.

Aucun commentaire: