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mercredi 2 mai 2007

On fait le bilan, il est lourd...

"Il existe pour l'homme blanc des tortures pires que l'amour... enfin, une ou deux quoi. Je crois."
Géronimo

Voilà, cette fois-ci c'est bel et bien la fin. Définitivement, elle ne m'aime pas, elle ne ressent pas ce que j'avais cru qu'elle ressentait pour moi. J'ai beau me le répéter, ça ne veut pas rentrer. J'espérais tellement qu'elle pourrait m'aimer que je m'en suis convaincu moi-même, je me suis persuadé qu'il y avait forcément une petite étincelle, quelque chose qui me permette d'espérer...
Mais non. Rien. Pas d'amour, pas de sentiments. Elle "tient à moi". Super.

J'ai le coeur en morceaux (petits, les morceaux), j'ai vraiment balayé les derniers fragments d'espoir qui me restaient. Non. Fini. Jamais. Elle ne m'aime pas. Quand elle aimera à nouveau, si jamais ça arrive, ça ne tombera pas sur moi. Ou alors... non, je dois absolument éviter d'y penser, sinon je vais encore me reconstruire de l'espoir pour rien.

C'est vraiment dur à faire rentrer. Elle ne m'aime pas. Quand je lis ces mots j'ai l'impression de ne rien comprendre, de lire des termes étrangers, qui ne veulent rien dire. Elle ne m'aime pas. Bordel, pourquoi ça rentre pas? On a passé du temps ensemble, on a vécu beaucoup de choses... et pour ça, je pense qu'elle ne peut pas arrêter de m'aimer? Quelle arrogance...

Je devrais la détester, pour ne pas avoir brisé mes espoirs plus tôt. Je devrais me détester de lui avoir imposé ma volonté. Mais je ne ressens plus rien, parce qu'il y a un gros trou à l'endroit où devrait se trouver le mécanisme adéquat.

Alors voilà le bilan, un an à Metz, pour quoi?

- 1 amour déçu
- 1 coeur brisé
- 1 année loin de ma famille et de mes amis
- 1 relation de trois ans qui s'envole
- Un peu d'indépendance
- Beaucoup d'espoirs
- 3 visites à Nancy
- Quelques amis que j'essaierais de ne pas oublier
- 1 année d'études que je n'ai même plus envie de mener à son terme

Bref, un déficit énorme pour un bénéfice presque inexistant. J'ai envie de hurler, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de "détruire quelque chose de beau".

J'ai cru que c'était fini parce qu'elle n'était pas capable de m'exprimer son amour pour moi. Maintenant c'est fini parce que d'amour, il n'y avait pas. On m'a fait le coup de gros paquet avec un paquet plus petit à l'intérieur, puis un autre plus petit, etc... Et dans le dernier paquet, il n'y avait rien. Pas d'amour, pas la moindre parcelle d'attirance que j'avais espérée. Rien.

Je suis désolé d'en être là. J'ai tout perdu, même le goût de vivre. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, j'ai aussi perdu ma capacité à aider les autres. Je n'arrive plus à aider ceux qui auraient besoin de moi. Je les ignore, parce que j'ai trop mal.

J'en peux plus. La douleur est trop forte. Si j'avais assez de courage (ou de lâcheté?) je me pendrais avec mon fil à linge. On pourrait en faire une légende urbaine, avec la "chambre du pendu" qui resterait inhabitée pendant des années...

Je n'attends plus grand chose de la vie maintenant... Je ne vois rien qui pourrait remplacer le bonheur que j'aurais pu obtenir. Je n'ai plus d'espoir.

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